George Cukor (1899-1983)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Jack Griffin
- Goinfrard
- Messages : 12389
- Inscription : 17 févr. 05, 19:45
-
- Producteur Exécutif
- Messages : 7320
- Inscription : 30 juin 05, 08:00
C'est clair! Moi réfractaire aux comédies musicales hollywoodiennes, j'ai aussi terminé sur le c...(anapé). James Mason m'a tout simplement brisé le cœur.Jack Griffin a écrit :Je viens de découvrir A star is born...Georges Cukor m'a tué et je ne m'attendais pas à ça après être passé par My Fair Lady (que j'aime aussi mais bon les deux films n'appartiennent pas à la même galaxie)...
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
-
- Déçu
- Messages : 24395
- Inscription : 12 oct. 04, 00:42
- Localisation : dans les archives de Classik
UNE FEMME QUI S'AFFICHE de George Cukor
Comédie sympathique sur l'envie de célébrité. Aujourd'hui ce thème résonne encore plus, face aux émissions tv et à ces accros des spotlights. A part ça, le film se laisse voir mais je n'ai vraiment pas plus apprecié que ça. Jack Lemmon apparait pour la 1ere fois au ciné, et SURTOUT il y a Judy Holliday que j'ai découvert cette année dans COMMENT L'ESPRIT VIENT AUX FEMMES du même Cukor et que je ne connaissais pas du tout avant. Elle a vraiment un potentiel comique incroyable, et je vais me renseigner pas plus tard que tout de suite pour savoir ce qu'elle a fait d'autre. Je sais qu'elle a eu l'oscar pour COMMENT L'ESPRIT... mais rien de plus. Sous son joli minois j'adore vraiment ce côté nature, son jeu, et sa voix très fluette. J'avais vu il y a une dizaine d'années le remake de COMMENT L'ESPRIT... dans lequel Melanie Griffith reprenait son rôle. J'avais beaucoup aimé le remake à l'époque, donc dès que j'ai pu voir l'original je me suis jeté dessus. Et j'avoue ne pas pouvoir m'empecher de faire pas une comparaison, mais presque, entre les 2 actrices, à cause de leur parler bien sûr...
Comédie sympathique sur l'envie de célébrité. Aujourd'hui ce thème résonne encore plus, face aux émissions tv et à ces accros des spotlights. A part ça, le film se laisse voir mais je n'ai vraiment pas plus apprecié que ça. Jack Lemmon apparait pour la 1ere fois au ciné, et SURTOUT il y a Judy Holliday que j'ai découvert cette année dans COMMENT L'ESPRIT VIENT AUX FEMMES du même Cukor et que je ne connaissais pas du tout avant. Elle a vraiment un potentiel comique incroyable, et je vais me renseigner pas plus tard que tout de suite pour savoir ce qu'elle a fait d'autre. Je sais qu'elle a eu l'oscar pour COMMENT L'ESPRIT... mais rien de plus. Sous son joli minois j'adore vraiment ce côté nature, son jeu, et sa voix très fluette. J'avais vu il y a une dizaine d'années le remake de COMMENT L'ESPRIT... dans lequel Melanie Griffith reprenait son rôle. J'avais beaucoup aimé le remake à l'époque, donc dès que j'ai pu voir l'original je me suis jeté dessus. Et j'avoue ne pas pouvoir m'empecher de faire pas une comparaison, mais presque, entre les 2 actrices, à cause de leur parler bien sûr...
-
- Accessoiriste
- Messages : 1743
- Inscription : 10 sept. 05, 00:35
Intégrale "Jean Harlow" sur TCM.
Dinner at Eight (Les Invités de Huit Heures), de George Cukor (1933).
Fraîchement arrivé à la MGM après un passage à la RKO, George Cukor dirige Les Invités de Huit Heures dont le principal intérêt fut de présenter, au public de l'époque, une galerie de stars absolument impressionante qui comprenait, notamment, Jean Harlow, Lionel Barrymore, John Barrymore, Wallace Beery et Marie Dressler. Tout comme Grand Hôtel, réalisé l'année précédente par Edmund Goulding et comprenant également une pléiade de stars MGM, le film fut un énorme succès commercial et rapporta beaucoup d'argent à la MGM. Mais qu'en reste-t'il aujourd'hui ? Pas grand chose : le film, qui se veut être comique, mais qui n'atteint absolument pas son but, est long et très ennuyeux. Les acteurs surjouent éhontément ce qui ridiculise le film et pousse le spectateur à se demander ce qu'il est venu faire dans cette galère. Assurément, George Cukor a fait mieux, beaucoup mieux !
