Peter Bogdanovich (1939-2022)
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Peter Bogdanovich (1939-2022)
Quelqu'un a t-il deja eu l'occasion de voir et consulter cet ouvrage somme de Bogdanovich intitule : "Who the devil made it..." edite exclusivement en anglais et qui regroupe une quantite impressionante d'interviews effectuees par l'auteur (Hawks, Preminger, Lang, Ulmer,Aldrich...) ?
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Peter Bogdanovitch, voilà un cas assez rare.
Un premier film impressionnant Targets, produit sous l'égide de Roger Corman, et ensuite une production, sans doute plus personnelle et marquée du sceau de sa cinéphilie, sans grand intérêt - voire à l'occasion affligeante.
Dans ses entretiens avec Noël Simsolo, Sergio Leone en dresse un portrait peu flatteur.
Un premier film impressionnant Targets, produit sous l'égide de Roger Corman, et ensuite une production, sans doute plus personnelle et marquée du sceau de sa cinéphilie, sans grand intérêt - voire à l'occasion affligeante.
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C'est le prototype même du cinéaste que j'aimerais bien aimer, parce qu'il est plein de bonnes intentions et que sa cinéphilie fait plaisir à voir, mais je n'arrive pas trop à accrocher à ses films.
La cible est un bon film je trouve, et Saint Jack s'avère plutôt sympa (mais surtout grace à la performance de Ben Gazzara).
La cible est un bon film je trouve, et Saint Jack s'avère plutôt sympa (mais surtout grace à la performance de Ben Gazzara).
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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Peter Bogdanovich
"Pas un bordel de merde, c'est idee à con" ( non, je n'ai pas fait de phôtes ) que de renommer les classiks "notez les films de" en ce truc qui ne voulait rien me dire au départ et avant que je ne creuse
Donc, revu hier soir ( jeudi 31 mars : d'où la présence de ce psot d'avril dans le sujet de mars ) avec la même émotion que lorsque je l'ai vu la première fois, enfant
"MASK" de Peter Bogdanovich
Lorsque nait au XIXème siècle le tristement célèbre John Merrick ( Joseph de son véritable prénom ), cet homme ne pouvait pas se douter que sa terrible maladie non-identifiée ( de son vivant ) et incurable qui le faisait ressembler à un monstre par ces difformités physiques allait aussi en faire un monstre du panthéon cinématographique avec la sublime adaptation en 1981 de "ELEPHANT MAN" de David Lynch sur les notes du docteur Frederick Treves.
Lorsque Roy L. Dennis nait dans les années 60 américaines, sa mère se douterait-elle que le physique hors-norme de son fils allait en faire un autre martien dans ce monde de normalité ?
Réalisé par Peter Bogdanovich ( depuis passé derrière la caméra pour un épisode des "Sopranos" ), donc, ce film de 1985 réunira devant la caméra la ( alors ) très belle Cher ( revue depuis dans un rôle maternel dans "MERMAIDS" en 1990 ) face au jeune débutant d'Eric Stolz ( acteur abonné aux films de Tarantino depuis : "KILLING ZOE", "PULP FICTION" dans mon souvenir cinématographique ) sous le mask d'effet spécial mais assez et même réaliste pour l'époque. Sam Elliott ( "TOMBSTONE", "THE BIG LEBOWSKY", "WE WERE SOLDIERS" ) venant complêter la distribution de cette famille pas comme les autres dans le rôle du biker au grand coeur ( et belles moustaches rides ), qui va et vient dans leur vie et surtout le coeur de cette mère droguée en tant qu'amant...
Rusty Dennis ( Cher ) n'est pas comme une mère comme les autres : elle fume, boit et se drogue, en plus de ne pas avoir sans langue dans sa poche et de fréquenter un groupe de bikers sur leurs choppers Harley-Davidson.
Rocky Dennis ( Eric Stolz ) n'est pas un adolescent comme les autres.
Né avec une maladie qui n'a de cesse de faire progresser la croissance de son cartillage cranien, Rocky doit attendre la fin de sa croissance, donc, s'il veut espérer que les médecins puissent l'opérer chirurgicalement et esthétiquement pour réparer ce visage cassé. Mais ce à quoi rêve pour le moment l'adolescent, c'est de se faire denouveau intégrer dans son nouveau collège, de finir sa collection de cartes de joueurs de base-ball et de s'en aller faire un tour d'Europe avec son ami d'enfance, Ben ( Lawrence Monoson vu auparavant dans "VENDREDI 13 IV" ).
Et c'est donc une année de sa scolarité exemplaire et de la protection de sa famille au sein de ses gros Hells Angels que propose... la première partie du film : Rocky a beau être un monstre, il n'en reste pas moins un garçon comme les autres.
Car lorsque les hormones et une sexualité impossible rattrape ce petit-fils de John Merrick, l'histoire va avoir tendance à s'emballer. En même temps que cette mère modèle refuse de se sortir de la drogue alors que sa sexualité, à elle, s'est enfin re-établie... avec Gar ( Sam Elliott ).
