Shôhei Imamura (1926-2006)
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Quel dommage...
De l'eau tiède sous un pont rouge avait pourtant récemment montré une vigueur libertine et une joie de vivre un peu potache pour le moins réjouissantes chez un cinéaste qui au lieu de virer "institution" cherchait de plus en plus à se faire plaisir (et à son public par la même occasion...)
De l'eau tiède sous un pont rouge avait pourtant récemment montré une vigueur libertine et une joie de vivre un peu potache pour le moins réjouissantes chez un cinéaste qui au lieu de virer "institution" cherchait de plus en plus à se faire plaisir (et à son public par la même occasion...)
Me, I don't talk much... I just cut the hair
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bruce randylan a écrit :bogart a écrit : On lui devait aussi un film sombre et mélancolique sur la vieillesse : Voyage à Tokyo
Effectivement : après consultation de sa filmo Voyage à Tokyo est de Yasujiro Ozu
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C'est marrant, je n'avais pas accroché à De l'eau tiède..., qui m'avait déçu par rapport à son chef d'oeuvre (L'anguille). il faudrait que je le revoie, mais je doute qu'une chaine même câblée se fende d'un hommage (Arte peut-être ?)...ed a écrit :De l'eau tiède sous un pont rouge avait pourtant récemment montré une vigueur libertine et une joie de vivre un peu potache pour le moins réjouissantes chez un cinéaste qui au lieu de virer "institution" cherchait de plus en plus à se faire plaisir (et à son public par la même occasion...)
J'avais bien aimé son court pour le film collectif 11'09''01 - September 11, ainsi que La Balade de Narayama. Pour le reste, je connais mal.
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Je n'adore pas le film, mais force est de reconnaître que l'idée de base du script (une jeune femme qui emet un geyser d'au pure au moment de l'orgasme) et son traitement renvoyaient plus au délire de nerds adolescents qu'à un cinéaste japonais double-palmé octogénaire... et rien que pour ça, le film m'avait réjoui...
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Comment ça m'a foutu le cafard !!!
N'empêche, je trouve vraiment génial d'avoir terminer sa carrière sur De l'eau tiède sous un pont rouge, un film qui respire la joie de vivre, la jeunesse, la désinvolture.
Sayônara, Imamura sensei !
EDIT : ah OK tu as corrigé depuis.
N'empêche, je trouve vraiment génial d'avoir terminer sa carrière sur De l'eau tiède sous un pont rouge, un film qui respire la joie de vivre, la jeunesse, la désinvolture.
Sayônara, Imamura sensei !
En effet : c'est un film de Ozu.bogart a écrit :Réalisateur que je connaissais peu en dehors de son film "La ballade de Narayama" que j'avais découvert lors de sa sortie en salle.
On lui devait aussi un film sombre et mélancolique sur la vieillesse : Voyage à Tokyo
EDIT : ah OK tu as corrigé depuis.
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J'avais adoré L'Anguille, trouvé vraiment charmant Kanzo Sensei, tandis que De l'eau tiède sous un pont rouge est l'un des rares films vus en salle devant lesquels je me suis endormi.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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Zut crotte flute [message édité 9 ans plus tard, un peu trop grossier même pour la disparition de ce grand cinéaste.] !!
En lisant le sujet du topic, je croyais qu'il s'agissait du titre du nouveau film d'Imamura et cela me réjouissait
En lisant le sujet du topic, je croyais qu'il s'agissait du titre du nouveau film d'Imamura et cela me réjouissait
Dernière modification par Marcus le 25 juin 15, 16:10, modifié 1 fois.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
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Un de ses chefs d'oeuvre, La Vengeance est à moi, a été édité récemment en DVD par MK2.Peter Venkman a écrit :Je ne connais pas le reste de sa filmographie, que j'espère pouvoir découvrir en DVD. Des conseils, tiens ?
Pour ma part, j'espère que cette triste nouvelle sera au moins l'occasion pour les chaînes cinéma ou culturelles de nous diffuser quelques raretés car il y a encore pas mal de ses films qui sont plutôt difficiles à trouver.
En tous cas, ça me "console" de voir que je ne suis pas le seul à qui ça a cassé le moral pour la journée...
