Dvdclassik : cinéma et DVD

O'Malley a écrit : et La rose et la flèche de Richard Lester qui a été une belle redécouverte...Une réflexion troublante sur le temps qui passe, l'amour, la mort, la loyauté, les désillisions...Un film riche en thèmes et en émotion, doté d'une mise en scène très inspirée de Richard Lester (magnifique utilisation des paysages) et soutenue par une superbe musique mélancolique de John Barry...En tout cas, deux films dont le ton et la personnalité restent durablement dans la tête...

redecouvert à l'instant sur cineclassic, je signe tes propos, superbe copie proposée par Classic d'ailleurs

8,5/10

fatalitas a écrit :

O'Malley a écrit : et La rose et la flèche de Richard Lester qui a été une belle redécouverte...Une réflexion troublante sur le temps qui passe, l'amour, la mort, la loyauté, les désillisions...Un film riche en thèmes et en émotion, doté d'une mise en scène très inspirée de Richard Lester (magnifique utilisation des paysages) et soutenue par une superbe musique mélancolique de John Barry...En tout cas, deux films dont le ton et la personnalité restent durablement dans la tête...

redecouvert à l'instant sur cineclassic, je signe tes propos, superbe copie proposée par Classic d'ailleurs

8,5/10

Le meilleur Robin Hood du cinéma

Robin and Marian (La rose et la flèche) de Richard Lester (1976)



Un joli film, avec un Robin et une Marianne tout deux vieillissants. On est loin du film de Curtiz et du bondissant Errol Flynn. Ici, c'est donc un vieux Robin, un prince des voleurs fatigué qu'interprète Sean Connery. Le film va à son rythme, donc. Je ne m'y attendais pas, mais le duel final n'en est que plus tendu, très bien fait. Et la fin émouvante... La relation entre les trois personnages principaux (avec Petit Jean) est vraiment touchante. 3 personnages intéressants. Le superbe Sean Connery et la toujours radieuse Audrey Hepburn forment un très beau couple.

Tu viens de me donner envie toi... moi qui pensait qui pensait que la plus jolie Marianne avait été Olivia de Havilland...

Audrey...

someone1600 a écrit :Tu viens de me donner envie toi... moi qui pensait qui pensait que la plus jolie Marianne avait été Olivia de Havilland...

Audrey...

Olivia de Havilland est très belle, mais quand c'est Audrey qui est en face...

k-chan a écrit : Robin and Marian (La rose et la flèche) de Richard Lester (1976)

Un film que j'aime beaucoup, qui marie gracieusement les romances fanées entre les trois personnages principaux, le désenchantement et la lassitude procurés par trop de croisades, et n'oublie pas de poser un regard d'humour tendre sur ces héros légendaires perclus de rhumatismes tout aussi épiques.

Le sourire triste d'Audrey me donne chaque fois envie de pleurer...

k-chan a écrit :*Robin and Marian (La rose et la flèche) de Richard Lester (1976)

Un joli film, avec un Robin et une Marianne tout deux vieillissants. On est loin du film de Curtiz et du bondissant Errol Flynn. Ici, c'est donc un vieux Robin, un prince des voleurs fatigué qu'interprète Sean Connery. Le film va à son rythme, donc. Je ne m'y attendais pas, mais le duel final n'en est que plus tendu, très bien fait. Et la fin émouvante... La relation entre les trois personnages principaux (avec Petit Jean) est vraiment touchante. 3 personnages intéressants. Le superbe Sean Connery et la toujours radieuse Audrey Hepburn forment un très beau couple.

Le film avait un peu déçu mes attentes, souffrant un peu de son manque de moyens, mais c'est vrai que quand j'y repense aujourd'hui je lui conserve beaucoup de sympathie. Je pense vraiment que ce qui le rend inoubliable, c'est ce final assez osé et franchement bouleversant.

Avec une fois de plus une partition superbe de John Barry qui renforce l'aspect mélancolique et nostalgique du film. Il y a aussi un très beau combat entre Robert Shaw et Sean Connery.

