Précisions précises:
1/Satantango, bien évidemment. Le sommet de la carrière de Tarr. Indispensable et insurpassable.
2/Damnation, brouillon de Satantango. Mieux vaut peut être commencer par celui-ci si tu ne connais pas encore le style Tarr.
3/Le nid familial, L'outsider, Rapports préfabriqués: on est plus proche de Cassavettes ou de Loach que du Bela Tarr de Satantango: films en couleurs (sauf le derniers), longs plan séquences mais qui serrent de près les personnages, pas de décors apocalyptique, peu d'extérieurs.
Almanach d'automne: pas vu, je l'attends de pied ferme.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
Précisions précises:
1/Satantango, bien évidemment. Le sommet de la carrière de Tarr. Indispensable et insurpassable.
2/Damnation, brouillon de Satantango. Mieux vaut peut être commencer par celui-ci si tu ne connais pas encore le style Tarr.
3/Le nid familial, L'outsider, Rapports préfabriqués: on est plus proche de Cassavettes ou de Loach que du Bela Tarr de Satantango: films en couleurs (sauf le derniers), longs plan séquences mais qui serrent de près les personnages, pas de décors apocalyptique, peu d'extérieurs.
Almanach d'automne: pas vu, je l'attends de pied ferme.
Ces éditions sont conçues en Hongrie (condition posée par Bela Tarr) pour toute l'Europe, ils sortiront aussi chez Artificial Eye en Angleterre par exemple, l'éditeur français étant le seul a avoir communiqué dessus je doute que se soit très sérieux, à mon avis le gars s'est un peu emballé quant aux dates de sortie.
Henry Chinaski a écrit :
Les Harmonies Werckmeister
• Date de parution : 10 février 2005
• Éditeur : blaq out
Quelqu'un à un avis sur celui-ci ?
Moi j'ai un avis en un mot composé: CHEF D'OEUVRE.
Le dvd est techniquement nickel.
Tu pourrais être plus précis ?
J'ai vu le film ce we, j'ai un peu du mal à m'en faire une idée.
Pour tout dire, je n'en ai pas compris grand chose.
J'aimerais quelques pistes pour décrypter le film.
Etonnement, contrairement aux plans-séquences (interminables) de Gerry là, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
Envoûtant, mais (très) hermétique.
J'ai vu le film ce we, j'ai un peu du mal à m'en faire une idée.
Pour tout dire, je n'en ai pas compris grand chose.
J'aimerais quelques pistes pour décrypter le film.
Etonnement, contrairement aux plans-séquences (interminables) de Gerry là, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
Envoûtant, mais (très) hermétique.
La principale piste exploratoire du film, c'est la métaphore sur la chute du communisme et l'abandon progressif du peuple par le pouvoir (la baleine, les paysages désolés, les errances) et la montée du capitalisme et de l'individualisme, voire du fascisme (le Prince dont on ne verra jamais le visage, la révolte des villageois).
Le fait que tu cites Gerry est intéressant, puisque Van Sant a lui même déclaré que la vision des oeuvres de Tarr avait changé sa manière de faire du cinéma.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
marcusbabel a écrit :La principale piste exploratoire du film, c'est la métaphore sur la chute du communisme et l'abandon progressif du peuple par le pouvoir (la baleine, les paysages désolés, les errances) et la montée du capitalisme et de l'individualisme, voire du fascisme (le Prince dont on ne verra jamais le visage, la révolte des villageois).
Ok, c'est plus ou moins ce que j'en avais compris.
En tout cas pour la chute du communisme... pour ce qui est du rôle du prince et de la baleine
marcusbabel a écrit :Le fait que tu cites Gerry est intéressant, puisque Van Sant a lui même déclaré que la vision des oeuvres de Tarr avait changé sa manière de faire du cinéma.
Au niveau des plans séquences, l'inspiration (voir la copie) est évidente, particulièrement celle en travelling ou deux personnages marchent cote à cote.