Et après les maladresses maternelles ( que les pervers comprenant un inceste dans cette phrase quittent de suite le forum !!! ), notre Adonis pourrait peut-être enfin trouvé l'équilibre qu'il lui manque en acceptant d'aller aider de jeunes aveuges dans une colonie...
Lorsque l'homme en devenir au visage de lion ( qui n'est pas sans rappeler effectivement parfois des traits plus grossier de ceux de la Bête Vincent de la série télévisée de l'époque ) rencontre la Chose des Quatre Fantastiques, l'amour ne prendra pas automatiquement les traits d'une Alicia Marsters mais de l'adolescente aveugle, Diana Adams ( Laura Dern ( "DOCTEUR T ET LES FEMMES", "JURASSIC PARK III" ) ), passionnée de chevaux.
Et ainsi peut se résumer la deuxième partie de ce film un brin prévisible, sans aller dire jusque là que le final puisse être aussi téléphoné que certaines scènes venant se greffer ici ou là dans les réactions de certains bikers.
Ce "MASK" reste donc un honnêtre drame dont j'avais gardé un souvenir assez marqué jusqu'à sa rediffusion hier soir, sur RTL9, et qui m'a rappellé que j'aurais bien aimé connaître moi aussi une telle bande de bikers Le premier qui me dit que je suis aussi difforme que Rocky... je pleure
Et c'est pourquoi je le noterai à la hauteur d'un 4/6 tout de même !!!
En vous invitant à ne pas vous arrêter ( qu' ) au "MASK" de Chuck Russel avec Jim Carrey, même si je me souviens avoir ( bien ) ri à sa sortie
Donc, revu hier soir ( jeudi 31 mars : d'où la présence de ce psot d'avril dans le sujet de mars ) avec la même émotion que lorsque je l'ai vu la première fois, enfant
"MASK" de Peter Bogdanovich
Lorsque nait au XIXème siècle le tristement célèbre John Merrick ( Joseph de son véritable prénom ), cet homme ne pouvait pas se douter que sa terrible maladie non-identifiée ( de son vivant ) et incurable qui le faisait ressembler à un monstre par ces difformités physiques allait aussi en faire un monstre du panthéon cinématographique avec la sublime adaptation en 1981 de "ELEPHANT MAN" de David Lynch sur les notes du docteur Frederick Treves.
Lorsque Roy L. Dennis nait dans les années 60 américaines, sa mère se douterait-elle que le physique hors-norme de son fils allait en faire un autre martien dans ce monde de normalité ?
Réalisé par Peter Bogdanovich ( depuis passé derrière la caméra pour un épisode des "Sopranos" ), donc, ce film de 1985 réunira devant la caméra la ( alors ) très belle Cher ( revue depuis dans un rôle maternel dans "MERMAIDS" en 1990 ) face au jeune débutant d'Eric Stolz ( acteur abonné aux films de Tarantino depuis : "KILLING ZOE", "PULP FICTION" dans mon souvenir cinématographique ) sous le mask d'effet spécial mais assez et même réaliste pour l'époque. Sam Elliott ( "TOMBSTONE", "THE BIG LEBOWSKY", "WE WERE SOLDIERS" ) venant complêter la distribution de cette famille pas comme les autres dans le rôle du biker au grand coeur ( et belles moustaches rides ), qui va et vient dans leur vie et surtout le coeur de cette mère droguée en tant qu'amant...
Rusty Dennis ( Cher ) n'est pas comme une mère comme les autres : elle fume, boit et se drogue, en plus de ne pas avoir sans langue dans sa poche et de fréquenter un groupe de bikers sur leurs choppers Harley-Davidson.
Rocky Dennis ( Eric Stolz ) n'est pas un adolescent comme les autres.
Né avec une maladie qui n'a de cesse de faire progresser la croissance de son cartillage cranien, Rocky doit attendre la fin de sa croissance, donc, s'il veut espérer que les médecins puissent l'opérer chirurgicalement et esthétiquement pour réparer ce visage cassé. Mais ce à quoi rêve pour le moment l'adolescent, c'est de se faire denouveau intégrer dans son nouveau collège, de finir sa collection de cartes de joueurs de base-ball et de s'en aller faire un tour d'Europe avec son ami d'enfance, Ben ( Lawrence Monoson vu auparavant dans "VENDREDI 13 IV" ).
Et c'est donc une année de sa scolarité exemplaire et de la protection de sa famille au sein de ses gros Hells Angels que propose... la première partie du film : Rocky a beau être un monstre, il n'en reste pas moins un garçon comme les autres.
Car lorsque les hormones et une sexualité impossible rattrape ce petit-fils de John Merrick, l'histoire va avoir tendance à s'emballer. En même temps que cette mère modèle refuse de se sortir de la drogue alors que sa sexualité, à elle, s'est enfin re-établie... avec Gar ( Sam Elliott ).