3/10.
Dinner at Eight (Les Invités de Huit Heures), de George Cukor (1933).
Fraîchement arrivé à la MGM après un passage à la RKO, George Cukor dirige Les Invités de Huit Heures dont le principal intérêt fut de présenter, au public de l'époque, une galerie de stars absolument impressionante qui comprenait, notamment, Jean Harlow, Lionel Barrymore, John Barrymore, Wallace Beery et Marie Dressler. Tout comme Grand Hôtel, réalisé l'année précédente par Edmund Goulding et comprenant également une pléiade de stars MGM, le film fut un énorme succès commercial et rapporta beaucoup d'argent à la MGM. Mais qu'en reste-t'il aujourd'hui ? Pas grand chose : le film, qui se veut être comique, mais qui n'atteint absolument pas son but, est long et très ennuyeux. Les acteurs surjouent éhontément ce qui ridiculise le film et pousse le spectateur à se demander ce qu'il est venu faire dans cette galère. Assurément, George Cukor a fait mieux, beaucoup mieux !
3/10.
-
- Déçu
- Messages : 24395
- Inscription : 12 oct. 04, 00:42
- Localisation : dans les archives de Classik
LES INVITES DE HUIT HEURES de George Cukor
Gloablement c'est plutôt sympathique. Ca commence comme une comédie, ça finit dans le drame. Adapté d'une pièce de théatre, le film a beaucoup de mal à s'en écarter, mais certains dialogues et personnages sont suffisamment bien écrits pour passer l'éponge. En revanche j'ai noté quelques longueurs et des tirades un peu surjouées.
Un des premiers films de Cukor, déjà très à l'aise je pense, dans ce presque "film chorale", très ancré dans ce qui se faisait à l'époque: on a heureusement évolué.
Bravo encore une fois à Warner: voir le film dans ces conditions est un vrai luxe. J'ai rarement vu des films de cette époque, avec un master aussi réussi. Il y a eu restauration chimique: copie globalement propre, image très stable (là c'est fort). Le télécinéma n'est pas en reste avec une définition précise (et forcément le grain qui va avec - mais ça ne me gêne pas) et des contrastes bien gérés. Prochaine étape, en HD (?): restauration numérique pour enlever toutes les poussières. Mais le plus gros effort a été fait...
Gloablement c'est plutôt sympathique. Ca commence comme une comédie, ça finit dans le drame. Adapté d'une pièce de théatre, le film a beaucoup de mal à s'en écarter, mais certains dialogues et personnages sont suffisamment bien écrits pour passer l'éponge. En revanche j'ai noté quelques longueurs et des tirades un peu surjouées.
Un des premiers films de Cukor, déjà très à l'aise je pense, dans ce presque "film chorale", très ancré dans ce qui se faisait à l'époque: on a heureusement évolué.
Bravo encore une fois à Warner: voir le film dans ces conditions est un vrai luxe. J'ai rarement vu des films de cette époque, avec un master aussi réussi. Il y a eu restauration chimique: copie globalement propre, image très stable (là c'est fort). Le télécinéma n'est pas en reste avec une définition précise (et forcément le grain qui va avec - mais ça ne me gêne pas) et des contrastes bien gérés. Prochaine étape, en HD (?): restauration numérique pour enlever toutes les poussières. Mais le plus gros effort a été fait...
-
- Réalisateur
- Messages : 6527
- Inscription : 25 févr. 04, 10:14
Le Roman de Marguerite Gautier (George Cukor, 1937)
DVD Warner faisant partie du coffret "boite à biscuits" collection Greta Garbo
Image : Dans l'ensemble une image de qualité si on fait attraction de quelques séquences granuleuses ainsi de plusieurs rayures horizontales sans que cela nuise à visionner ce film dans de bonne condition. Néanmoins, on aurait souhaite que pour un classique de cette importance un master restauré plus en profondeur (la technologie actuelle prouve que cela est dans le domaine du possible)
George Cukor réalisateur exceptionnel pour diriger les femmes permet à Greta Garbo d'immortaliser à l'écran <la Dame aux Camélias>
En effet, sa création de Marguerite Gautier est magistrale tout en étant d'une sobriété qui s'adapte d'autant mieux à son personnage dont la passion se voit à chaque instant par ses regards chargés émotionnellement d'amour envers son amant, Armand Duval sous les traits du comédien Robert Taylor, alors âgé de 25 ans, et qui devait par la suite faire la plus grande partie de sa carrière sous le logo MGM.
