Passengers (Morten Tyldum - 2016)
Publié : 14 avr. 17, 12:08
Passengers, Morten Tyldum, 2016
Je mets pas l'affiche, trouvant un peu dommage qu'elle spoile une partie du film
Le postulat de départ reste très bon, et le film le déroule dans un premier temps de façon convaincante. J'ai trouvé Chris Pratt vraiment excellent, et j'ignore si c'était volontaire, mais j'ai eu l'agréable impression de voir la gueule de Dick lorsqu'il est au plus bas et se laisse pousser la barbe. Le film est surtout fascinant pour l'excellence de ses décors, et la minitueuse description du fonctionnement entièrement automatisé du vaisseau. Le soin accordé aux détails, les solutions imaginées pour rendre crédible le voyage sont un régal pour l'amateur de SF. Il y a une inspiration kubrickienne évidente, puisque le film propose en quelque sorte un mix entre le Discovery et l'hotel Overlook. Même si la référence visuelle au bar de Shining n'est pas très subtile, les dialogues avec le barman sont un petit bijou d'écriture, nous amenant constamment à nous interroger sur ses éventuels double-sens ou sur le fait que c'est du jargon inconséquent juste bon à répondre au désœuvrement de ses clients (et là aussi Michael Sheen est parfait).
S'il offre son lot de rebondissements surprenants et efficaces, on sent cependant que le film s'est imposé de nombreuses coupes, le rôle fatigué de Larry Fishburne étant un peu commodément évacué. Pour le reste, le film reste à un niveau relativement superficiel, proposant surtout une mise à l'épreuve de ses personnages, avec une dimension romantique que je n'ai pas pour autant trouvée déplaisante.
Je mets pas l'affiche, trouvant un peu dommage qu'elle spoile une partie du film
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Le postulat de départ reste très bon, et le film le déroule dans un premier temps de façon convaincante. J'ai trouvé Chris Pratt vraiment excellent, et j'ignore si c'était volontaire, mais j'ai eu l'agréable impression de voir la gueule de Dick lorsqu'il est au plus bas et se laisse pousser la barbe. Le film est surtout fascinant pour l'excellence de ses décors, et la minitueuse description du fonctionnement entièrement automatisé du vaisseau. Le soin accordé aux détails, les solutions imaginées pour rendre crédible le voyage sont un régal pour l'amateur de SF. Il y a une inspiration kubrickienne évidente, puisque le film propose en quelque sorte un mix entre le Discovery et l'hotel Overlook. Même si la référence visuelle au bar de Shining n'est pas très subtile, les dialogues avec le barman sont un petit bijou d'écriture, nous amenant constamment à nous interroger sur ses éventuels double-sens ou sur le fait que c'est du jargon inconséquent juste bon à répondre au désœuvrement de ses clients (et là aussi Michael Sheen est parfait).
S'il offre son lot de rebondissements surprenants et efficaces, on sent cependant que le film s'est imposé de nombreuses coupes, le rôle fatigué de Larry Fishburne étant un peu commodément évacué. Pour le reste, le film reste à un niveau relativement superficiel, proposant surtout une mise à l'épreuve de ses personnages, avec une dimension romantique que je n'ai pas pour autant trouvée déplaisante.