Robert Castel
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Le plus grand réalisateur Japonais de ces dernières années.
Triste...
pour ceux qui aimeraient le découvrir, il existe pas mal de films en zone 2:
- Pluie noire
- De l'eau tiède sous un pont rouge
- L'anguille
- Eijanaka
- La vengeance est à moi
- Dr Akagi
- 'La ballade de Narayama' ressort chez MK2 à la rentrée.
Triste...
pour ceux qui aimeraient le découvrir, il existe pas mal de films en zone 2:
- Pluie noire
- De l'eau tiède sous un pont rouge
- L'anguille
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- La vengeance est à moi
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- 'La ballade de Narayama' ressort chez MK2 à la rentrée.
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Il y avait eu une rétro intégrale à la Cinémathèque en 2001/02, je n'avais pas pu y aller autant que je le voulais.
Allez, hop ! filmo :
1958 Désir volé
1958 Devant la gare de Ginza
1958 Désir sans fin
1959 Mon frère aîné
1961 Cochons et cuirassés
1963 La Femme insecte
pas vu
1964 Désir meurtrier
vu il y a trop longtemps, le film ne m'avait pas marqué, mais je me souviens que ce n'était pas des masses joyeux, cette histoire (le rapport amour/haine qu'entretient un femme envers l'homme qui la viola (si je me souviens bien)
1966 Le Pornographe
Vu à la Cinémathèque. Des moments bien marrants, toujours un peu cynique, d'une désinvolture bienvenue. Pas un souvenir mémorable, mais c'était pas mal.
Une scène qui m'a marqué : le perso principal veut faire tourner une scène à une jeune fille/femme quelque peu attardée (:?), pour qu'elle se calme, le réal lui donne une sucette, qu'elle croque bien bruyamment, sous le regard un rien interloqué et effrayé de l'équipe...
1967 L'Evaporation de l'homme
Sorti récemment en France (en 2002), je l'ai raté (honte sur moi, mais apparemment il repasse de temps en temps sur Paris (samedi dernier à l'Espace St-Michel, j'espère qu'il est reprogrammé samedi prochain !)
1968 Profonds désirs des dieux
pas vu
1970 Histoire du Japon racontée par un hôtesse de bar
Vu il y a quelques temps. Le dispositif interview/reconstitution est intéressant, mais j'avais trouvé ça un peu long au bout d'un moment.
1971 En suivant ces soldats qui ne sont jamais revenus
1975 Karayuki-san ces femmes qui sont au loin
1979 La Vengeance est à moi
pas vu
1981 Eijanaika
Pas aimé, trouvé ça trop long. J'ai toujours la VHS, je le regarderai à nouveau un de ces 4, sur les conseils de notre K-chan à nous !
1983 La Ballade de Narayama
Chef d'oeuvre, premier film du maître que j'ai découvert. La liberté de ton et de représentation des rapports charnels m'avait beaucoup marqué à l'époque, ainsi que la profondeur de la réflexion sur la famille et les liens inter-générationnels dans le cocon familial et la communauté.
1987 Zegen - le seigneur des bordels
Vu à la Cinémathèque. Assez vite ennuyé, je trouve le film proche de Eijanaika dans sa forme éclatée.
1989 Pluie noire
Son chef d'oeuvre à mes yeux. L'intro à Hiroshima le 06 août 1945 fait peut-être un peu cheap, mais je trouve qu'elle rend bien le chaos du moment. Et tout l'histoire autour de la jeune Yasuko et des autres sinistrés me bouleverse complétement.
1997 L'Anguille
Un autre chef-d'oeuvre, drôle et tragique à la fois.
Très envie de le revoir. J'adore la scène de grosse baston dans le salon de coiffure, c'est du bon gros bordel comme Imamura savait le faire.
1998 Kanzo Sensei - Docteur Akagi
Son dernier chef d'oeuvre. Là aussi c'est complétement désinvolte, avec plein de scènes légères ou drôles, au milieu d'un contexte qui ne prête pas à rire a priori, et de scènes tragiques et graves (lorsque Akagi découvre les réelles activités de son fils, médecin lui aussi...). J'adore les scène avec Jacques Gamblin, soldat néerlandais en cavale qui parle allemand avec Akagi.