La rose et la flèche.
Trés beau moment entre l'humour ( pince sans rire ) et la mélancolie poignante. C'est sur que le scenario excellent qui raconte la suite de robin des bois 20 ans après l'histoire "officiel" a de quoi offrir bons nombres de scènes généreuses.
Richard Lester ne s'en prive pas et jouer beaucoup avec la complicité du spectateur pour des passages oscillant donc entre le clin d'oeil ( l'assaut et l'évasion de la forteresse revisitée, Robin et ses camarades ) et lucidité sur la psychologie des personnages ( marianne au Couvent, Robin immature ).
les acteurs - excellents - jouent sur les 2 registres avec une complicité jubilatoire. Audrey Hebpurn est toujours autant délicieuse. Embarassed

En revanche, je ne sais pas si celà est voulu ou, mais l'aspect réduit du budget et de la reconstitution rappellent beaucoup l'aspect moyen-âgeux de Sacrée Graal.

Mais ce qui reste le plus en mémoire sont les scènes entre Robin et Marianne, surtout la fin, terriblement romantique et belle.

bruce randylan a écrit :La rose et la flèche.
La aussi trés beau moment entre l'humour ( pince sans rire ) et la mélancolie poignante. C'est sur que le scenario excellent qui raconte la suite de robin des bois 20 ans après l'histoire "officiel" a de quoi offrir bons nombres de scènes généreuses.
Richard Lester ne s'en prive pas et jouer beaucoup avec la complicité du spectateur pour des passages oscillant donc entre le clin d'oeil ( l'assaut et l'évasion de la forteresse revisitée, Robin et ses camarades ) et lucidité sur la psychologie des personnages ( marianne au Couvent, Robin immature ).
les acteurs - excellents - jouent sur les 2 registres avec une complicité jubilatoire. Audrey Hebpurn est toujours autant délicieuse.
En revanche, je ne sais pas si celà est voulu ou, mais l'aspect réduit du budget et de la reconstitution rappellent beaucoup l'aspect moyen-âgeux de Sacrée Graal.

Mais ce qui reste le plus en mémoire sont les scènes entre Robin et Marianne, surtout la fin, terriblement romantique et belle.

Oh la la, qu'est-ce qu'il est beau le couple Hepburn-Connery. Cette scène où elle lui demande si il la trouve encore belle... Et la scène qui suit, dans les blés... Ou quand elle lui apprend

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qu'elle a essayé de se suicider après son départ.

Mais je retiendrai aussi la scène entre Marianne et Petit Jean, un sommet d'émotion pour moi,

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quand Petit Jean fait comprendre à Marianne que bien loin de la détester, il l'a aimé passionnément.

Très très envie de revoir ce film, c'est un bijou.

La rose et la flèche (Robin and Marian - Richard Lester, 1976)
Bien que peu amateur de la figure Robin des Bois, cette approche désabusée m'a bien plu. Il y a ici un sentiment de "fin de mythe" latent - du Robin âgé et dégarni, au Shérif de Nottingham las et aussi rouillé que son vieil adverse, en passant par un Richard Coeur de Lion peu reluisant et une Marianne meurtrie - qui compense les faiblesses que compte le film. La rose et la flèche n'a pas toujours très bien vielli dans la mesure où, à l'image le budget paraît bien faible (quelques figurants seulement lors du siège du château de Châlus par exemple : la comparaison avec le récent film de Scott fait mal) et où Lester a quelque mal à insuffler une tonalité véritablement épique à ses scènes de combat. En revanche, la mélancolie qui émane de cette relecture intelligente et subtile d'une icône vieillissante mais entêtée par son passé glorieux, relecture trouvant dans sa conclusion une issue tout à fait surprenante et émouvante, ainsi que le prestigieux casting (Sean Connery, Audrey Hepburn - tous deux superbes -, Robert Shaw, Nicol Williamson, Richard Harris, Ian Holm... et même une apparition de la jeune Victoria Abril !), sont à louer. J'insiste à ce titre sur la relation Robin-Marianne, évidemment nerf du film, que le scénariste James Goldman ont su rendre tout à la fois romantique et sans mièvrerie aucune - bien au contraire. Un film intéressant et délicat, guère satisfaisant à mes yeux en tant que film d'aventures, mais proposant une romance amère et grave (dont l'absence de pathos est à féliciter : voir à ce titre, par exemple, la révélation de la tentative de suicide de Marianne) qui fait tout son charme. Le contexte récent y étant propice, allons-y de notre petite comparaison : le film de Lester est plus réussi et audacieux dans son approche que l'insipide film de Ridley Scott. Etaler l'argent à l'écran ne fait pas tout ; encore faut-il un bon scénario...