La divine devait retrouver ce metteur en scène pour son dernier film 'La Femme aux deux visages', puis se retira alors en pleine gloire accentuant le coté mithique de cette actrice.
DVD Warner faisant partie du coffret "boite à biscuits" collection Greta Garbo
Image : Dans l'ensemble une image de qualité si on fait attraction de quelques séquences granuleuses ainsi de plusieurs rayures horizontales sans que cela nuise à visionner ce film dans de bonne condition. Néanmoins, on aurait souhaite que pour un classique de cette importance un master restauré plus en profondeur (la technologie actuelle prouve que cela est dans le domaine du possible)
George Cukor réalisateur exceptionnel pour diriger les femmes permet à Greta Garbo d'immortaliser à l'écran <la Dame aux Camélias>
En effet, sa création de Marguerite Gautier est magistrale tout en étant d'une sobriété qui s'adapte d'autant mieux à son personnage dont la passion se voit à chaque instant par ses regards chargés émotionnellement d'amour envers son amant, Armand Duval sous les traits du comédien Robert Taylor, alors âgé de 25 ans, et qui devait par la suite faire la plus grande partie de sa carrière sous le logo MGM.
La divine devait retrouver ce metteur en scène pour son dernier film 'La Femme aux deux visages', puis se retira alors en pleine gloire accentuant le coté mithique de cette actrice.
-
- David O. Selznick
- Messages : 14811
- Inscription : 13 août 03, 12:52
- Localisation : Hong Kong, California
- Contact :
Two-faced woman (La Femme aux deux visages), George Cukor, 1941
Une comédie aux péripéties assez prévisibles mais tout à fait plaisante, le dernier film qu'a tourné Garbo. Dans un double rôle elle cabotine à mort, se lâchant complétement lors d'une scène hilarante où elle se cuite au champagne et invente une nouvelle danse en public. C'est parfois un peu lourd mais on se marre bien quand même grâce à quelques répliques vives et piquantes sur le couple, l'amour et l'arrivisme. On est dans une pure production MGM avec décors et costumes luxueux. Les scènes de montagne sont assez rigolotes pour leur utilisation de transparences et de toiles peintes. Le film s'achève d'ailleurs par un descente à ski assez spectaculaire et burlesque.
A certains moments, Cukor laisse entrevoir ce qu'aurait pu être le film s'il s'était laissé aller à plus d'audace. En effet, cette histoire de couple pas très bien assorti est parfois à la limite de déboucher sur un drame, ce qui aurait pu le rendre vraiment intéressant. Au final, une comédie quand même assez mineure.
Une comédie aux péripéties assez prévisibles mais tout à fait plaisante, le dernier film qu'a tourné Garbo. Dans un double rôle elle cabotine à mort, se lâchant complétement lors d'une scène hilarante où elle se cuite au champagne et invente une nouvelle danse en public. C'est parfois un peu lourd mais on se marre bien quand même grâce à quelques répliques vives et piquantes sur le couple, l'amour et l'arrivisme. On est dans une pure production MGM avec décors et costumes luxueux. Les scènes de montagne sont assez rigolotes pour leur utilisation de transparences et de toiles peintes. Le film s'achève d'ailleurs par un descente à ski assez spectaculaire et burlesque.
A certains moments, Cukor laisse entrevoir ce qu'aurait pu être le film s'il s'était laissé aller à plus d'audace. En effet, cette histoire de couple pas très bien assorti est parfois à la limite de déboucher sur un drame, ce qui aurait pu le rendre vraiment intéressant. Au final, une comédie quand même assez mineure.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
-
- Décorateur
- Messages : 3820
- Inscription : 20 mars 06, 15:11
- Localisation : Là
La Femme aux deux visages n'est pas déplaisant à regarder dans l'ensemble, mais hélas miss Garbo donne l'impression de regarder de haut et de se tenir à distance de tout le monde, comme souvent. Insupportable. Cependant, il y a... CONSTANCE BENNETT, qui vole la vedette à la Greta dans leurs scènes communes. Délicieuse Constance... A quand des dvd dans lesquelles elle tient la vedette ? A quand Topper en z2 et en vost ?
