Masahiro Shinoda

[Duane Jones]

Mais ceux qui se laisseront emporter ne regretteront pas l'expérience...

Je suis passé à côté de ce Himiko. Je l'avais trouvé très hermétique même si la fin est géniale.

[gnome]

Mais ceux qui se laisseront emporter ne regretteront pas l'expérience...

Je suis passé à côté de ce Himiko. Je l'avais trouvé très hermétique même si la fin est géniale.

Je n'ai eu aucun problème pour rentrer dans le film, mais je suis habitué avec une certaine théâtralité japonaise. Après, je comprends aisément que le film déconcerte...

[Duane Jones]

je suis habitué avec une certaine théâtralité japonaise.

Moi aussi mais c'était trop pour moi. J'ai eu du mal à m'impliquer. La reconstitution n'est vraiment pas terrible mais c'est sûrement fait exprès. Je le reverrai tout de même, j'enchaînais peut-être trop les Shinoda au moment du visionnage. Et puis de toute façon un film avec Shima Iwashita ne peut pas être entièrement mauvais...

[Duane Jones]

Spy Sorge (2003)
Dernier film de Shinoda et peut-être son plus mauvais. Vraiment dommage que ce cinéaste finisse sa carrière sur ce film. Spy Sorge narre l'histoire de l'espion, Richard Sorge, durant la Seconde Guerre mondiale. Journaliste allemand installé au Japon, communiste convaincu (mais aussi pacifiste) qui intègre le parti nazi pour le compte de l'URSS.

Première chose qui ne fonctionne pas, la direction d'acteurs. Les personnages allemands sont joués par des allemands... et des anglais. Tout le monde joue en anglais avec son propre accent. Le fameux espion allemand, joué avec panache par Iain Glen, arbore un accent anglais. Tandis que le responsable du parti nazi au Japon, joué par Ulrich Mühe, parle donc anglais mais avec un accent allemand. Le genre de détail qui m'exaspère. En dehors de ces 2 acteurs, le reste du casting occidental est vraiment à la peine. Hélas la plupart des acteurs japonais ne remontent pas le niveau, Masahiro Motoki est d'une raideur terrible. Autre problème, la réalisation insipide (un comble pour Shinoda), très illustrative, accompagnée de CGI pas fameux pour certains décors. Mais il me semble que le plus grand malheur reste son rythme mal maîtrisé. Spy Sorge est une fresque historique de 3 heures quasiment sans temps mort. Les séquences s'enchaînent non stop, on ne cesse de parler, de parler. Ce qui est très fatigant à force. Bien sûr, Shinoda voulait montrer l'urgence de Richard Sorge a essayé d'arrêter la guerre mais ça ne marche pas.

On sent chez le cinéaste le besoin de réaliser un film somme, lui qui n'a cessé de revenir sur l'histoire de son pays. Une belle déception alors que l'histoire de Richard Sorge est passionnante de bout en bout.

[Jeremy Fox]

Gonza le lancier chroniqué par Justin.

[Duane Jones]

Gonza le lancier chroniqué par Justin.

Excellente critique et analyse, comme d'hab'.