La rose et la flèche (Lester)

Un beau film malgré des maladresses. Le manque de moyens peut parfois prêter à sourire, et Lester manque d'assurance lorsqu'il cherche un ton trop léger ou forcé (l'ouverture à Châlus avec Richard Coeur De Lion, les retrouvailles de Robin et Marianne). Mais dès que la mise en scène laisse la place à l'intime, à une certaine gravité, le propos trouve sa cohérence et exprime une belle ambition. Le poids de l'usure du temps, les regrets, la vieillesse, la lassitude, sont évoqués avec grâce, portés par une poésie douloureuse. Hésitant entre fierté et amertume. Car le passé révolu ne laisse guère de répit, force l'émotion à se dévoiler et bouscule les protagonistes. Lester trouve un équilibre entre instants suspendus et l'éclat d'une violence (le duel entre Robin et le shériff, pathétique et désespéré).
Sean Connery et Audrey Hepburn forment un couple particulièrement touchant, chacun révélant le souvenir d'un idéal déchu, confronté à sa propre finitude. Leur jeu dévoile une sérénité élégiaque, jusqu'au troublant envol final.

Excellente surprise pour ma part !
Le film m'a fait en premier lieu l'impression d'un ovni ne sachant pas trop sur quelle planète se poser avec ces changements de tons (même genre d'impression lors de Missouri Breaks).
J'ai d'abord cru à une ambiance se rapprochant du Macbeth de Polanski, pour ensuite me demander si je n'étais pas plutôt dans une parodie signée Mel Brooks, voyez le genre de yo-yo grand écart.
Et Robin de retour à Sherwood, j'ai oublié ce qu'il fallait que j'en pense et me suis complètement laissé aller.
J'ai été des lors pris d'admiration pour cette écriture tout en subtilité et en nuance, me rendant compte du crescendo qui s'était insidieusement opéré, appuyée par la douce musique remplie d'émotion et de nostalgie de Barry, la photo de Watkin, et les interprétations excellentes de S.Connery et A.Hepburn, sans oublier l'entièreté des seconds rôles, mention spéciale pour Robert Shaw.
Ca faisait un moment que les larmichettes n'avaient pas coulé, mais sur le monologue final d'Hepburn j'ai pas pu ni voulu les retenir.
C'est beau, plein de tendresse (de Robin à Marianne mais surtout de Lester vis a vis de ses personnages) et j'y reviendrais sans doute.

Papus a écrit : ↑4 janv. 21, 21:45 Excellente surprise pour ma part !
Le film m'a fait en premier lieu l'impression d'un ovni ne sachant pas trop sur quelle planète se poser avec ces changements de tons (même genre d'impression lors de Missouri Breaks).
J'ai d'abord cru à une ambiance se rapprochant du Macbeth de Polanski, pour ensuite me demander si je n'étais pas plutôt dans une parodie signée Mel Brooks, voyez le genre de yo-yo grand écart.
Et Robin de retour à Sherwood, j'ai oublié ce qu'il fallait que j'en pense et me suis complètement laissé aller.
J'ai été des lors pris d'admiration pour cette écriture tout en subtilité et en nuance, me rendant compte du crescendo qui s'était insidieusement opéré, appuyée par la douce musique remplie d'émotion et de nostalgie de Barry, la photo de Watkin, et les interprétations excellentes de S.Connery et A.Hepburn, sans oublier l'entièreté des seconds rôles, mention spéciale pour Robert Shaw.
Ca faisait un moment que les larmichettes n'avaient pas coulé, mais sur le monologue final d'Hepburn j'ai pas pu ni voulu les retenir.
C'est beau, plein de tendresse (de Robin à Marianne mais surtout de Lester vis a vis de ses personnages) et j'y reviendrais sans doute.

Tiens je suis content de trouver un interlocuteur pour qui c'est tout frais!
Je suis de ton avis et j'ai toujours pensé que c'était le meilleur film de Richard Lester (il faudrait que je voie Petulia).

A part tout cela, une question quand même : tu ne trouves pas que,

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lorsque Robin réalise à la fin qu'il a été empoisonné et qu'il appelle Petit Jean au secours, ce dernier met incroyablement des plombes à débouler alors qu'il n'était posté qu'à l'entrée de l'abbaye. L'hypothèse d'un copain de 3ème à qui j'avais montré ce film en VHS était que le mec s'était pris les pieds dans le potager

C'est pas bien méchant mais ça m'a toujours fait rire.

Alexandre Angel a écrit : ↑5 janv. 21, 12:37
Je suis de ton avis et j'ai toujours pensé que c'était le meilleur film de Richard Lester (il faudrait que je voie Petulia).

Un que j'adore alors que je n'en attendais rien