Ah non, là c'est Marie tout courtHolly Golightly a écrit :
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Oui, ça serait plus logique.AlexRow a écrit :Ah non, là c'est Marie tout courtHolly Golightly a écrit :
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Bon, j'ai jamais lu le livre en entier, alors si ça se trouve...
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J'aurai plutôt ditAlexRow a écrit :Ah non, là c'est Marie tout courtHolly Golightly a écrit :
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Impie, hérétique, je vais t'envoyer te flageller chez les moines albinos de l'Opus Dei, ça t'apprendra ! Et si t'es pas sage, t'auras pas le droit de tuer un conservateur du Louvre !LucyMuir a écrit :J'aurai plutôt dit
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Oui, hein ?...Holly Golightly a écrit :
T'as pas lu le Da Vinci Code ? Heureux homme !
Il est même caché dans un des dvds sur le davinci code.Holly Golightly a écrit :
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LucyMuir a écrit :Bav bav bav... Aller, un petit conservateur, rien qu'un...Holly Golightly a écrit :Impie, hérétique, je vais t'envoyer te flageller chez les moines albinos de l'Opus Dei, ça t'apprendra ! Et si t'es pas sage, t'auras pas le droit de tuer un conservateur du Louvre !
Bon, d'accord, c'est bien parce que tu es sage ! Attends, je te file une liste d'abord, avant les résultats des exams...
J'aime bien une déclaration de Henri Loyrette, directeur du Louvre : "des moines albinos envoyés par l'Opus Dei pour tuer un conservateur, c'est sûr, on en arrête au moins un par jour !"
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Pour celles et ceux qui s'intéressent à l'Art Déco, le Musée des Années 30 de Boulogne-Billancourt présente une chouette exposition sur Tamara de Lempicka jusqu'au 16 juillet 2006. Une cinquantaine de toiles (une quinzaine de chefs-d'oeuvre), des dessins, costumes et des pièces de mobilier de son atelier de la rue Méchain à Paris XIV. C'est la première fois qu'une exposition sur cette icône des Années 20-30 est organisée en France (ses toiles sont collectionnées par Madonna, Nicholson, Streisand et le gratin hollywoodien...). Tout n'y est pas mais l'expo donne une très bonne idée du style hybride et inimitable de cette artiste dans les années 20 et de l'effondrement de son inspiration dans les années 40. En plus il n'y a pas grand monde (le Musée des Années 30 n'est décidemment pas un as du marketing : la retrospective de Londres il y a deux ans avait déplacé des foules), ce qui fait de la visite un moment vraiment privilégié. A ne pas manquer.
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Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Almodovar exhibition !, Cinémathèque française, jusqu'au 31 juillet
Si vous avez l'occasion et que vous aimez le cinéaste, allez-y. La scenographie assez spectaculaire propose une ballade thématique tout à fait pertinente dans l'univers de Pedro, affirmant ici la cohérence et la fidélité du cinéaste à certains motifs.
Ce qui est très intéressant, c'est que les extraits de films sont mis en situations et accompagnés de tout un tas d'artefacts comme tout droit sortis des images : peintures, costumes, objets, meubles, livres, affiches, etc. Autant d'éléments qu'Almodovar met en scène dans les décors de ses films et qui sont vraiment intéressants à voir.
De même, j'ai beaucoup apprécié l'hommage rendu à son travail sur le graphisme et le design de ses génériques, ainsi que la projection d'un montage de toutes les séquences scéniques tirées de ses films.
Chaque exposition est un pari et celle-ci le remporte d'autant mieux qu'une fois rentré chez moi, je n'ai eu qu'une envie, celle de revoir ses films. Et je me suis passé Todo sobre mi madre.
Si vous avez l'occasion et que vous aimez le cinéaste, allez-y. La scenographie assez spectaculaire propose une ballade thématique tout à fait pertinente dans l'univers de Pedro, affirmant ici la cohérence et la fidélité du cinéaste à certains motifs.
Ce qui est très intéressant, c'est que les extraits de films sont mis en situations et accompagnés de tout un tas d'artefacts comme tout droit sortis des images : peintures, costumes, objets, meubles, livres, affiches, etc. Autant d'éléments qu'Almodovar met en scène dans les décors de ses films et qui sont vraiment intéressants à voir.
De même, j'ai beaucoup apprécié l'hommage rendu à son travail sur le graphisme et le design de ses génériques, ainsi que la projection d'un montage de toutes les séquences scéniques tirées de ses films.
