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Re: Le polar français des années 80

Publié : 4 août 18, 16:48
par Jeremy Fox
odelay a écrit :Je ne me souviens pas du tout d'un tel film au ciné avec ces célébrités de l'époque pourtakt ado je suivais de très près les sorties.
Idem ; mais comme le dit joshua, ce doit être un téléfilm.

Re: Le polar français des années 80

Publié : 4 août 18, 16:51
par Major Tom
Vu il y a quelques années, vite oublié. Le casting aidait toutefois à regarder jusqu'au bout, forcément.
De mémoire (je m'efforce à m'en rappeler là), je me souviens juste du cadre montagnard et enneigé qui était intéressant, et d'un manque de surprise dans une intrigue qui tenait sur un bout de papier. Et en effet, ça ressemblait beaucoup à un téléfilm.

Re: Le polar français des années 80

Publié : 4 août 18, 17:36
par cinéfile
Oui, c'est un téléfilm en fait.

Vu hier soir, c'est en effet globalement raté malgré ce casting de dingue. Le cadre montagneux est original mais le déroulement est ultra-poussif et assez peu crédible. Du sous-Chabrol :(

Re: Le polar français des années 80

Publié : 5 août 18, 12:24
par manuma
Je confirme pour le téléfilm FR3. Vu également, et souvenir d'un polar psy d'un ennui sidéral (mais bon, j'étais gamin à l'époque, fallait que ça bouge pour retenir mon attention).

Re: Le polar français des années 80

Publié : 18 sept. 18, 11:01
par mannhunter
Kevin95 a écrit : MESRINE - André Génovès (1984) découverte

Profitant du bordel autour d'une éventuelle production prestigieuse consacrée à Mesrine - le cadavre encore chaud porte de Clignancourt -, le producteur André Génovès glisse en douce sa série B qui tire vers le Z, histoire de ne pas trop faire refroidir la viande. Biopic foireux, complétement à coté de plaque, kitch et monté par un fou furieux rendant la compréhension impossible sans la fiche wiki du gangster sur les genoux. Les comédiens, embauchés en toute hâte, sont tous calamiteux. Nicolas Silberg dans le rôle titre y croit à mort mais rate le personnage en marchant comme un dandy et en déclamant ses répliques comme à la comédie française. On vire au navet mais l'imagerie du polar 80 donne de frêles épaules au projet tandis qu'une poignée de séquences navrantes, lui donnent un cachet nanar. Mesrine qui baffe sa gonz quand il rentre du boulot, "j'ai perdu mon sandwich" ou Papillon au cinéma sont à noter d'une pastille verte. Mais le pompon, LA scène culte à renvoyer le diptyque de Richet à l'école primaire, le fameux testament de l'ennemi public numéro 1. Planqué dans son appart, Jacquot récite un monologue écrit par un enfant de neuf ans pour la fête des pères et se met à danser comme un cochon sur un morceau piquant sans vergogne la musique de Moroder pour Midnight Express. C'est court, mais c'est beau comme tout, à s'en faire décrocher les mâchoires. Le film se regarde comme on lit un vieux Paris-Match chez le dentiste, amusant mais un poil embarrassant. Pas chié, le réal se permet un tacle contre André Cayatte qui évidemment n'avait pas la finesse et la force de Génovès. Impossible de savoir si le film est un ratage inconscient ou une manœuvre cynique pour faire du fric en peu de temps.
Le Travolta du crime, spécialiste de la nitroglycérine, est de retour sur Youtube...




Re: Le polar français des années 80

Publié : 26 avr. 19, 08:54
par mannhunter
Outerlimits a écrit :
Demi-Lune a écrit :Spécial Police (1985) de Michel Vianey, avec Berry, Bouquet et Cottençon ; dans mes souvenirs, un polar parisien bien chiant (avec une cascade sur la Seine) et un Richard Berry, lunettes, blouson en cuir et Smith&Wasson en flic féru d'informatique, non ?
Je confirme ; j'avais été le voir à sa sortie ciné, j'ai failli quitter la salle en cours de visionnage. :o
Je viens de le découvrir et je confirme ça ne casse pas des briques...

Re: Le polar français des années 80

Publié : 8 oct. 19, 14:47
par Addis-Abeba
Fluoglacial a écrit :Derniers polars vus :

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Un assassin qui passe (1981, Michel Vianey)
Richard Berry en psychopathe sexuel, Carole Laure à poil et Trintignant en flic roublard. Pas mal du tout.
Oui un polar qui vaut le coup d'oeil, une Carole Laure inexpressive mais comme d'hab pas avare de ses charmes, un Trintignant un peu fade, mais surtout un richard Berry génial et parfaitement crédible en psychopathe, le film aurait gagné à se concentrer encore plus sur lui, quand il est moins à l'écran comme dans la dernière partie le film est plus terne, moins intéressant.
Fluoglacial a écrit :Image