Et après les maladresses maternelles ( que les pervers comprenant un inceste dans cette phrase quittent de suite le forum !!! ), notre Adonis pourrait peut-être enfin trouvé l'équilibre qu'il lui manque en acceptant d'aller aider de jeunes aveuges dans une colonie...
Lorsque l'homme en devenir au visage de lion ( qui n'est pas sans rappeler effectivement parfois des traits plus grossier de ceux de la Bête Vincent de la série télévisée de l'époque ) rencontre la Chose des Quatre Fantastiques, l'amour ne prendra pas automatiquement les traits d'une Alicia Marsters mais de l'adolescente aveugle, Diana Adams ( Laura Dern ( "DOCTEUR T ET LES FEMMES", "JURASSIC PARK III" ) ), passionnée de chevaux.
Et ainsi peut se résumer la deuxième partie de ce film un brin prévisible, sans aller dire jusque là que le final puisse être aussi téléphoné que certaines scènes venant se greffer ici ou là dans les réactions de certains bikers.
Ce "MASK" reste donc un honnêtre drame dont j'avais gardé un souvenir assez marqué jusqu'à sa rediffusion hier soir, sur RTL9, et qui m'a rappellé que j'aurais bien aimé connaître moi aussi une telle bande de bikers Le premier qui me dit que je suis aussi difforme que Rocky... je pleure
Et c'est pourquoi je le noterai à la hauteur d'un 4/6 tout de même !!!
En vous invitant à ne pas vous arrêter ( qu' ) au "MASK" de Chuck Russel avec Jim Carrey, même si je me souviens avoir ( bien ) ri à sa sortie
- Boubakar
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Peter Bogdanovich
Voilà un des meilleurs réalisateurs américains des années 70, tombé aujourd'hui en disgrâce et borné à ne tourner que des téléfilms.
Issu de la même génération que Coppola et Firdkin, Bogda' a réalisé quelques-uns des films les plus marquants de cette décénnie :
- Last picture in show
- What's up doc ?
- Paper moon
, sans compter le très bon documentaire Directed by John Ford et Targets, sorti en 1968
La principale caractérisitique qui ressort de ces films est la nostalgie, les souvenirs d'une période à jamais perdue pour le réalisateur, qui a su entre autres filmer Cybill Shepperd comme jamais (il était fou d'elle dans les 70's), et redonner ses lettres de noblesse à des réalisateurs comme Welles (il est par la suite devenu son biographe)
Il est franchement dommage de ne plus le voir réaliser de film, mais le meilleur est derrière lui...
Issu de la même génération que Coppola et Firdkin, Bogda' a réalisé quelques-uns des films les plus marquants de cette décénnie :
- Last picture in show
- What's up doc ?
- Paper moon
, sans compter le très bon documentaire Directed by John Ford et Targets, sorti en 1968
La principale caractérisitique qui ressort de ces films est la nostalgie, les souvenirs d'une période à jamais perdue pour le réalisateur, qui a su entre autres filmer Cybill Shepperd comme jamais (il était fou d'elle dans les 70's), et redonner ses lettres de noblesse à des réalisateurs comme Welles (il est par la suite devenu son biographe)
Il est franchement dommage de ne plus le voir réaliser de film, mais le meilleur est derrière lui...
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The Last Picture Show, j'adore. Un film vraiment étonnant, qui marque.
Sinon j'ai What's Up, Doc ? sur les tablettes
il a aussi fait ça que j'aimais bien à l'époque (Mask aka "oui mon fils, tu as quand meme une sacrée sale gueule")
une belle interview de Bogdanovich sur Senses of Cinema qui m'a donné envie d'en voir ou revoir quelques uns
http://www.sensesofcinema.com/contents/ ... ovich.html
Sinon j'ai What's Up, Doc ? sur les tablettes
il a aussi fait ça que j'aimais bien à l'époque (Mask aka "oui mon fils, tu as quand meme une sacrée sale gueule")
une belle interview de Bogdanovich sur Senses of Cinema qui m'a donné envie d'en voir ou revoir quelques uns
http://www.sensesofcinema.com/contents/ ... ovich.html
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La Dernière séance est un très grand film, La Cible à défaut d'être totalement réussi est Intéressant et What's Up Doc ? est une comédie particulièrement réjouissante. Avec Mask, voilà les seuls films que j'ai pu voir de Bogdanovich. Et tout le monde riait, La Barbe à papa, Jack le magnifique, Texasville ou encore Nashville Blues, sont des films qu'il me tarde de découvrir.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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C'est vrai que tous les films de Bogdanovich ne sont pas sortis comme On se fait la valise docteur , Enfin l'amour, ou Nickelodeon et Tous les hommes riaient....Bob Harris a écrit : Rien vu d'autre, ces films-là sont trop rares. Bodgano mériterait une rétro à la cinémathèque.
Mais que font les éditeurs ?
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