Et la fin, avec la chasse à la baleine, et le nuage atomique en forme de foie...
2001 De l'eau tiède sous un pont rouge
Si ce n'est pas un chef-d'oeuvre, c'en est pas moins une très grande réussite, drôle et profonde, sur le désir. J'adore.
2002 11'09''01 - September 11 (segment "Japon")
pas vu.
Allez, hop ! filmo :
1958 Désir volé
1958 Devant la gare de Ginza
1958 Désir sans fin
1959 Mon frère aîné
1961 Cochons et cuirassés
1963 La Femme insecte
pas vu
1964 Désir meurtrier
vu il y a trop longtemps, le film ne m'avait pas marqué, mais je me souviens que ce n'était pas des masses joyeux, cette histoire (le rapport amour/haine qu'entretient un femme envers l'homme qui la viola (si je me souviens bien)
1966 Le Pornographe
Vu à la Cinémathèque. Des moments bien marrants, toujours un peu cynique, d'une désinvolture bienvenue. Pas un souvenir mémorable, mais c'était pas mal.
Une scène qui m'a marqué : le perso principal veut faire tourner une scène à une jeune fille/femme quelque peu attardée (:?), pour qu'elle se calme, le réal lui donne une sucette, qu'elle croque bien bruyamment, sous le regard un rien interloqué et effrayé de l'équipe...
1967 L'Evaporation de l'homme
Sorti récemment en France (en 2002), je l'ai raté (honte sur moi, mais apparemment il repasse de temps en temps sur Paris (samedi dernier à l'Espace St-Michel, j'espère qu'il est reprogrammé samedi prochain !)
1968 Profonds désirs des dieux
pas vu
1970 Histoire du Japon racontée par un hôtesse de bar
Vu il y a quelques temps. Le dispositif interview/reconstitution est intéressant, mais j'avais trouvé ça un peu long au bout d'un moment.
1971 En suivant ces soldats qui ne sont jamais revenus
1975 Karayuki-san ces femmes qui sont au loin
1979 La Vengeance est à moi
pas vu
1981 Eijanaika
Pas aimé, trouvé ça trop long. J'ai toujours la VHS, je le regarderai à nouveau un de ces 4, sur les conseils de notre K-chan à nous !
1983 La Ballade de Narayama
Chef d'oeuvre, premier film du maître que j'ai découvert. La liberté de ton et de représentation des rapports charnels m'avait beaucoup marqué à l'époque, ainsi que la profondeur de la réflexion sur la famille et les liens inter-générationnels dans le cocon familial et la communauté.
1987 Zegen - le seigneur des bordels
Vu à la Cinémathèque. Assez vite ennuyé, je trouve le film proche de Eijanaika dans sa forme éclatée.
1989 Pluie noire
Son chef d'oeuvre à mes yeux. L'intro à Hiroshima le 06 août 1945 fait peut-être un peu cheap, mais je trouve qu'elle rend bien le chaos du moment. Et tout l'histoire autour de la jeune Yasuko et des autres sinistrés me bouleverse complétement.
1997 L'Anguille
Un autre chef-d'oeuvre, drôle et tragique à la fois.
Très envie de le revoir. J'adore la scène de grosse baston dans le salon de coiffure, c'est du bon gros bordel comme Imamura savait le faire.
1998 Kanzo Sensei - Docteur Akagi
Son dernier chef d'oeuvre. Là aussi c'est complétement désinvolte, avec plein de scènes légères ou drôles, au milieu d'un contexte qui ne prête pas à rire a priori, et de scènes tragiques et graves (lorsque Akagi découvre les réelles activités de son fils, médecin lui aussi...). J'adore les scène avec Jacques Gamblin, soldat néerlandais en cavale qui parle allemand avec Akagi.
Et la fin, avec la chasse à la baleine, et le nuage atomique en forme de foie...
2001 De l'eau tiède sous un pont rouge
Si ce n'est pas un chef-d'oeuvre, c'en est pas moins une très grande réussite, drôle et profonde, sur le désir. J'adore.
2002 11'09''01 - September 11 (segment "Japon")
pas vu.
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- n'est pas Flaubert
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