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« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
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En ce moment à Boburg :
Los Angeles 1955-1985, jusqu'au 17 juillet
Vraiment bien. Un parcours riche et intelligent, à la fois thématique et chronologique, sur la scène californienne. La qualité des oeuvres proposés force l'admiration et la diversité des techniques fait qu'il y en a pour tous les goûts. En vrac on y croise David Hockney, Bruce Nauman, Chris Burden (âmes sensibles s'abstenir), Mike Kelley, Paul McCarthy, Bill Viola, Raymond Pettibon, Dennis Hopper... Si on aime l'art contemporain, c'est clairement inratable.
Morphosis, jusqu'au 17 juillet
Une exposition au dispositif étonnant (une grande verrière sur laquelle le spectateur est invité à marcher) qui propose une retrospective des réalisations de cette prestigieuse agence d'architecture américaine. Chaque construction est présenté sous forme de maquettes et de panneaux explicatifs et j'avoue être resté en admiration devant la beauté des formes et l'audace des projets. De véritables oeuvres d'arts, d'une liberté totale tout en laissant deviner l'extrême rigueur qui a déterminé leur conception. On y trouve même leur projet pour le World Trade center. Magnifique.
Claude Closky, Manèges, jusqu'au 31 juillet
L'artiste qui a obtenu le prix Marcel Duchamp 2005 présente ici une oeuvre vraiment amusante et que j'ai trouvée réussie, très facile d'accès. 16 écrans sont disposés le long des murs de la grande salle de l'espace 315 et diffusent alternativement des mini-boucles de sons et d'images plutôt super cheap qui m'ont semblé au final tracer un portrait de la société actuelle, où la place et le regard du spectateur sont constamment sollicités. Une belle réalisation.
Jean-Luc Godard, Voyage(s) en utopie, JLG, 1946-2006, à la recherche d'un théorème perdu, jusqu'à je sais pas quand.
L'exposition d'une exposition inachevée. Une mise en abîme franchement impressionnante qui révèle une facette de Godard que je ne soupçonnais pas. Pour ma part, je considère en effet ces Voyage(s) en utopie bien plus comme une gigantesque installation d'art contemporain que comme une exposition. Le spectateur qui espère apprendre des choses sur le cinéaste en sera pour ses frais. On se ballade dans sa mémoire et ses idées mais ça parlera davantage aux familiers de son univers. Esthétiquement, les trois grandes pièces qui composent cette "expo" sont très réussies, avec des rapprochements parfois fructueux, parfois stériles, une sorte de grand fourre-tout où l'on est invité à piocher. Pas d'explication, aucune indication quand aux images et extraits de films présentées. Pour moi, il ne s'agit pas du tout de foutage de gueule, et certains trucs m'ont bien fait marrer, notamment dans la dernière salle intitulée Aujourd'hui, qui peint avec une méchanceté assez marrante la société du spectacle censée être la notre.
Los Angeles 1955-1985, jusqu'au 17 juillet
Vraiment bien. Un parcours riche et intelligent, à la fois thématique et chronologique, sur la scène californienne. La qualité des oeuvres proposés force l'admiration et la diversité des techniques fait qu'il y en a pour tous les goûts. En vrac on y croise David Hockney, Bruce Nauman, Chris Burden (âmes sensibles s'abstenir), Mike Kelley, Paul McCarthy, Bill Viola, Raymond Pettibon, Dennis Hopper... Si on aime l'art contemporain, c'est clairement inratable.
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Une exposition au dispositif étonnant (une grande verrière sur laquelle le spectateur est invité à marcher) qui propose une retrospective des réalisations de cette prestigieuse agence d'architecture américaine. Chaque construction est présenté sous forme de maquettes et de panneaux explicatifs et j'avoue être resté en admiration devant la beauté des formes et l'audace des projets. De véritables oeuvres d'arts, d'une liberté totale tout en laissant deviner l'extrême rigueur qui a déterminé leur conception. On y trouve même leur projet pour le World Trade center. Magnifique.
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L'artiste qui a obtenu le prix Marcel Duchamp 2005 présente ici une oeuvre vraiment amusante et que j'ai trouvée réussie, très facile d'accès. 16 écrans sont disposés le long des murs de la grande salle de l'espace 315 et diffusent alternativement des mini-boucles de sons et d'images plutôt super cheap qui m'ont semblé au final tracer un portrait de la société actuelle, où la place et le regard du spectateur sont constamment sollicités. Une belle réalisation.
Jean-Luc Godard, Voyage(s) en utopie, JLG, 1946-2006, à la recherche d'un théorème perdu, jusqu'à je sais pas quand.
