Simon Wincer
Publié : 10 déc. 16, 10:03
HARLEY DAVIDSON AND THE MARLBORO MAN - Simon Wincer (1991) découverte
Se dégage du film une odeur de tabac froid, le goût d'une bière tiède et cette imagerie de beauf par encore sorti des 80's qui essaye de racoler du coté du succès en video club de Road House (1989). A hauteur de poutre, bien mise en valeur dans un jean serré, Harley Davidson and the Marlboro Man sert son velouté de buddy movie dans un bol redneck pour spectateur con comme un citron se marrant aux blagues les plus cradingues. Aux manettes, pas un branque mais Simon Wincer, bon petit cinéaste B qui voit ici sa carrière s'écrouler sous ses yeux. Il essaye bien de donner un peu de dignité à l'entreprise en faisant ressortir la part westernienne du scénario (lequel pille abondamment Butch Cassidy and the Sundance Kid), en soignant quelques séquences d'action mais vu que tout vise le slip, c'est dur de garder la tête haute. C'est donc moi aussi en baissant la tête que je dois avouer avoir sympathisé avec le métrage, non pour ce qu'il ventait (la bière, les potes, les bécanes), mais parce qu'il s'en foutait. Çà tombait bien, moi aussi. Le cerveau en compote, je doutais de mes capacités à regarder un film un tantinet sérieux et voilà le duo Harley Davidson and the Marlboro Man, une heure trente de connerie pas toujours comestible mais pardonnable aux yeux mornes du spectateur crevé et pervers que j'étais. On est d'accord ce n'est pas bien, mais ça reste plus agréable qu'un doliprane et les visages bousillés par le dope de Mickey Rourke et Don Johnsonn restent de magnifiques reliques du Hollywood Babylone de l'époque.
Se dégage du film une odeur de tabac froid, le goût d'une bière tiède et cette imagerie de beauf par encore sorti des 80's qui essaye de racoler du coté du succès en video club de Road House (1989). A hauteur de poutre, bien mise en valeur dans un jean serré, Harley Davidson and the Marlboro Man sert son velouté de buddy movie dans un bol redneck pour spectateur con comme un citron se marrant aux blagues les plus cradingues. Aux manettes, pas un branque mais Simon Wincer, bon petit cinéaste B qui voit ici sa carrière s'écrouler sous ses yeux. Il essaye bien de donner un peu de dignité à l'entreprise en faisant ressortir la part westernienne du scénario (lequel pille abondamment Butch Cassidy and the Sundance Kid), en soignant quelques séquences d'action mais vu que tout vise le slip, c'est dur de garder la tête haute. C'est donc moi aussi en baissant la tête que je dois avouer avoir sympathisé avec le métrage, non pour ce qu'il ventait (la bière, les potes, les bécanes), mais parce qu'il s'en foutait. Çà tombait bien, moi aussi. Le cerveau en compote, je doutais de mes capacités à regarder un film un tantinet sérieux et voilà le duo Harley Davidson and the Marlboro Man, une heure trente de connerie pas toujours comestible mais pardonnable aux yeux mornes du spectateur crevé et pervers que j'étais. On est d'accord ce n'est pas bien, mais ça reste plus agréable qu'un doliprane et les visages bousillés par le dope de Mickey Rourke et Don Johnsonn restent de magnifiques reliques du Hollywood Babylone de l'époque.