Dvdclassik : cinéma et DVD

Panic in the Streets, Kazan 1950

N'ayons pas peur des mots: belle oeuvre et belle maîtrise. Un film, dont l'argument copié, recopié, plagié et replagié, qui reste admirable. J'ai été tellement happé que je serai incapable de parler de l'état du Dvd. Widmark est fabuleux et le reste à l'avenant.

Jusqu'ici, du Monsieur, il n'y a que Gentleman's Agreement auquel j'ai moyennement accroché et je réitère encore mon admiration sans bornes pour Splendor in The Grass qui n'est rien de moins que magistral.

Beau tir groupé que celui de de l'éditeur avec ces trois livraisons: Laura, Panic in the Sreets, Call Northside 777

Pour changer, encore un film noir, avec ce qui est probablemen la première oeuvre personnelle d'Elia Kazan, Panique dans la Rue.

Heu... quand on clique sur le lien, on arrive sur Crime passionnel

J'aime beaucoup (entre autres) la mise au point du premier paragraphe sur la carrière de Kazan. Sinon, j'ai vu la bande annonce du film qui nous offre quelques plans assez impressionnants. Quant au film, j'ai du le voir lui aussi mais ça mériterait vraiment une séance de rafraichissement.

Xuxu a écrit :Heu... quand on clique sur le lien, on arrive sur Crime passionnel

Corrigé

Corrigé aussi. Fatigué, ce matin.

Swan a écrit :Pour changer, encore un film noir, avec ce qui est probablemen la première oeuvre personnelle d'Aila Kazan, Panique dans la Rue.

Pourquoi Aila kazan ? Y a pas une faute ?

Boubakar a écrit :Pourquoi Aila kazan ? Y a pas une faute ?

Si, mais j'ai précisé que je n'étais vraiment pas frais ce matin.

Brillante synthèse -cet aspect-là m'épate toujours autant- des différents aspects de cette belle réussite de Kazan.

Je ne fais pas partie des inconditionnels du monsieur, il s'en faut de beaucoup, mais ce polar/film catastrophe rassemble à mon sens toutes les qualités de son univers (naturalisme discret mais dramatiquement très fécond, sens de l'enracinement) sans les scories (sacrifice à la stase dramaturgique, projections personnelles lourdaudes) qui souvent viennent l'entacher. Jusqu'à la révaluation assez récente de quelques oeuvres de la maturité, je n'étais pas loin de le désigner comme mon Kazan favori.

Je ne l'avais jamais abordé sous l'angle de la métaphore d'une phobie anti-rouge, mais force est de constater que cette piste peut offrir une grille de lecture pertinente.

Beule a écrit :Brillante synthèse -cet aspect-là m'épate toujours autant-

Idem. Je souhaiterais désormais le plus souvent possible réussir ce genre d'exercice : des critiques épurées et concises, allant à l'essentiel. Ce n'est pas gagné d'avance...

Beule a écrit : Je ne l'avais jamais abordé sous l'angle de la métaphore d'une phobie anti-rouge, mais force est de constater que cette piste peut offrir une grille de lecture pertinente.

Moi non plus... histoire que j'ai toujours prise au premier degré.

Comme vous autres, la parabole m'avait échappé. C'est bien la preuve que le rythme palpitant du film fait complètement oublier le fond.
Je suis beaucoup touché par la description de la vie de couple de Widmark et de sa femme. Il y a beaucoup de choses dans ces tracas quotidiens, cette facture à payer.

La parabole n'est qu'une piste d'interprétation, après tout. Toutefois, elle est devenue quasi-obligatoire - et c'est peut-être un tort - lorsque l'on évoque un film d'invasion extra-terrestre, donc pourquoi ne pas l'appliquer ici après tout.

Excellent film ! Et bel chronique.

Je me demande par contre si l'éditeur n'aurait pas juste récupéré l'excellent master offert sur le dvd de la collection Fox film noir ?

Belle analyse.

J'aimerais savoir ce que vous pensez des oeuvres dites impersonnelles de Kazan; Sea of grace, Boomerang, Gentleman's agreement, A tree grows in Brooklyn et Pinky dont Ford a semble-t-il réalisé une partie