Barton Fink (Joel & Ethan Coen - 1991)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- David O. Selznick
- Messages : 14811
- Inscription : 13 août 03, 12:52
- Localisation : Hong Kong, California
- Contact :
Barton Fink (Joel & Ethan Coen - 1991)
Barton Fink, Coen Bros.
Vu sur la fraîche pelouse de La Villette.
éventuels spoilers. Que dire sur ce film. Une des visions les plus jubilatoires du fonctionnement d'Hollywood, avec ces écrivains embauchés en tant que scénaristes, davantage pour le buzz qui court autour de leur nom que pour leur talent, cet terrifiant sosie plus vraie que nature de Louis B. Mayer, les modes de production des séries B, de New York à Los Angeles, . Mais aussi une vraie approche de l'angoisse de la page blanche, de l'irruption de la fiction dans l'imaginaire de l'artiste, cette chambre d'hôtel avec ses bruits et ses canalisations qui n'est rien d'autre que la tête du pauvre Barton. Et ce final complètement fantasmagorique, où toute la réalité a été contaminée par le délire du créateur.
Visuellement sublime (photographie signée Roger Deakins), caméra aérienne, score extrêmement sobre et profond de Carter Burwell, généreuse composition de John Goodman, très belle amitié entre lui et Turturro. A certains égards, le film m'a fait penser à Adaptation et Swiming pool, dans le genre écrivains en panne d'inspiration et qui cèdent aux tentations du romanesque pour mettre un peu de piment dans leur propre vie qu'ils finissent par confondre avec leur oeuvre.
En voilà un qui n'a pas volé sa palme. Pas mon préféré des frères Coen, mais quand même parmi leurs plus grandes réussites. Content !
Vu sur la fraîche pelouse de La Villette.
éventuels spoilers. Que dire sur ce film. Une des visions les plus jubilatoires du fonctionnement d'Hollywood, avec ces écrivains embauchés en tant que scénaristes, davantage pour le buzz qui court autour de leur nom que pour leur talent, cet terrifiant sosie plus vraie que nature de Louis B. Mayer, les modes de production des séries B, de New York à Los Angeles, . Mais aussi une vraie approche de l'angoisse de la page blanche, de l'irruption de la fiction dans l'imaginaire de l'artiste, cette chambre d'hôtel avec ses bruits et ses canalisations qui n'est rien d'autre que la tête du pauvre Barton. Et ce final complètement fantasmagorique, où toute la réalité a été contaminée par le délire du créateur.
Visuellement sublime (photographie signée Roger Deakins), caméra aérienne, score extrêmement sobre et profond de Carter Burwell, généreuse composition de John Goodman, très belle amitié entre lui et Turturro. A certains égards, le film m'a fait penser à Adaptation et Swiming pool, dans le genre écrivains en panne d'inspiration et qui cèdent aux tentations du romanesque pour mettre un peu de piment dans leur propre vie qu'ils finissent par confondre avec leur oeuvre.
En voilà un qui n'a pas volé sa palme. Pas mon préféré des frères Coen, mais quand même parmi leurs plus grandes réussites. Content !
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
- MJ
- Conseiller conjugal
- Messages : 12484
- Inscription : 17 mai 05, 19:59
- Localisation : Chez Carlotta
Barton Fink (Joel et Ethan Coen, 1991)
New-York, 1941. Barton Fink, jeune dramaturge, rencontre le succès grâce à une de ses pièces. Hollywood s'intéresse à lui et arrivé sur place un producteur (Jack Lipnick) le charge d'écrire un scénario pour un film de catch. Fink va découvrir les mystères d'Hollywood, l'angoisse de la page blanche et un étrange voisin qui lui révèlera quelques secrets sur l'art de l'existence.
