Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Publié : 11 déc. 10, 00:37
Black Swan de Darren Aronofsky

Bon vous prenez le Polanski de Répulsion/Le Locataire pour le côté psychotique et schizo, le Satoshi Kon de Perfect Blue (que Aronofsky citait déjà dans Requieme for a dream pour le plan ou Jennifer Connelly hurle en silence sous l'eau de sa baignoire) pour la perte de repères et en cauchemar et réalité et Les Chaussons Rouges de Powell/Pressburger pour le mariage de l'intrigue et celle du Lac des Cygnes avec extension figurée sur scène. En plus de ça Aronofsky approfondi les thèmes de The Fountain et The Wrestler (et même Requiem et Pi en fait) où des personnages n'existent plus que pour une quête spirituelle, humaine, scientifique où ici artistique et se poussent dans les dernier retranchements mentaux et physiques pour y parvenir. Une belle métaphore sur la quête d'absolu de l'artiste quel qu'il soit, Nathalie Portman est absolument incroyable (si elle n'a pas l'Oscar cette cérémonie ne sert définitivement à rien), la mise en scène de Aronofsky prodigieuse d'idée, la dernière demi heure et surtout les dernières séquences sur scène sont grandioses. Bref ça tue mais grave peut être le meilleur Aronofsky. Et magnifique score de Mansell comme souvent ralenti accélère, déforme, réorchestre la musique du Lac des Cygne pour l'adapter constamment à la tonalité de l'intrigue, ceci ajouté à ses propres compositions originales excellentes. 6/6

Bon vous prenez le Polanski de Répulsion/Le Locataire pour le côté psychotique et schizo, le Satoshi Kon de Perfect Blue (que Aronofsky citait déjà dans Requieme for a dream pour le plan ou Jennifer Connelly hurle en silence sous l'eau de sa baignoire) pour la perte de repères et en cauchemar et réalité et Les Chaussons Rouges de Powell/Pressburger pour le mariage de l'intrigue et celle du Lac des Cygnes avec extension figurée sur scène. En plus de ça Aronofsky approfondi les thèmes de The Fountain et The Wrestler (et même Requiem et Pi en fait) où des personnages n'existent plus que pour une quête spirituelle, humaine, scientifique où ici artistique et se poussent dans les dernier retranchements mentaux et physiques pour y parvenir. Une belle métaphore sur la quête d'absolu de l'artiste quel qu'il soit, Nathalie Portman est absolument incroyable (si elle n'a pas l'Oscar cette cérémonie ne sert définitivement à rien), la mise en scène de Aronofsky prodigieuse d'idée, la dernière demi heure et surtout les dernières séquences sur scène sont grandioses. Bref ça tue mais grave peut être le meilleur Aronofsky. Et magnifique score de Mansell comme souvent ralenti accélère, déforme, réorchestre la musique du Lac des Cygne pour l'adapter constamment à la tonalité de l'intrigue, ceci ajouté à ses propres compositions originales excellentes. 6/6