L'exposition d'une exposition inachevée. Une mise en abîme franchement impressionnante qui révèle une facette de Godard que je ne soupçonnais pas. Pour ma part, je considère en effet ces Voyage(s) en utopie bien plus comme une gigantesque installation d'art contemporain que comme une exposition. Le spectateur qui espère apprendre des choses sur le cinéaste en sera pour ses frais. On se ballade dans sa mémoire et ses idées mais ça parlera davantage aux familiers de son univers. Esthétiquement, les trois grandes pièces qui composent cette "expo" sont très réussies, avec des rapprochements parfois fructueux, parfois stériles, une sorte de grand fourre-tout où l'on est invité à piocher. Pas d'explication, aucune indication quand aux images et extraits de films présentées. Pour moi, il ne s'agit pas du tout de foutage de gueule, et certains trucs m'ont bien fait marrer, notamment dans la dernière salle intitulée Aujourd'hui, qui peint avec une méchanceté assez marrante la société du spectacle censée être la notre.
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Rembrandt-Caravage, Van Gogh Museum, Amsterdam, jusqu'au 18 juin.
Autant être honnête immédiatement, l'expo ne vaut que pour les oeuvres présentées, souvent des merveilles. De là à dire qu'elle vaut le détour, il y a un pas que j'hésite très franchement à franchir. Tout simplement parce que c'est une très mauvaise expo, qui ne repose sur rien ou presque, qui n'apprend rien, qui ne montre rien, qui ne démontre rien, qui n'explique rien.
Pourquoi Caravage, pourquoi Rembrandt, pourquoi ces deux peintres réunis au sein d'une même expo : un petit texte justifie ce choix au début de l'expo. Enfin, "justifie"... Voilà un bien grand mot. Qu'est-ce qui justifie, légitime cette expo : ben les deux peintres sont 'achement différents, même qu'y z'ont pas grand-chose en commun, mais quand même ils utilisent tous les deux la lumière et l'ombre de manière dramatique, et pis même, argument suprême, que parfois Rembrandt on l'appellait le Caravage du Nord, et Caravage le Rembrandt italien. Ah oui, il y a aussi trois peintres d'Utrecht qui sont des caravagesques. Voilà. C'est tout, c'est ça. La seule justification pour tout cet événement, et par ailleurs, le seul texte de toute l'expo.
Ce sont juste des tableaux exposés les uns à côté des autres. Sans rien d'autre, souvent même pas de thème identifiable, pas de structure, pas de construction. Des petits cartels recrachent l'article d'un dictionnaire d'iconographie en relation avec le sujet. Mais c'est tout. Et si certains rapprochements sont intéressants (le Samson de Rembrandt, avec une Judith de Caravage par exemple), d'autres sont relativement obscurs, (comme le Martyre de sainte Ursule du maître italien avec la Fiancée juive du maître hollandais) ou ne tiennent vraiment qu'à un fil (la Bethsabée de Rembrandt lit une lettre pendant que le saint Jérôme de Caravage écrit la vulgate).
Dans ces conditions, étant donné le prix du billet (10 €) et tout le foin qui a été fait autour de cette manifestation, on a le droit d'être critique. Voire très critique. J'imagine que le catalogue est plus intéressant et plus fourni, parce qu'il a quand même bien fallu le remplir un peu. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas en avoir fait bénéficier l'expo elle-même ?
Heureusement, il reste les oeuvres. De Caravage, il n'y a pas les grands chefs-d'oeuvre, hormis l'Amour triomphant, Justine, sainte Catherine ou le Repas d'Emmaüs et le sublime, et assez méconnu, Martyre de sainte Ursule. La plupart des oeuvres exposées de Caravage sont des oeuvres mineures. Rembrandt est beaucoup mieux représenté, avec des chefs-d'oeuvre extraordinaires (beaucoup viennent du Rijks), comme le sublissime Fiancée juive, la Bethsabée du Louvre, un portrait sublime-dont-je-ne-me-rappelle-plus-le-nom, Titus en moine, l'Enlèvement de Ganymède, Samson, Saskia en Flore... et quelques autres splendeurs.
Autant être honnête immédiatement, l'expo ne vaut que pour les oeuvres présentées, souvent des merveilles. De là à dire qu'elle vaut le détour, il y a un pas que j'hésite très franchement à franchir. Tout simplement parce que c'est une très mauvaise expo, qui ne repose sur rien ou presque, qui n'apprend rien, qui ne montre rien, qui ne démontre rien, qui n'explique rien.