Chez les Coen on a les mauvais films, les moyens, beaucoup d'oeuvres creuses qui ne résonnent qu'en artifice, les sous-estimés (au hasard, The Man Who Wasn't There), l'un des scénarios les plus impressionants de ces vingts dernières années (Miller's Crossing), une oeuvre d'une émotion et d'une humanité à redécouvrir sans cesse (Fargo) et Barton Fink.. le chef-d'oeuvre.
Réflexion désenchantée sur l'état du cinéma et les affres de la création artistique, Barton Fink est un film étrange, drôle et effrayant remplit de la simple angoisse d'exister. Que ce soit dans son rapport aux autres (les studios, l'écrivain W.P Mayhew) ou à lui-même (tout ce qui se passe dans ce mystérieux hôtel où l'on reste "pour un jour ou pour une vie"), Barton est un être déphasé, perdu, incapable de se définir, de trouver une place dans un univers qui ne tend qu'à son exploitation.
Il s'agit en somme d'un film-cerveau qui ramène autant à Shining (l'hôtel, la page blanche) qu'au Locataire de Roman Polanski (rien d'étonnant d'ailleurs que ce dernier lui ait décérné trois prix dont la Palme d'Or, lors de son passage à Cannes). On pense aussi au Festin Nu de Cronenberg, où la divine Judy Davis sévit toujours, -
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Jamais les frères Coen ne sont allé aussi loin visuellement, à tel point que le film menace bien souvent de basculer dans le plus pur exercice de style. Le travelling d'ouverture ou encore celui terminant au coeur même de la machine à écrire, les plongées incroyables sur Barton cherchant despérément l'inspiration, l'hôtel en feu de la fin. Un tour de force magistral. Mais c'est pourtant par une écriture diabolique, et une direction d'acteurs sans failles que le film s'impose là, comme référence du genre. John Turturro, John Goodman, Tony Shaloub, Michael Lerner, Steve Buscemi, et j'en passe et des meilleures, les deux trublions savent résolument s'entourer.
La conclusion ne laisse aucun doute sur la décrépitude du cinéma, l'immonde mirage hollywoodien, le cauchemar se fait bien réel et est bien plus tragique que toutes les horreurs qui l'ont précédé. Après l'ultime humiliation, le personnage passera définitivement de l'autre côté de la barrière (à moins qu'il ne soit enfin dans la réalité?), dans une scène représentant la profusion artistique tant recherchée, toujours artificielle, désormais faite chaîr. Lui, une femme, la mer. Quand Barton, arrive de New-York à Hollywood, un fondu sur cet océan nous introduit dans son nouveau monde, illusion d'une création tout bonnement impossible et qui de toute façon serait rejetée par le système si elle advenait.
Barton Fink est une victime de l'absurde, mais il n'en est pas pour autant irréprochable. Il se cloître, a une attitude égocentrique, voudrait écrire des récits "proches de l'homme de la rue" mais ne l'écoute pas une seconde quand ce dernier lui parle.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Bref tout simplement un de mes films préférés de tous les temps, une odyssée surréaliste quelque part entre Sunset Blvd., la Nausée de Sartre et l'Antre de la Folie, où le spectateur est projeté dans les fantasmes d'un personnage comme on projette un film sur une toile. Une oeuvre essentielle qui finalement, pose plus de questions qu'elle n'apporte de réelles réponses.
"You're very beautiful. Are you in the pictures?
Don't be silly."
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
-
- Machino
- Messages : 1287
- Inscription : 2 juil. 06, 20:50
- Localisation : Poelzig' house, Marmarus
Mon film des frères Coen préféré (forcément, j'adore tous les films qui se passent dans les années 40), juste devant Miller's Crossing, The Hudsucker Proxy et Raising Arizona (j'allais oublier Blood Simple). Cependant j'ai noté une erreur dans ton excellente chronique : Wallace Beery n'est pas le producteur, il doit être l'acteur principal du film sur le catch dont Barton Fink doit écrire le scénario, si j'ai bonne mémoire.
