Jack Carter a écrit :sinon, meme quand le debut d'une serie me rebute, j'essaye d'aller au bout de la saison (sinon, je serai passé à coté de The Wire ou il m'avait fallu 4-5 episodesdans la premiere saison pour rentrer dedans et gouter au bonheur de 5 saisons de ce qui reste ma serie préféré), c'est apres que je me decide à poursuivre ou pas, je ne vois pas comment on peut juger une serie sur 2 episodes...
Pendant un bon moment, je faisais comme toi : voir l'intégralité d'une saison avant de savoir si oui, ou non, j'allais continuer. Aujourd'hui, étant donné que je regarde systématiquement toutes les nouveautés américaines, la plupart des anglaises et françaises, ce n'est plus possible. Ou alors, il faut que je trouve la formule du temps compressible !
Alors maintenant, je fonctionne par stade.
- Pilot.
- Trois ou cinq épisodes.
- Saison.
A chacun de ces stades s'imposent une réflexion sur le potentiel de la série. Parce que certains programmes méritent que l'on se force un peu (récemment, la sitcom Traffic Light qui, après deux épisodes épouvantables, s'avère une comédie rafraîchissante).
Et pour rebondir sur le sujet du topic, Rubicon fait partie de ces séries qui se dévoilent très peu au début et peut rebuter. Cependant, elle possède un caractère atypique qui complique un peu la tâche lorsque l'on cherche à motiver sa vision (ou persévérer comme dans ton cas, AtCloseRange). Tout ce que je pourrai dire, c'est que son récit est bien moins cryptique qu'il n'y paraît au début. On n'est moins dans une
nébuleuse conspirationniste aux ramifications extrêmes que l'on a pu voir dans X-Files (avec sa tendance gigogne), que dans une intrigue beaucoup plus simple (il est même très aisé de la résumer, ce qui est beaucoup moins évident pour X-Files). Cette simplicité a posteriori parvient à éviter les attaques du genre "la série essaie de compliquer son propos de façon artificiel". Si Rubicon n'évite pas un léger flottement autour des épisodes deux et trois (qui s'explique par le passage de relais entre le créateur initial (pilot) et le showrunner suivant), elle s'avère passionnante au fil de son récit. Mais je peux comprendre que l'on se sente étranger, c'est une série exigeante (attention, aucune connotation péjorative derrière ce terme) qui offre beaucoup si l'on pénètre son univers.
Là où je te trouve très dur, AtCloseRange, c'est sur le casting. James Badge Dale (vu dans Pacific, récemment) est très bon, mais surtout Dallas Roberts (le frère d'Alicia dans The Good Wife) et Michael Cristofer sont impériaux ! J'aurai peut-être plus de réserve (et encore, c'est pour chipoter) sur la distribution féminine.