Pourquoi Caravage, pourquoi Rembrandt, pourquoi ces deux peintres réunis au sein d'une même expo : un petit texte justifie ce choix au début de l'expo. Enfin, "justifie"... Voilà un bien grand mot. Qu'est-ce qui justifie, légitime cette expo : ben les deux peintres sont 'achement différents, même qu'y z'ont pas grand-chose en commun, mais quand même ils utilisent tous les deux la lumière et l'ombre de manière dramatique, et pis même, argument suprême, que parfois Rembrandt on l'appellait le Caravage du Nord, et Caravage le Rembrandt italien. Ah oui, il y a aussi trois peintres d'Utrecht qui sont des caravagesques. Voilà. C'est tout, c'est ça. La seule justification pour tout cet événement, et par ailleurs, le seul texte de toute l'expo.
Ce sont juste des tableaux exposés les uns à côté des autres. Sans rien d'autre, souvent même pas de thème identifiable, pas de structure, pas de construction. Des petits cartels recrachent l'article d'un dictionnaire d'iconographie en relation avec le sujet. Mais c'est tout. Et si certains rapprochements sont intéressants (le Samson de Rembrandt, avec une Judith de Caravage par exemple), d'autres sont relativement obscurs, (comme le Martyre de sainte Ursule du maître italien avec la Fiancée juive du maître hollandais) ou ne tiennent vraiment qu'à un fil (la Bethsabée de Rembrandt lit une lettre pendant que le saint Jérôme de Caravage écrit la vulgate).
Dans ces conditions, étant donné le prix du billet (10 €) et tout le foin qui a été fait autour de cette manifestation, on a le droit d'être critique. Voire très critique. J'imagine que le catalogue est plus intéressant et plus fourni, parce qu'il a quand même bien fallu le remplir un peu. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas en avoir fait bénéficier l'expo elle-même ?
Heureusement, il reste les oeuvres. De Caravage, il n'y a pas les grands chefs-d'oeuvre, hormis l'Amour triomphant, Justine, sainte Catherine ou le Repas d'Emmaüs et le sublime, et assez méconnu, Martyre de sainte Ursule. La plupart des oeuvres exposées de Caravage sont des oeuvres mineures. Rembrandt est beaucoup mieux représenté, avec des chefs-d'oeuvre extraordinaires (beaucoup viennent du Rijks), comme le sublissime Fiancée juive, la Bethsabée du Louvre, un portrait sublime-dont-je-ne-me-rappelle-plus-le-nom, Titus en moine, l'Enlèvement de Ganymède, Samson, Saskia en Flore... et quelques autres splendeurs.
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Demain, ouverture au Musée d’Orsay de deux expos, l’une consacrée à Willumsen, artiste danois entre expressionnisme et symbolisme (c’est d’ailleurs le titre de l’exposition), et l’autre à la reproduction photographique des œuvres d’art. L’expo photo est remarquable, avec une superbe scénographie, très sobre mais très belle, et des œuvres somptueuses, dont une très large majorité n’a jamais été montrée. Sur le fond comme sur la forme, c’est passionnant. Je recommande chaudement.
L’expo Willumsen met en lumière un artiste méconnu et très étrange (pour ne pas dire carrément bizarre). C’est intéressant, en particulier parce que l’on peut y découvrir toutes les pratiques artistiques auxquelles l’artiste s’est livré (peinture, céramique, photo…), mais en revanche, autant être honnête, le style peut dérouter très largement. Pour ma part, je n’y adhère absolument pas, et j’avoue trouver certaines œuvres très moyennes.
A signaler aussi, toujours au Musée d'Orsay, une exposition de très beaux dessins de Jean-François Millet. Expo très jolie et très intéressante, ouverte depuis deux semaines.
Au Louvre, salle de la Chapelle, une petite exposition, assez intéressante autour des artistes américains et du Louvre. Le parti pris de présentation des œuvres est assez étonnant (en même temps, l’espace est très petit), le sujet semble parfois étrangement traité (le rapport avec le Louvre notamment) et l’impression de catalogue est assez marquante, mais l’expo a le très grand mérite de mettre enfin sous les yeux du public français des œuvres d’artistes très connus aux USA, et trop ignorés ici. En partenariat avec le Louvre, la belle fondation Terra de Giverny propose une exposition consacrée à Winslow Homer. Je ne l’ai pas encore vue, mais Homer est un peintre fascinant, poétique, et surtout trop rarement visible en France.
