Le cas Olivier Megaton.
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Le cas Olivier Megaton.
Découvert ce soir La sirène rouge et j’ai bien aimé dans l’ensemble. Une sorte de confirmation après le très contesté Exit, assez moyen dans l’ensemble.
La réalisation d’ Exit était une vraie réussite et celle de La sirène rouge est pas mal non plus. Il semble comme y avoir une griffe « Mégaton », en témoigne ses films très stylisés. Je lui trouve une grande maîtrise visuelle en quelque sorte.
Des films inégaux tout de même, tant ils restent assez pauvres scénaristiquement.
C’est d’ailleurs ce que l’on semble lui reprocher, faire des films soignés mais désespérément creux.
Malgré cela, Megaton me semble vraiment comme un réal à suivre, sûrement un des plus prometteur.
Qui aime ?
La réalisation d’ Exit était une vraie réussite et celle de La sirène rouge est pas mal non plus. Il semble comme y avoir une griffe « Mégaton », en témoigne ses films très stylisés. Je lui trouve une grande maîtrise visuelle en quelque sorte.
Des films inégaux tout de même, tant ils restent assez pauvres scénaristiquement.
C’est d’ailleurs ce que l’on semble lui reprocher, faire des films soignés mais désespérément creux.
Malgré cela, Megaton me semble vraiment comme un réal à suivre, sûrement un des plus prometteur.
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"Du chaos naît une étoile". Charles Chaplin
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- harry callahan
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Pas vu Exit, mais j'ai bien aimé La sirène rouge. La scène de l'attaque dans l'hôtel est franchement impressionnante. Malgré le tournage en anglais, et donc un doublage à la sortie, j'ai bien aimé la composition de Jean Marc Barr ( ça m'a un peu réconcilié avec lui ), de François Levental, qui a pas son pareil pour imposer sa gueule de méchant, et tous les méchants en général. Photo bien foutue dans l'ensemble, joli générique sur du Rammstein, et travail sur le son parfois très bien foutu ( grosses scènes d'action silencieuses si ce n'est une partition musicale douce ).
Mais gros bémol, et c'est surtout flagrant pour tous les rôles féminins sans exceptions, les persos ne sont qu'à peine esquissés. Asia Argento fait vraiment potiche, la mère est archi caricaturale et obligée de cabotiner, la fille n'est guère convaincante, les liens qui unissent les uns et les autres sont à l'état embryonnaire. Alors ces trous béants, ce parfum de mystère, c'est peut être bénéfique pour le perso de Jean Marc Barr, ou ceux de certains mercenaires, mais pour les autres, c'est franchement gênant.
D'autant plus que l'intrigue est elle aussi réduite à peau de chagrin, linéaire pendant la deuxième moitié du film des questions nous brûlent les lèvres ( on aimerait bien en savoir plus sur cette famille franchement décomposée, et comment ils en sont arrivés là ), mais non, pas le début d'une réponse. Frustrant. D'autant que les scènes de dialogues sont pas mal fichues, ne plombent pas le film et que le tout n'est pas ennuyeux.
Donc, au vu de ce film, je dirais qu'il y a de gros efforts à faire au niveau du scénar, du développement des persos et de leurs relations entre eux.
Sur une intrigue simpliste, Nid de guèpes, par exemple, ne tombe pas dans ce piège, on a des bribes d'infos sur chaque perso, ce qui nous en donne un portrait grossier mais complet, et en plus, on a vraiment une interaction entre tous ces personnages, et des relations qui ne cessent d'évoluer au long du film : tout ça pour dire qu'il n'est pas nécessaire d'en faire des tonnes pour qu'un film offre des portraits de personnages suffisants pour ne pas handicaper la narration et laisser plein de questions primordiales en suspens, et au final autant de trous béants dans le scénar.
De chouettes qualités techniques, mais pour le scénar, Megaton est recalé.
Mais gros bémol, et c'est surtout flagrant pour tous les rôles féminins sans exceptions, les persos ne sont qu'à peine esquissés. Asia Argento fait vraiment potiche, la mère est archi caricaturale et obligée de cabotiner, la fille n'est guère convaincante, les liens qui unissent les uns et les autres sont à l'état embryonnaire. Alors ces trous béants, ce parfum de mystère, c'est peut être bénéfique pour le perso de Jean Marc Barr, ou ceux de certains mercenaires, mais pour les autres, c'est franchement gênant.
D'autant plus que l'intrigue est elle aussi réduite à peau de chagrin, linéaire pendant la deuxième moitié du film des questions nous brûlent les lèvres ( on aimerait bien en savoir plus sur cette famille franchement décomposée, et comment ils en sont arrivés là ), mais non, pas le début d'une réponse. Frustrant. D'autant que les scènes de dialogues sont pas mal fichues, ne plombent pas le film et que le tout n'est pas ennuyeux.
Donc, au vu de ce film, je dirais qu'il y a de gros efforts à faire au niveau du scénar, du développement des persos et de leurs relations entre eux.
Sur une intrigue simpliste, Nid de guèpes, par exemple, ne tombe pas dans ce piège, on a des bribes d'infos sur chaque perso, ce qui nous en donne un portrait grossier mais complet, et en plus, on a vraiment une interaction entre tous ces personnages, et des relations qui ne cessent d'évoluer au long du film : tout ça pour dire qu'il n'est pas nécessaire d'en faire des tonnes pour qu'un film offre des portraits de personnages suffisants pour ne pas handicaper la narration et laisser plein de questions primordiales en suspens, et au final autant de trous béants dans le scénar.
De chouettes qualités techniques, mais pour le scénar, Megaton est recalé.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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Harry tu résumes parfaitement ce que j’ai pensé de La sirène rouge.
En fait il semblerait que tout les défauts que tu cites soit le fruit d’une transposition malheureuse du roman de Dantec où bon nombre d’éléments seraient passées à la trappe ( relations entre les personnages – absence de relation entre la petite Alice et son ange gardien – ou encore disparition du fond politique du livre portant sur le conflit en ex-Yougoslavie). C’est vrai que ces personnages à peine esquissés font cruellement défaut. Un des gros point noir du film.
D’ailleurs je lisais une critique qui disait "Il paraît d'ailleurs que l'écrivain a pleuré lorsqu'il a vu pour la première fois la transposition de son roman. Reste à savoir si c'était de joie ou de dépit…
Je précis que moi même je n’ai pas lu le roman en question (bien que j’ai envie de m’y mettre à présent).
Le problème semble donc venir de là chez Mégaton, du traitement du sujet de la part de son réal' que ce soit dans l'un ou l'autre de ses films.
Ces mêmes défauts qui ont fait d’Exit un retentissant échec. Un vrai style de mise en scène mais des thèmes tout juste effleurés tout comme les personnages trop sommaires.
J’aimerais bien comparer avec Nid de guêpes justement que je n’ai pas vu.
Bref je crois fermement en Mégaton. Reste pour lui à beaucoup plus plancher sur l’écriture pour en faire un réal à part entière.
En fait il semblerait que tout les défauts que tu cites soit le fruit d’une transposition malheureuse du roman de Dantec où bon nombre d’éléments seraient passées à la trappe ( relations entre les personnages – absence de relation entre la petite Alice et son ange gardien – ou encore disparition du fond politique du livre portant sur le conflit en ex-Yougoslavie). C’est vrai que ces personnages à peine esquissés font cruellement défaut. Un des gros point noir du film.
D’ailleurs je lisais une critique qui disait "Il paraît d'ailleurs que l'écrivain a pleuré lorsqu'il a vu pour la première fois la transposition de son roman. Reste à savoir si c'était de joie ou de dépit…