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17124
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Moi l'erreur que j'ai perçu dans ce (bel) avis est la suivante :Tarkus1975 a écrit :Mon film des frères Coen préféré (forcément, j'adore tous les films qui se passent dans les années 40), juste devant Miller's Crossing, The Hudsucker Proxy et Raising Arizona (j'allais oublier Blood Simple). Cependant j'ai noté une erreur dans ton excellente chronique : Wallace Beery n'est pas le producteur, il doit être l'acteur principal du film sur le catch dont Barton Fink doit écrire le scénario, si j'ai bonne mémoire.
Chez les Coen on a les mauvais films,
Wrong ! Les Coen n'ont pas fait un seul mauvais film.
Mother, I miss you
-
- Doublure lumière
- Messages : 437
- Inscription : 30 mai 03, 11:57
Je suis assez d'accord avec ce point de vue, pas de mauvais films, mais, c'est normal, des films plus réussis que d'autres. J'espère que le prochain (No Country for Old Men) sera d'un meilleur niveau que les deux derniers.Les Coen n'ont pas fait un seul mauvais film.
est très agréable à voir, mais c'est quand même très, très en deça de Barton Fink pour ne citer que celui ci. Le remake de Ladykillers m' a déçu, sans être mauvais il n'était pas, à mon sens utile, dans leur filmographie.Intolerable Cruelty
C'est combien "beaucoup" ? Ils ont fait 10 films, si l'on ne compte pas Paris je t'aime. Vous citez 4 films qui ne sont apparement ni dans la catégorie des mauvais ni des oeuvres creuses. Ils en reste 6. Comme il y a les mauvais, ca fait au moins 2, les moyens 2 au moins encore. Il en reste ... 2. Votre "beaucoup" c'est donc (au maximum) 2 films.Chez les Coen on a les mauvais films, les moyens, beaucoup d'oeuvres creuses qui ne résonnent qu'en artifice, les sous-estimés (au hasard, The Man Who Wasn't There), l'un des scénarios les plus impressionants de ces vingts dernières années (Miller's Crossing), une oeuvre d'une émotion et d'une humanité à redécouvrir sans cesse (Fargo) et Barton Fink.. le chef-d'oeuvre.
2 sur 10 beaucoup ? c'est une façon de voir les choses !
En supposant que l'on partage votre avis bien sur.
- John Anderton
- Vintage
- Messages : 7661
- Inscription : 15 avr. 03, 14:32
- Localisation : A bord de l'Orca, au large d'Amity
Les frères Coen ont 11 longs-métrages à leur actif, pas 10...Claude Couillec a écrit :Je suis assez d'accord avec ce point de vue, pas de mauvais films, mais, c'est normal, des films plus réussis que d'autres. J'espère que le prochain (No Country for Old Men) sera d'un meilleur niveau que les deux derniers.Les Coen n'ont pas fait un seul mauvais film.
est très agréable à voir, mais c'est quand même très, très en deça de Barton Fink pour ne citer que celui ci. Le remake de Ladykillers m' a déçu, sans être mauvais il n'était pas, à mon sens utile, dans leur filmographie.Intolerable Cruelty
C'est combien "beaucoup" ? Ils ont fait 10 films, si l'on ne compte pas Paris je t'aime. Vous citez 4 films qui ne sont apparement ni dans la catégorie des mauvais ni des oeuvres creuses. Ils en reste 6. Comme il y a les mauvais, ca fait au moins 2, les moyens 2 au moins encore. Il en reste ... 2. Votre "beaucoup" c'est donc (au maximum) 2 films.Chez les Coen on a les mauvais films, les moyens, beaucoup d'oeuvres creuses qui ne résonnent qu'en artifice, les sous-estimés (au hasard, The Man Who Wasn't There), l'un des scénarios les plus impressionants de ces vingts dernières années (Miller's Crossing), une oeuvre d'une émotion et d'une humanité à redécouvrir sans cesse (Fargo) et Barton Fink.. le chef-d'oeuvre.
