Dvdclassik : cinéma et DVD

A quelques encablures de son centenaire, le réalisateur Joseph Pevney (né le 15 septembre 1911) a tiré sa révérence dans son domicile de Palm Springs le 18 mai dernier.

Sans doute, laissera-t-il un souvenir plus ému dans la communauté des "trekkers" (14 épisodes de la première série à son actif, dont le classique City on the Edge of Forever) que dans celle des cinéphiles.

Avant d'aligner les réalisations dans les années cinquante (26!), Pevney fut acteur; d'abord sur les planches, puis sur l'écran à partir de 1946, notamment dans Body and Soul de Robert Rossen (rôle de Shorty Pulaski).

Une fois installé derrière la caméra, il ne se soucia guère de faire preuve d'un talent qui lui faisait à l'évidence défaut. Serviteur attitré de Jeff Chandler pour le compte du studio Universal, il passera sans inspiration particulière d'un genre à l'autre. Pour autant, sa filmographie sans éclat n'en est pas moins constellée de stars (Frank Sinatra, Cyd Charisse, Rock Hudson, Tony Curtis, James Cagney), et les amateurs du genre semblent concevoir quelque indulgence à l'endroit de The Strange Door réunissant Charles Laughton et Boris Karloff.

Quant à sa fastidieuse biographie de Lon Chaney, Man of aThousand Faces, elle doit surtout faire illusion auprès de ceux qui ne l'ont pas vue.

A partir de 1961, Pevney va devenir un véritable stakhanoviste du petit écran (Wagon Train, Bewitched, The Munsters, Mission: Impossible, The Virginian, Bonanza, Emergency!, Fantasy Island, The Incredible Hulk, The Rockford Files, etc...), pour finalement prendre sa retraite au milieu des années quatre-vingt.



Filmographie

Connait pas, mais RIP quand meme.

Idem que Someone ... R.I.P.

Bonne idée d'avoir donné sa filmo.S'il est vrai que Pevney fut un réalisateur sans génie,il savait au moins choisir ses actrices.Excusez du peu,mais un monsieur qui a fait tourner Rhonda Fleming,Arlène Dahl,Virginia Mayo,
Mamie Van Doren,Jane Russell,Julie Adams,Cyd Charisse...a droit à quelque considération.

Il a aussi dirigé pas mal de STAR TREK apparemment.

frédéric a écrit :Il a aussi dirigé pas mal de STAR TREK apparemment.

C'est un de ceux qui, de la série originale, en a réalisé le plus.

Il n'en doit plus en rester bcp des réalisateurs de l'époque des studios. Son décès en est d'autant plus emblématique.

Je me souviens d'une sympatique série B d'aventures exotiques : La légion du Sahara (1953) avec Alan Ladd aux couleurs chatoyantes et au rythme alerte, typique des productions Universal d'alors dont Pevney était l'un des réalisateurs attitrés.

On peut le voir jouer notamment dans Thieves' highway de Jules Dassin

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Il joue le camionneur qui accepte de ramasser les pommes du partenaire de Richard Conte apres l'accident de camion. Personnage assez antipathique dans ce film je dois reconnaitre

Randolph Carter a écrit :Bonne idée d'avoir donné sa filmo.S'il est vrai que Pevney fut un réalisateur sans génie,il savait au moins choisir ses actrices.Excusez du peu,mais un monsieur qui a fait tourner Rhonda Fleming,Arlène Dahl,Virginia Mayo,
Mamie Van Doren,Jane Russell,Julie Adams,Cyd Charisse...a droit à quelque considération.

Ben ce sont pluyôt des Sex Symbol que de de grandes actrices non ?

Sinon il a dirigé aussi Loretta Young et Joan Crawford sauf erreur

francesco a écrit :

Randolph Carter a écrit :Excusez du peu,mais un monsieur qui a fait tourner Rhonda Fleming,Arlène Dahl,Virginia Mayo,
Mamie Van Doren,Jane Russell,Julie Adams,Cyd Charisse...a droit à quelque considération.

Ben ce sont pluyôt des Sex Symbol que de de grandes actrices non ?

Sinon il a dirigé aussi Loretta Young et Joan Crawford sauf erreur

Et d'aprés toi,un Sex Symbol est synonyme de grosse gourdasse incapable de jouer la comédie?Consulte un peu la filmo des actrices citées et je suis sûr que ton appréciation sera plus nuancée.Mais je t'accorde que la belle Mamie Van Doren n'a laissé de bons souvenirs que dans la mémoire de quelques obsédés dont je me réjouis de faire partie.

En fait je réagissais surtout au fait que tu citais plein de femmes connues pour leur physique et que tu passais sous silence d'autres actrices aussi intéressantes, sinon plus, mais moins "glamour"qui ont aussi tourné avec lui.
Cela dit c'est vrai que je ne suis pas souvent impressionné par l'interprétation des dames que tu cites (mais je connais assez mal les films de "genre" dans lesquels une Julie Adams, une Mamie Van Doren, voire une Mayo, Fleming ou Dahl se sont pas mal illustrées, donc je ne suis pas un bon juge )
Ca confirme peut-être simplement que Pevney aimait le même type de femmes que toi

Lord Henry a écrit : Une fois installé derrière la caméra, il ne se soucia guère de faire preuve d'un talent qui lui faisait à l'évidence défaut.

Au vu de son film à plus gros budget, c'est clairement démontré. Dans Brisants humains (Away All Boats), outre une mise en scène indigente se contentant d'aligner des plans les uns à la suite des autres sans aucune idée ni rythme, Pevney ne se donne même pas la peine de diriger ses acteurs qui se révèlent tous d'une rare fadeur... Même Jeff Chandler est loin de faire des étincelles dans ce film de guerre peu spectaculaire ; ça ne serait pas grave si nous éprouvions de la sympathie pour l'équipage mais tout le côté chronique, voire documentaire, fait preuve du même manque de conviction, de passion ou tout simplement de rigueur. Alignement de clichés (oh le ridicule flashback avec Julia Adams !), Le film de Pevney est extrêmement paresseux, sans intérêt et au final sacrément ennuyeux.

Aujourd'hui sur DVDClassik, mise en ligne du DVD du film le plus "célèbre" réalisé par Joseph Pevney. Il s'agit bien sûr de Man of a Thousand Faces (1957), la biographie du grand Lon Chaney, interprété ici par l'inusable James Cagney. Serez-vous d'accord avec la chronique rédigée par sieur Kaplan ?

L'Homme aux mille visages

La chronique de Kaplan sur "L'homme aux mille visages" oublie de mentionner l'effroyable jeu de Dorothy Malone dans le rôle de la première épouse de Chaney. L'actrice, qui n'a jamais été connue pour la nuance de ses interprétations, y fait un numéro qui devrait être étudié de près (ou de loin) par tous les étudiants en art dramatique qui ne savent pas encore ce que "surjouage" veut dire. Dans le genre de la grosse production de studio, je ne suis pas loin de penser que Miss Malone y a décroché, avec son interprétation outrancière, la timbale. On la regarde éberlué et puis... il vaut mieux en rire.

Tom Peeping a écrit :La chronique de Kaplan sur "L'homme aux mille visages" oublie de mentionner l'effroyable jeu de Dorothy Malone dans le rôle de la première épouse de Chaney.

D'habitude je suis sensible à ce genre de choses, mais ici ça ne m'a pas choqué plus que cela. Je l'ai trouvé pas mal dans son rôle de femme totalement névrosée. Voici la raison pour laquelle je n'ai pas mentionné ce point