Je précis que moi même je n’ai pas lu le roman en question (bien que j’ai envie de m’y mettre à présent).
Le problème semble donc venir de là chez Mégaton, du traitement du sujet de la part de son réal' que ce soit dans l'un ou l'autre de ses films.
Ces mêmes défauts qui ont fait d’Exit un retentissant échec. Un vrai style de mise en scène mais des thèmes tout juste effleurés tout comme les personnages trop sommaires.
J’aimerais bien comparer avec Nid de guêpes justement que je n’ai pas vu.
Bref je crois fermement en Mégaton. Reste pour lui à beaucoup plus plancher sur l’écriture pour en faire un réal à part entière.
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Re: Le cas Olivier Megaton.
ah bonP'tit gars a écrit : La réalisation d’ Exit était une vraie réussite

heureusement il se reprend un peu avec la siréne rouge en etant plus sobre et plus appliqué.mais c'est loin d'etre le Nirvana.
il progresse c'est evident.son troisiéme film sera peut-etre le bon

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De Exit je retiens la photo ultra-leché et et un visuel en général travaillé à l'extrême qui m'a bien plus. Malgré une suresthétisation et un abus d'effets, j'ai trouve que ça avait une sacré gueule visuellement. Par contre le film tourne a vide et s'amuse à filmé du "rien" pour "rien". donc forcément on se fait chier comme un rat mort. Pas vu La sirène rouge par contre, mais ça devrait pas tarder
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