Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock - 1964)
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Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock - 1964)
Marnie: Un Hitchcock comportant quelques maladresses dans l'exécution frustrantes -certains mouvements de caméra paraissent brouillons- comparées à la maitrise sans faille de la série de chefs d'oeuvre qui l'a précédé, avec un Sean Connery qui s'en tire pas trop mal à contre emploi mais demeure à mes yeux moins à l'aise en incarnation hitchcockienne de la masculinité que ne l'étaient un Cary Grant ou un James Stewart et un Tippi Hedren au jeu transcendé et poignant. La dimension psychanalytique est parfois exprimée de façon trop démonstrative meme si avec moins de lourdeur que dans le Secret de derrière la porte. D'où certains passages ratés mais au final le film emporte le morceau "à l'émotion" grace notamment au score hermannien. Et il comporte sufisamment de passages où l'on retrouve la maestria hitchcockienne -l'ouverture entre autres- pour demeurer malgré tout un grand Hitchcock. 8.25/10




Je trouve au contraire que ce film formellement éblouissant et contenant quelques scènes qui sont de véritables leçons de cinéma. Comme celle du vol avec le faux split-screen.Vic Vega a écrit :Marnie: Un Hitchcock comportant quelques maladresses dans l'exécution frustrantes -certains mouvements de caméra paraissent brouillons- comparées à la maitrise sans faille de la série de chefs d'oeuvre qui l'a précédé, avec un Sean Connery qui s'en tire pas trop mal à contre emploi mais demeure à mes yeux moins à l'aise en incarnation hitchcockienne de la masculinité que ne l'étaient un Cary Grant ou un James Stewart et un Tippi Hedren au jeu transcendé et poignant. La dimension psychanalytique est parfois exprimée de façon trop démonstrative meme si avec moins de lourdeur que dans le Secret de derrière la porte. D'où certains passages ratés mais au final le film emporte le morceau "à l'émotion" grace notamment au score hermannien. Et il comporte sufisamment de passages où l'on retrouve la maestria hitchcockienne -l'ouverture entre autres- pour demeurer malgré tout un grand Hitchcock. 8.25/10
Et je trouve Sean Connery parfait.
par contre, d'accord pour la lourdeur de la démonstration psychanalytique. C'est vraiment le gros défaut de Hitchcock pour moi qui fait que j'ai du mal à adhérer totalement malgré la virtuosité évidente: ces facilités scénaristiques avec de la psychanalyse de bazar.
Pas de printemps pour Marnie n'en reste pas moins un de mes Hitchcock préférés.
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Des fulgurances formelles, du génie cinématographique, je ne nie pas qu'il y en ait dans le film, simplement j'y vois quelques mouvements de caméra qui me donnent l'impression d'etre éxecutés en dilettante (quatre ou cinq pas plus, mais ça fait tache par rapport à la perfection formelle de Psycho, Vertigo ou les Oiseaux) et auraient tendance pour moi à mettre de l'eau dans le moulin du désintéret progressif du cinéaste pour le tournage du film. Et puis le fait que la dimension psychanalytique fonctionne mieux chez le cinéaste quand elle est un moteur non visible de la narration. Tout ceci fait que ce n'est pas un chef d'oeuvre meme si ça reste du grand cinéma.Kurtz a écrit : Je trouve au contraire que ce film formellement éblouissant et contenant quelques scènes qui sont de véritables leçons de cinéma. Comme celle du vol avec le faux split-screen.




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Texte d'étude sur Marnie sur Cinetudes.com
Salut,
je me dois de mettre en avant l'excellent texte de Brice Kantor sur Marnie qui présente des élcairages et des pistes passionnantes sur ce film souvent décrié du maitre.
Le débat est pour trés bientôt.
Stefan
je me dois de mettre en avant l'excellent texte de Brice Kantor sur Marnie qui présente des élcairages et des pistes passionnantes sur ce film souvent décrié du maitre.
Le débat est pour trés bientôt.
Stefan
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Beaucoup de merci à vous...
Et débat ouvert donc:
http://www.tu-darmstadt.de/sfk/programm ... arnie1.jpg
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oui mais là c'est le syndrome De palma-ArgentoBrice Kantor a écrit :Je pense que John sera d'accord pour dire que ça semble obligé que Tarantino ait vu ce film... Et pourtant, il n'a même pas vu "la mariée était en noir" avant de faire "Kill Bill"Tuck pendleton a écrit :
de fil en aiguille, Brice en arrive à Jackie Brown. Tarantino connaitrait il Pallardy?
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Pas de printemps pour Marnie (A. Hitchcock, 1964)
J'ai suivi les conseils de Memento sur le topic Vertigo et je me suis regardé ce Hitchcock dont je ne savais quasiment rien.
Et c'est une très belle découverte. Hitchcock laisse de côté le suspense pour se concentrer à la psychanalyse avec réussite. Cette histoire de traumatisme d'enfance est vraiment porté par ses interprètes principaux et en particulier Sean Connery dont l'aisance contribue fortement au dynamisme du film.
Il y a de nombreuses scènes vraiment très réussies
SpoilersLe premier baiser,le vol, le "viol" nuptial,l'interrogatoire freudien, la scène finale et son flashback Fin Spoilers
et l'ensemble baigne dans une atmosphère romantique en grande partie insufflée par la musique de Bernard Herrmann qui signe un des plus beaux scores qu'il m'ait été posssible d'entendre.
Un très beau film d'Hitchcock un peu mésestimé je crois.
Et c'est une très belle découverte. Hitchcock laisse de côté le suspense pour se concentrer à la psychanalyse avec réussite. Cette histoire de traumatisme d'enfance est vraiment porté par ses interprètes principaux et en particulier Sean Connery dont l'aisance contribue fortement au dynamisme du film.
Il y a de nombreuses scènes vraiment très réussies
SpoilersLe premier baiser,le vol, le "viol" nuptial,l'interrogatoire freudien, la scène finale et son flashback Fin Spoilers
et l'ensemble baigne dans une atmosphère romantique en grande partie insufflée par la musique de Bernard Herrmann qui signe un des plus beaux scores qu'il m'ait été posssible d'entendre.
Un très beau film d'Hitchcock un peu mésestimé je crois.

“See what you have to ask yourself is what kind of person are you? Are you the kind that sees signs, sees miracles?"
(ex JarJar)