2 sur 10 beaucoup ? c'est une façon de voir les choses !
En supposant que l'on partage votre avis bien sur.
Leurs deux films sur lesquels je suis un peu plus réservé que les autres (je suis un fan absolu des frangins) sont curieusement les deux avec George Clooney, pourtant fendard dans ses deux prestations : O'BROTHER et INTOLERABLE CRUAUTE.
-
- Doublure lumière
- Messages : 437
- Inscription : 30 mai 03, 11:57
Beaucoup devient 3. C'est quand même 50% de plus, ca devient dément !!
Les films avec Clooney ne sont pas non plus mes préférés. J'apprécie néanmoins beaucoup ce duo à la réalisation et à l'écriture. J'espère qu'ils font à nouveau preuve d'ambition pour leur prochain film à venir cette année. Ce qui manquait dans les deux derniers.
Les films avec Clooney ne sont pas non plus mes préférés. J'apprécie néanmoins beaucoup ce duo à la réalisation et à l'écriture. J'espère qu'ils font à nouveau preuve d'ambition pour leur prochain film à venir cette année. Ce qui manquait dans les deux derniers.
- Truffaut Chocolat
- Rene Higuita
- Messages : 6099
- Inscription : 28 juil. 05, 18:33
- Localisation : Deutschland
Difficile de ne pas aimer Barton Fink si on est un tant soit peu obsédé par le mystère de la création, ce moment fatidique où l'on se dit, face à la page blanche: "Et maintenant ?" Mais y'a pas que ça. On flirte aussi avec le fantastique par moments, perso, j'adore le look de l'hôtel qui arrive à être inquiétant avec trois frois rien. Même le personnage de Barton a quelque chose d'étrange, semblant sortir de nulle part...
J'ai le sentiment que le rythme retombe un peu lorsque Barton rencontre Audrey, mais sinon, quelle maîtrise ! c'en est presque effrayant. Pour la photo, pour le papier peint décollé, pour John Goodman, j'ai bien envie de le revoir (ça fait longtemps en plus). J'aurais pas du refourguer mon vieux Tf1 video, damm it.
J'ai le sentiment que le rythme retombe un peu lorsque Barton rencontre Audrey, mais sinon, quelle maîtrise ! c'en est presque effrayant. Pour la photo, pour le papier peint décollé, pour John Goodman, j'ai bien envie de le revoir (ça fait longtemps en plus). J'aurais pas du refourguer mon vieux Tf1 video, damm it.
- ed
- Le Cary de l'hypoténuse
- Messages : 24428
- Inscription : 19 janv. 06, 15:33
- Localisation : Californie, années 50
Je posterai un avis plus détaillé lorsque les fêtes seront terminées et lorsque j'aurai plus de temps, mais pour faire bref, ce film immense fait partie de mon top 5
(avec deux autres Coen, lesquels ont malheureusement fait au moins un film dispensable, à savoir le navrant Ladykillers...)
(avec deux autres Coen, lesquels ont malheureusement fait au moins un film dispensable, à savoir le navrant Ladykillers...)
Me, I don't talk much... I just cut the hair
-
- Machino
- Messages : 1287
- Inscription : 2 juil. 06, 20:50
- Localisation : Poelzig' house, Marmarus
Dans mes bras ! D'ailleurs j'avais noté depuis longtemps ton avatar. The Man Who Wasn't There est aussi un très grand film. Je suis curieux de savoir quels sont les autres (l'autre ?) films des frères Coen que tu a placé dans ton Top 5.ed a écrit :Je posterai un avis plus détaillé lorsque les fêtes seront terminées et lorsque j'aurai plus de temps, mais pour faire bref, ce film immense fait partie de mon top 5
(avec deux autres Coen, lesquels ont malheureusement fait au moins un film dispensable, à savoir le navrant Ladykillers...)
