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Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)

Publié : 5 nov. 20, 15:41
par Jack Griffin
ça y est j'ai trouvé. C'est à 1h35 quand elle évoque Guy Debord...ouf

Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)

Publié : 5 nov. 20, 17:07
par ed
Ma santé mentale te remercie.

Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)

Publié : 5 nov. 20, 17:51
par Major Tom
Ah tout de même. :)

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Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)

Publié : 15 nov. 20, 17:55
par El Dadal
Un peu déçu.
Content d'avoir laissé la hype passer, j'ai regardé ça sans interférences et dans les conditions adéquates, j'étais prêt quoi... Mais non. La faute à une sorte d'évidence, d'étrange sensation de linéarité, de prévisibilité... Pour tout dire, j'avais anticipé le final et la question du point de vue réel de la narration à peu près à mi-parcours, ce qui m'a rendu les 30 dernières minutes assez pénibles, sans compter une baisse d'intérêt dans la mise en scène une fois qu'on pénètre dans les couloirs du lycée, comme certains l'ont relevé ici. C'est dommage parce que les deux séquences en voiture sont parmi ce que j'ai vu de plus fort ces derniers temps, totalement portées par le jeu habité et nuancé des deux interprètes, ainsi qu'un sens du cadre assez bluffant. Subsiste malheureusement une sensation de "tout ça pour ça", chaque pièce venant prendre sa petite place dans une grosse boîte bien rangée.

Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)

Publié : 23 nov. 20, 22:02
par Papus
A chaud, j'ai aussi apprécié les deux séquences en bagnole, très bavardes et assez longues mais loin d'etre ennuyante dans le contenu (découverte de j. Plemmons et j. Buckley, incroyables et qui pourtant m'ont laissé un goût de "sous exploités" dans la mesure où il m'a semblé qu'ils disposaient de nombreux ressorts "d'acting folie" restés dans l'ombre de par la direction scenaristique, ca reste une adaption, un\une autre s'en saisira (ou s'en est deja saisi) certainement pour les mettre en lumière. Hate de les revoir en tout cas) et toute la scène chez les beaux parents, admirablement interprétée par david thewlis et toni collette qui ont fait preuve d'une incroyable aisance à m'installer dans cette ambiance creepy appuyée par la mise en scène tout en finesse de Kaufman digne des classiques du cinéma d'horreur.
Me prenant constamment à contre pied, ou en tout cas ne m'amenant pas où je pensais aller, le phénomène s'est petit à petit estompé et a fini par disparaître lors de cette scène.
"ok ca va rester weirdo jusqu'à la fin et je n'aurais pas le fin mot de l'histoire".
J'ai bien sur pu faire bon nombres de liens tant il y a matière à interpretation, avec beaucoup d'allegories illustrées par la mise en scène (les danseurs de la dernière séquence referme deux casiers dans leur enchaînement// la discussion sur le paysage vide, necessitant d'y faire figurer des humains pour en faire resonner une émotion: déplacement de la camera vers le salon vide, entrée du hors champ des personnages), mais je suis resté dans une suite de raccords symboliques n'aboutissant à aucune conclusion limpide, à l'image de ces longues conversations qui ont énormément mobilisé mes meninges (presque un peu trop me coupant par moments de mon immersion dans le moment present) et je me suis senti un peu floué par Kaufman avec ses argumentations cachées dans le discours de Plemmons et la relativité du temps pour justifier certaines longueurs du film.
En bref je suis un peu resté bloqué dans la tempête (et d'ailleurs je me les suis caillé tout du long (du film)), avec le sentiment de ne pas être parvenu à reellement donner du sens à tous ca, sans que ca m'ait empêché d'apprecier grandement le talent des acteurs, de la mise en scène et de ses trouvailles (cadrages, travaille du son, melange des genres avec même un passage animé ! Ca m'a un tout petit peu fait penser au Congrès d'Ari Folman).
Maintenant si El Dadal tu peux expliciter un peu ce que tu en as compris je suis preneur...

Re: Je veux juste en finir (Charlie Kaufman - 2020)

Publié : 24 nov. 20, 01:08
par cinephage
Pour les anglophones, Vanity Fair donne quelques éléments d'explication, en exploitant notamment le roman dont est adapté le film, et la comédie musicale Oklahoma.
Une lecture éclairante (qui ne résoud pas tout, mais donne beaucoup de pistes de lecture).
https://www.vanityfair.com/hollywood/20 ... k-oklahoma