L’expo Willumsen met en lumière un artiste méconnu et très étrange (pour ne pas dire carrément bizarre). C’est intéressant, en particulier parce que l’on peut y découvrir toutes les pratiques artistiques auxquelles l’artiste s’est livré (peinture, céramique, photo…), mais en revanche, autant être honnête, le style peut dérouter très largement. Pour ma part, je n’y adhère absolument pas, et j’avoue trouver certaines œuvres très moyennes.
A signaler aussi, toujours au Musée d'Orsay, une exposition de très beaux dessins de Jean-François Millet. Expo très jolie et très intéressante, ouverte depuis deux semaines.
Au Louvre, salle de la Chapelle, une petite exposition, assez intéressante autour des artistes américains et du Louvre. Le parti pris de présentation des œuvres est assez étonnant (en même temps, l’espace est très petit), le sujet semble parfois étrangement traité (le rapport avec le Louvre notamment) et l’impression de catalogue est assez marquante, mais l’expo a le très grand mérite de mettre enfin sous les yeux du public français des œuvres d’artistes très connus aux USA, et trop ignorés ici. En partenariat avec le Louvre, la belle fondation Terra de Giverny propose une exposition consacrée à Winslow Homer. Je ne l’ai pas encore vue, mais Homer est un peintre fascinant, poétique, et surtout trop rarement visible en France.
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Marilyn Monroe par Bert Stern: La dernière séance
Musée Maillol Paris
C'est étrange de se retrouver dans cette pièce austère, entourée d'une Marilyn ennivrée par l'alcool, le regard triste, parfois vide, presque mort (une des photos noir et blanc avec les roses brrr), qui tente d'être aguicheuse, fidèle à son image de sex symbol, mais qui semble avant tout fragile. Des photos sans retouche, sans vêtements, sans artifices, une femme belle, un corps nu, une peau marquée des cicatrices de la vie, une peau tacheté de rousseur et de grains de beauté, qui commence à murir et des jolies rides au coin de l'oeil. Marilyn,... juste elle... et un nouveau regard sur une icône. Marilyn rie parfois, mais c'est l'alcool qui noie sa mélancolie. Bert Stern mitraille, et entre deux poses, au naturel, Marilyn semble pleurer. Soudain, le symbole n'est plus et je m'identifie presque à cette femme que je plains plus que je n'admire.
Une expo belle à pleurer.
Ma photo préférée est ce nu magnifique et imposant:
Musée Maillol Paris
C'est étrange de se retrouver dans cette pièce austère, entourée d'une Marilyn ennivrée par l'alcool, le regard triste, parfois vide, presque mort (une des photos noir et blanc avec les roses brrr), qui tente d'être aguicheuse, fidèle à son image de sex symbol, mais qui semble avant tout fragile. Des photos sans retouche, sans vêtements, sans artifices, une femme belle, un corps nu, une peau marquée des cicatrices de la vie, une peau tacheté de rousseur et de grains de beauté, qui commence à murir et des jolies rides au coin de l'oeil. Marilyn,... juste elle... et un nouveau regard sur une icône. Marilyn rie parfois, mais c'est l'alcool qui noie sa mélancolie. Bert Stern mitraille, et entre deux poses, au naturel, Marilyn semble pleurer. Soudain, le symbole n'est plus et je m'identifie presque à cette femme que je plains plus que je n'admire.
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- Mogul
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Le centre pompidou rend hommage à Yves Klein à partir du 5 octobre...Une occasion de découvrir autre chose que ses monochromes et de revenir sur le parcours atypique de cet artiste, décédé prématurément d'une crise cardiaque à l'age de 34 ans.
Pour plus d'infosCet artiste à la carrière fulgurante évoque encore invariablement le célèbre bleu IKB (International Klein Blue) et ses monochromes, alors que son œuvre reste à découvrir. Performances préfigurant l'art conceptuel, projets architecturaux, œuvres sonores, chorégraphies de ballets, décors de cinéma, importants écrits… Yves Klein réfléchit et opère tous azimuts, exprimant ainsi sa bouillonnante réflexion sur le rôle de l'artiste, dont l'existence ne se réduit pas à l'acte de "produire" mais investit tous les champs d'expression.
L'exposition est conçue comme un parcours initiatique au sein d'une œuvre protéiforme, guidé par la parole d'Yves Klein et organisé en trois chapitres : imprégnation, illumination de la matière et incarnation, trois versants de son travail associés à trois tons, le bleu, l'or et le rose.
A noter : un parcours sonore pour enfants est intégré à l'espace de l'exposition. Pour la première fois au Centre Pompidou, de petits bancs sonores adaptés aux enfants de moins de 6 ans seront intégrés dans plusieurs salles pour faciliter la découverte de l'exposition par les plus petits.
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