- ed
- Le Cary de l'hypoténuse
- Messages : 24428
- Inscription : 19 janv. 06, 15:33
- Localisation : Californie, années 50
Barton Fink et Miller's crossing, y compris de par leurs créations entremêlées...
Et puis The man who wasn't there, qui pourrait même, si cela avait du sens, prétendre tenir la place de tête...
Ces trois films, thématiquement et formellement, me touchent plus que ceux qui, se reposant plus sur les "situations", ont su conquérir de plus larges publics (je pense à Fargo et The Big Lebowki, que j'adore aussi évidemment) et, au final, je suis encore plus sensible à leur humour (curieux, mais à la - énième - revision, The man who wasn't there me fait hurler de rire tout en me mettant les larmes aux yeux)
Quelque part, je suis conscient que d'autres films (antérieurs) peuvent leur être opposés, et leur sont probablement supérieur, ne serait-ce que pour ce qu'ils leur doivent... Mais, tout à fait subjectivement, la sensibilité des Coen sur ces trois films me parle comme s'ils étaient issus de moi-même...
Et puis The man who wasn't there, qui pourrait même, si cela avait du sens, prétendre tenir la place de tête...
Ces trois films, thématiquement et formellement, me touchent plus que ceux qui, se reposant plus sur les "situations", ont su conquérir de plus larges publics (je pense à Fargo et The Big Lebowki, que j'adore aussi évidemment) et, au final, je suis encore plus sensible à leur humour (curieux, mais à la - énième - revision, The man who wasn't there me fait hurler de rire tout en me mettant les larmes aux yeux)
Quelque part, je suis conscient que d'autres films (antérieurs) peuvent leur être opposés, et leur sont probablement supérieur, ne serait-ce que pour ce qu'ils leur doivent... Mais, tout à fait subjectivement, la sensibilité des Coen sur ces trois films me parle comme s'ils étaient issus de moi-même...
Me, I don't talk much... I just cut the hair
-
- 3D Maximal
- Messages : 9791
- Inscription : 13 avr. 03, 13:53
- Localisation : Back to real life !
L'un des rares films ou je me suis endormi dans la salle.
Circonstances atténuantes:
Je sortais de la salle de montage de mon court métrage d'école, j'étais creuvé.
Je n'avais pas encore mangé et on a couru pour ne pas rater le début.
La salle, le Max-linder était surchauffée.
Mais ce petit somme m'a fait le plus grand bien.
J'ai revu le film dans de meilleurs conditions, mais je n'y arrive pas, je le trouve ennuyeux.
Circonstances atténuantes:
Je sortais de la salle de montage de mon court métrage d'école, j'étais creuvé.
Je n'avais pas encore mangé et on a couru pour ne pas rater le début.
La salle, le Max-linder était surchauffée.
Mais ce petit somme m'a fait le plus grand bien.
J'ai revu le film dans de meilleurs conditions, mais je n'y arrive pas, je le trouve ennuyeux.
-
- Machino
- Messages : 1287
- Inscription : 2 juil. 06, 20:50
- Localisation : Poelzig' house, Marmarus
J'ai vu ce film assis sur une chaise de cuisine et j'ai été scotché de bout en boutkyle reese a écrit :L'un des rares films ou je me suis endormi dans la salle.
Circonstances atténuantes:
Je sortais de la salle de montage de mon court métrage d'école, j'étais creuvé.
Je n'avais pas encore mangé et on a couru pour ne pas rater le début.
La salle, le Max-linder était surchauffée.
Mais ce petit somme m'a fait le plus grand bien.
J'ai revu le film dans de meilleurs conditions, mais je n'y arrive pas, je le trouve ennuyeux.
- gnome
- Iiiiiiil est des nôôôôtres
- Messages : 20868
- Inscription : 26 déc. 04, 18:31
- Localisation : sleeping in the midday sun...