- Grant Boyer
- Doublure lumière
- Messages : 347
- Inscription : 30 déc. 04, 20:20
My fair lady de George Cukor
Quelle deception, et quel ennui! J'ai vraiment eu du mal à aller jusqu'au bout. La réalisation est incroyablement molle, et, un comble pour le roi de la comedie sophistiquée, il n'y a aucune subtilité dans les situations, les dialogues, l'humour...Et pour couronner le tout, Rex Harrisson en fait des tonnes.
Quelle deception, et quel ennui! J'ai vraiment eu du mal à aller jusqu'au bout. La réalisation est incroyablement molle, et, un comble pour le roi de la comedie sophistiquée, il n'y a aucune subtilité dans les situations, les dialogues, l'humour...Et pour couronner le tout, Rex Harrisson en fait des tonnes.
"le bon goût est l'ennemi de la créativité"
Pick It Up While It's Faded
Pick It Up While It's Faded
-
- n'est pas Flaubert
- Messages : 8464
- Inscription : 19 nov. 05, 15:35
- Contact :
-
- Invité
- Messages : 5977
- Inscription : 14 avr. 03, 11:54
Hormis "in spain it rains in the plains", je déteste ce film qui m'ennuie au plus haut point. Après plusieurs tentatives infructueuses, je n'ai jamais fini les 20 dernières minutes.Grant Boyer a écrit :My fair lady de George Cukor
Quelle deception, et quel ennui! J'ai vraiment eu du mal à aller jusqu'au bout. La réalisation est incroyablement molle, et, un comble pour le roi de la comedie sophistiquée, il n'y a aucune subtilité dans les situations, les dialogues, l'humour...Et pour couronner le tout, Rex Harrisson en fait des tonnes.
Vous voulez maroufler ? Je suis votre homme...
-
- n'est pas Flaubert
- Messages : 8464
- Inscription : 19 nov. 05, 15:35
- Contact :
" - By George, she's got it! By George, she's got it!Sergius Karamzin a écrit :Hormis "in spain it rains in the plains", je déteste ce film qui m'ennuie au plus haut point. Après plusieurs tentatives infructueuses, je n'ai jamais fini les 20 dernières minutes.
Now, once again where does it rain?
- On the plain! On the plain!
- And where's that soggy plain?
- In Spain! In Spain!
- The rain in Spain stays mainly in the plain!
The rain in Spain stays mainly in the plain!
- In Hartford, Hereford, and Hampshire...?
- Hurricanes hardly happen. How kind of you to let me come!
- Now once again, where does it rain?
- On the plain! On the plain!
- And where's that blasted plain?
- In Spain! In Spain!
- The rain in Spain stays mainly in the plain!
The rain in Spain stays mainly in the plain!"
By George she's got it ! J'adore cette scène.
- Grant Boyer
- Doublure lumière
- Messages : 347
- Inscription : 30 déc. 04, 20:20
Elle essaye bien de donner du punch au film, mais comme la realisation ne suit pas, elle echoue lamentablement. Et les chansons finissent par se ressembler toutes, les "chansons-parlés" d'Harrisson sont particulierment gonflantes.Strum a écrit :Et la musique ?
J'aurai bien aimé lui trouvé du charme aussi...mais non, là ce n'est pas possible.
Je me suis forcé, mais elles ont étés trés durs pour moi.Sergius Karamzin a écrit :Après plusieurs tentatives infructueuses, je n'ai jamais fini les 20 dernières minutes.
"le bon goût est l'ennemi de la créativité"
Pick It Up While It's Faded
Pick It Up While It's Faded
-
- n'est pas Flaubert
- Messages : 8464
- Inscription : 19 nov. 05, 15:35
- Contact :
Pas chez moi. J'adore son accent anglais. Mais bon...il faut dire que je chantais "the rain in Spain..." (subjugué que j'étais par la voix mélodieuse de Julie Andrews) tout petit déjà alors ce film a une certaine valeur sentimentale pour moi.Grant Boyer a écrit :les "chansons-parlés" d'Harrisson sont particulierment gonflantes.