"Pas un bordel de merde, c'est idee à con" ( non, je n'ai pas fait de
phôtes ) que de renommer les classiks "notez les films de" en ce truc qui ne voulait rien me dire au départ et avant que je ne
creuse
Donc, re
vu hier soir ( jeudi 31 mars : d'où la présence de ce
psot d'avril dans le sujet de mars ) avec la même émotion que lorsque je l'ai vu la première fois, enfant
"MASK" de Peter Bogdanovich
Lorsque nait au XIXème siècle le
tristement célèbre
John Merrick ( Joseph de son véritable prénom ), cet homme ne pouvait pas se douter que sa terrible maladie non-identifiée ( de son vivant ) et incurable qui le faisait ressembler à un
monstre par ces difformités physiques allait aussi en faire un
monstre du panthéon cinématographique avec la
sublime adaptation en 1981 de "ELEPHANT MAN" de David Lynch sur les notes du docteur Frederick Treves.
Lorsque
Roy L. Dennis nait dans les années 60 américaines, sa mère se douterait-elle que le physique
hors-norme de son fils allait en faire un autre
martien dans ce monde de
normalité ?
Réalisé par Peter Bogdanovich ( depuis passé derrière la caméra pour un épisode des
"Sopranos" ), donc, ce film de
1985 réunira devant la caméra la ( alors ) très belle
Cher ( revue depuis dans un rôle maternel dans
"MERMAIDS" en 1990 ) face au jeune débutant d'
Eric Stolz ( acteur abonné aux films de Tarantino depuis :
"KILLING ZOE", "PULP FICTION" dans mon souvenir cinématographique ) sous le
mask d'effet spécial mais assez et même réaliste pour l'époque.
Sam Elliott ( "TOMBSTONE", "THE BIG LEBOWSKY", "WE WERE SOLDIERS" ) venant complêter la distribution de cette
famille pas comme les autres dans le rôle du
biker au grand coeur ( et belles moustaches
rides ), qui va et vient dans leur vie et surtout le coeur de cette mère droguée en tant qu'amant...
Rusty Dennis ( Cher ) n'est pas comme une mère comme les autres : elle fume, boit et se drogue, en plus de ne pas avoir sans langue dans sa poche et de fréquenter un groupe de
bikers sur leurs
choppers Harley-Davidson.
Rocky Dennis ( Eric Stolz ) n'est pas un adolescent comme les autres.
Né avec une maladie qui n'a de cesse de faire progresser la croissance de son cartillage cranien, Rocky doit attendre la fin de sa croissance, donc, s'il veut espérer que les médecins puissent l'opérer chirurgicalement et esthétiquement pour
réparer ce visage
cassé. Mais ce à quoi rêve pour le moment l'adolescent, c'est de se faire denouveau intégrer dans son nouveau collège, de finir sa collection de cartes de joueurs de base-ball et de s'en aller faire un tour d'Europe avec son ami d'enfance, Ben (
Lawrence Monoson vu auparavant dans
"VENDREDI 13 IV" ).
Et c'est donc une année de sa scolarité exemplaire et de la protection de sa
famille au sein de ses
gros Hells Angels que propose... la première partie du film : Rocky a beau être un
monstre, il n'en reste pas moins
un garçon comme les autres.
Car lorsque les hormones et une
sexualité impossible rattrape ce
petit-fils de John Merrick, l'histoire va avoir tendance à s'emballer. En même temps que cette mère
modèle refuse de se sortir de la drogue alors que sa sexualité, à elle, s'est enfin re-établie... avec Gar ( Sam Elliott ).
Et après les maladresses maternelles ( que les pervers comprenant un inceste dans cette phrase quittent de suite le forum !!! ), notre
Adonis pourrait peut-être enfin trouvé l'
équilibre qu'il lui manque en acceptant d'aller aider de jeunes aveuges dans une colonie...
Lorsque l'homme en devenir au visage de lion ( qui n'est pas sans rappeler effectivement parfois des traits plus
grossier de ceux de
la Bête Vincent de la série télévisée de l'époque ) rencontre la Chose des Quatre Fantastiques, l'amour ne prendra pas automatiquement les traits d'une Alicia Marsters mais de l'adolescente aveugle, Diana Adams (
Laura Dern ( "DOCTEUR T ET LES FEMMES", "JURASSIC PARK III" ) ), passionnée de chevaux.
Et ainsi peut se résumer la deuxième partie de ce
film un brin prévisible, sans aller dire jusque là que le final puisse être aussi
téléphoné que certaines scènes venant se greffer ici ou là dans les réactions de certains
bikers.
Ce
"MASK" reste donc un honnêtre drame dont j'avais gardé un souvenir assez marqué jusqu'à sa re
diffusion hier soir, sur RTL9, et qui m'a rappellé que j'aurais bien aimé connaître moi aussi une telle bande de
bikers Le premier qui me dit que je suis aussi difforme que Rocky... je pleure
Et c'est pourquoi je le noterai à la hauteur d'un
4/6 tout de même !!!
En vous invitant à ne pas vous arrêter ( qu' ) au
"MASK" de Chuck Russel avec Jim Carrey, même si je me souviens avoir ( bien ) ri à sa sortie