Une affaire d'hommes (1981, Nicolas Ribowski)
Intrigue policière Claude Brasseur VS. Jean-Louis Trintignant sur fond de cyclo-tourisme, on aura tout vu !
Ben non c'est extrêmement sympa que ca se passe sur fond d'amateurs de cyclisme , ca change, c'est rafraîchissant, le film est d'ailleurs une bonne petite surprise , le duo Brasseur-Trintignant est épatant, et l'intrigue ménage pas mal de surprises.
Le flic campé par Brasseur est assez complexe toujours tiraillé entre devoir et amitié, un polar à la française injustement oublié je trouve :(

Re: Le polar français des années 80

Publié : 8 oct. 19, 16:26
par Kevin95
Addis-Abeba a écrit :Un assassin qui passe (1981, Michel Vianey)
A noter que deux ans après, Michel Vianey réalise l'excellent Un dimanche de flic qu'il est grand temps de sortir de la cave via une édition DVD (BR je n'y crois pas) ou une diffusion télé (et ainsi oublier l'horrible copie du film qui tourne chez les amateurs).
Addis-Abeba a écrit :Une affaire d'hommes (1981, Nicolas Ribowski)
Score très dimanche aprem (traduction, à la cool) de Vladimir Cosma, rarement appelé pour les polars mais qui s'en sort à chaque fois (voir/écouter à la même époque sa musique pour Le Bar du téléphone).
Spoiler (cliquez pour afficher)

Re: Le polar français des années 80

Publié : 9 oct. 19, 08:46
par Addis-Abeba
Kevin95 a écrit : Score très dimanche aprem (traduction, à la cool) de Vladimir Cosma, rarement appelé pour les polars mais qui s'en sort à chaque fois (voir/écouter à la même époque sa musique pour Le Bar du téléphone).
Oui j'ai vu que c'était Cosma au générique de début, mais ca ne m'a absolument pas marqué alors que j’aime bien le monsieur.
Peut-être que ce n'est pas un film pour lui , pour son style de musique.

Re: Le polar français des années 80

Publié : 5 janv. 21, 22:20
par manuderouen
Le 17/02 chez LCJ en DVD

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Re: LKalfne polar français des années 80

Publié : 6 janv. 21, 18:30
par Benoît Castejac
Je sais pas si il a été évoqué ici mais celui dont je ne me lasse pas c'est Rue Barbare.C'est glauque à mort,un casting de second couteau fantastique dont un Kalfon génial en chanteur de Rock cocu et une bonne baston viril pour le finish. Encore aujourd'hui,je trouve Donnadieu flippant en chef de gang.

Re: Le polar français des années 80

Publié : 16 févr. 21, 08:07
par Jeremy Fox
Chronique de Une affaire d'hommes de Nicolas Ribowski

Re: Le polar français des années 80

Publié : 26 févr. 21, 22:01
par Jeremy Fox
manuma a écrit : 1 juil. 12, 16:00 Autrement, j'ai jeté un oeil sur l'extrait de La Balance posté plus haut et, en effet, on dirait bien que ça a méchamment vieilli.
Je le pensais aussi mais franchement pas tant que ça ; malgré pas mal de clichés un polar à l'américaine sacrément efficace et très bien interprété.Bonne surprise.

Re: LKalfne polar français des années 80

Publié : 26 févr. 21, 22:50
par The Eye Of Doom
Benoît Castejac a écrit : 6 janv. 21, 18:30 Je sais pas si il a été évoqué ici mais celui dont je ne me lasse pas c'est Rue Barbare.C'est glauque à mort,un casting de second couteau fantastique dont un Kalfon génial en chanteur de Rock cocu et une bonne baston viril pour le finish. Encore aujourd'hui,je trouve Donnadieu flippant en chef de gang.
C’était l’époque ou le cinema francais adaptait Jim Thompson et David Goodis !

Re: Le polar français des années 80

Publié : 27 févr. 21, 23:29
par Jeremy Fox
Père Jules a écrit : 30 nov. 15, 22:48 Image

Tir groupé (Jean-Claude Missiaen, 1982)

Après Ronde de nuit, deuxième bonne surprise de la part de Missien. Ce film c'est un petit joyau d'anarchisme. Vestimentaire d'abord avec un Lanvin qui ose tout: le combi salopette-chemise à carreaux ou plus classique, le blouson rouge-jaune trois fois trop grand. Référentiel ensuite puisque sont invoqués pêle-mêle Death Wish, Taxi Driver, Orange mécanique avec même le petit clin d'œil à Aldrich qui fait plaisir. L'histoire tient sur un ticket de RER malfamé: une jeune femme (Véronique Janot, avant d'être la star TF1 que tout le monde connait) est tuée dans un train de banlieue par trois voyous et son copain décide de se passer des services de la police pour les buter. De vendeur aux puces à vengeur, il n'y a qu'un pas, Lanvin s'achète un flingue. Résultat: moins de 90 minutes d'un film nerveux, quasi-apocalyptique dans sa vision des bas-fonds parisiens du début des 80's, qui tient plus la route qu'envisagé avec une distribution pas dégueu. Bonne pioche.
Je pensais que tu exagérais et bien non : un polar aussi brutal que romantique supporté par une superbe BO jazzy de Hubert Rostaing, une mise en scène classe, une photo chiadée et un casting en or, Lanvin en tête. Très bonne surprise !