Mosin-Nagant a écrit : ↑11 avr. 24, 14:16
Oui, c'est un film splendide. Vu en salle à sa sortie, c'était un régal pour la rétine (sa dernière réussite, à mon avis). Coppola, c'est la liberté artistique absolue. C'est pour ça qu'il force le respect dans toutes ses entreprises. J'espère que Megalopolis sera un grand film, récompensé puis distribué comme il se doit et qu'il fasse suffisamment d'entrées pour rentrer dans ses frais.
Team Tetro, son dernier beau film à mes yeux également, que j'aime vraiment revisiter à l'occasion.
Je signe aussi !! Tetro est un film magnifique.
Pour le retour sur investissement de Megalopolis, ça me parait hélas très improbable. Mais rien ne me ferait plus plaisir que de voir cette démarche très personnelle récompensée.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Apple ou Amazon peuvent s'acheter de l'art si le film va à Cannes, et le laisser sortir en salles comme dernièrement
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
cinephage a écrit : ↑11 avr. 24, 15:47
Pour le retour sur investissement de Megalopolis, ça me parait hélas très improbable.
Je crois que la notion de "retour sur investissement" est totalement étrangère à Coppola quand il fait des films personnels. S'il veut faire des films il a besoin d'argent, s'il veut de l'argent il a ses vignes, ses calculs doivent s'arrêter là
Rockatansky a écrit : ↑11 avr. 24, 16:04
Apple ou Amazon peuvent s'acheter de l'art si le film va à Cannes, et le laisser sortir en salles comme dernièrement
C'est très possible, mais au prix de fabrication, jamais. C'est le bout du monde s'ils l'achètent 20 ou 30 M$. Coppola y restera de sa poche, sauf miracle de la fréquentation (ce qui suppose un gros appui distributeur, déja relativement improbable). Cela dit, un prix aiderait dans tous les cas, c'est certain.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Rockatansky a écrit : ↑11 avr. 24, 16:04
Apple ou Amazon peuvent s'acheter de l'art si le film va à Cannes, et le laisser sortir en salles comme dernièrement
C'est très possible, mais au prix de fabrication, jamais. C'est le bout du monde s'ils l'achètent 20 ou 30 M$. Coppola y restera de sa poche, sauf miracle de la fréquentation (ce qui suppose un gros appui distributeur, déja relativement improbable). Cela dit, un prix aiderait dans tous les cas, c'est certain.
Apple a mis 1 Milliards sur 3 films (Scorsese, Vaughn et Scott) cela reste une possibilité. Je pense quand même qu'il y a des grosses tractations en ce moment à ce sujet
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
cinephage a écrit : ↑11 avr. 24, 16:26C'est très possible, mais au prix de fabrication, jamais. C'est le bout du monde s'ils l'achètent 20 ou 30 M$. Coppola y restera de sa poche, sauf miracle de la fréquentation (ce qui suppose un gros appui distributeur, déja relativement improbable)
Apparemment Coppola est déjà sur un nouveau projet donc c'est plutôt bon signe que l'éventuelle déception commerciale de "Megalopolis" ne l'atteindra pas. Et puis s'il sort tranquillement 120 millions de dollars -si ce budget annoncé est exact- de sa poche j'imagine qu'il a encore beaucoup beaucoup d'argent à côté, il n'est peut-être pas multi milliardaire comme Lucas, Spielberg ou Cameron, mais bon rassurez-vous il ne finira pas SDF si le film se ramasse violemment au box office ou finit direct en video pour Amazon/Apple/Netflix!
tchi-tcha a écrit : ↑11 avr. 24, 15:17Si même l'annonce de Megalopolis en compétition à Cannes ne fait plus rêver les classikiens, la rumeur était donc vraie : le cinéma est mort.
Peut-être que certains n'apprécient pas/plus le cinéaste et/ou ont été déçus par ses précédents films?
Rockatansky a écrit : ↑11 avr. 24, 16:04
Apple ou Amazon peuvent s'acheter de l'art si le film va à Cannes, et le laisser sortir en salles comme dernièrement
Je viens justement de penser à un truc : connaissant la politique de Frémaux, s'il s'avère que Netflix achète le Coppola pour sa plateforme et donc ne le distribue pas en salles...Frémaux serait alors obligé de le retirer de la liste des films en compétition ?
Pour l'instant il n'est pas acheté. Donc si cela devait arriver cela n'arrivera pas avant. Mais c'est pour ça que j'ai cité Apple ou Amazon
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Je me permets de citer ce brillant classikien, qui avait écrit ceci sur le topic Coppola en janvier :
Kiké a écrit : ↑6 janv. 24, 02:38
ça commence à sentir bon
Megalopolis serait prêt à sortir dans quelques mois. Palme d'or 2024, vous l'aurez lu ici en premier
Sinon, tout pareil que Thaddeus, énorme attente pour ce projet hors-norme, même s'il pourrait ne pas rentrer dans ses frais, si le film le mérite, la postérité lui donnera raison, comme c'est le cas pour Apocalypse Now
Par contre je suis encore plus généreux que vous, j'ai un excellent souvenir de Twixt (pas revu depuis la sortie salle), qui revisite les codes du genre pour proposer une histoire touchante sur l'intime et le grand thème de Coppola : le temps.