Cine + / Mycanal : Les films programmés

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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John Holden
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Re: Cine + / Mycanal

Message par John Holden »

Un peu plus sérieusement, un drame très âpre qui vaut le détour, ne serait ce que pour la belle photo noir et blanc d'Aldo Tonti et l'interprétation de la jeune Carla del Poggio, l'une des plus brillantes actrices Italiennes de l'époque. :wink:
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Jack Carter
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Jack Carter »

John Holden a écrit : 25 févr. 23, 16:00 Un peu plus sérieusement, un drame très âpre qui vaut le détour, ne serait ce que pour la belle photo noir et blanc d'Aldo Tonti et l'interprétation de la jeune Carla del Poggio, l'une des plus brillantes actrices Italiennes de l'époque. :wink:
Merci, le seul nom de Lattuada m'aurait de toute façon encourager à y jeter un oeil :wink:
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Flavia
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Flavia »

En avril, cycle Peter Lorre

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Crime et châtiment
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La brune de mes rêves
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Jack Carter
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Jack Carter »

Dans la nuit du 19 au 20 avril, sur Classic

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Re: Cine + / Mycanal

Message par Jack Carter »

Le 3 mai sur Cine Classic (à peine quelques semaines apres que les films soient sortis en salles)

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Alibabass
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Alibabass »

Merci Merci Merciiiiiii :)
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Arn
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Arn »

Excellente nouvelle, je regrettais de ne pas avoir eu l'occasion d'aller en voir au mois un en salle.
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Flol
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Flol »

Et ça vaut quoi, tout ça ?
J'avoue n'en avoir jamais entendu parler.
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Spongebob
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Spongebob »

Le Monde en parle en bien ici : https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html

Pour les non abonnés :

Spoiler (cliquez pour afficher)
« American Trilogy », de Michael Roemer : trois films aux héros fragiles, piégés par leur époque
« Nothing But a Man », « Harry Plotnick seul contre tous » et « Vengeance Is Mine », chefs-d’œuvre méconnus du cinéaste américain de 95 ans, resortent en salle dans une copie restaurée.

Par Murielle Joudet
Publié le 15 mars 2023 à 20h00

Josie Dawson (Abbey Lincoln) et Duff Anderson (Ivan Dixon), dans « Nothing But a Man » (1964), de Michael Roemer. LES FILMS DU CAMÉLIA
La légende veut que, trois jours avant son assassinat, Malcolm X croise dans les rues de New York l’un des acteurs de Nothing But a Man (1964) et l’accoste : « Vous êtes Julius Harris ? J’ai vu Nothing But a Man et j’ai beaucoup aimé ! » On ne peut s’étonner de voir le leader des Black Panthers adouber l’œuvre, l’une des très rares de l’époque à prendre aussi crûment le pouls de la condition des Afro-Américains dans les Etats-Unis des années 1960.

S’il a toujours existé des œuvres météorites qui ont tenté d’évoquer la condition noire, la lucidité politique est toujours venue des marges de l’industrie. En face, Hollywood s’est longtemps montré frileux : la condition noire ne se laisse jamais penser en dehors d’un « regard blanc », auquel le héros noir doit sans cesse donner des gages, jusqu’à s’y abîmer.

C’est l’insistance de ce contrechamp blanc qu’atomise définitivement Nothing but a Man, œuvre enragée et extralucide, comme un roman de James Baldwin. On ne quitte jamais le regard de Duff Anderson, ouvrier sur les chemins de fer dans une ville d’Alabama, qui traverse son chemin de croix et qui, au péril de son bonheur, tient tête à un Sud encore ségrégué. L’homme tombe amoureux d’une jeune femme noire issue de la classe moyenne. Le père, un pasteur respecté, s’oppose d’abord à leur union : avec une simplicité exemplaire, Michael Roemer rend indissociables la question de la race et celle de la classe.

La vivacité quasi documentaire du film lui offre sa puissance formelle : les gros plans enserrent des visages épuisés, des destins fracassés par le chômage et l’alcoolisme, sans que jamais Roemer en fasse des « sujets ». L’utilisation des grands tubes de la Motown montre cette volonté de refuser tout surplomb, de toujours partir de la culture de ses personnages : le cinéaste attrape le politique dans les filets des relations filiales, amicales et amoureuses.

Il fait bien plus qu’observer une simple fracture entre les Noirs et les Blancs, ces derniers étant ici réduits à un statut d’oppresseur. Il saisit les conséquences les plus infimes et perverses de cette haine : misère sociale et affective, division au sein d’une communauté dépossédée de sa capacité à s’organiser collectivement, polarisée entre résignation et révolte. Le piège se referme en cercles concentriques, empoisonne le couple avant de cliver le héros lui-même, vidé de sa puissance d’agir, qu’il finit par reconquérir, en bout de course. Michael Roemer a ici sublimé toute son expérience d’enfant juif persécuté par les nazis, et son film se veut, en cela, l’ultime réponse à une approche identitaire qui voudrait qu’on ne comprenne et ne filme une minorité qu’en en étant soi-même issu.

Grande diversité formelle
Réalisé en 1970, Harry Plotnick seul contre tous orchestre la sortie de prison d’un petit gangster juif lâché au milieu d’une peuplade d’événements et de personnages : un défilé de mode de lingerie, une bar-mitsva, une grande sœur envahissante et des retrouvailles houleuses avec son ex-femme. Cette jewish comedy partage avec Nothing But a Man la hantise d’être happé par le fracas du monde sans possibilité de s’y retrancher, sans vie pour soi et à soi. Plus joyeusement, c’est une ambition ethnographique qui sous-tend le cinéma de Michael Roemer, incapable de suivre les pérégrinations d’un héros sans ambitionner le portrait d’une communauté.

Les trois héros de cette rétrospective partagent une certaine manière d’être en exil, poussés sur le bas-côté de la fiction et tentant péniblement de retourner en son sein

Malgré la grande diversité formelle des films, il y a une qualité que se partagent les trois héros de cette rétrospective : une certaine manière d’être en exil, poussés sur le bas-côté de la fiction et tentant péniblement de retourner en son sein. En ce sens, Vengeance Is Mine (1984) est l’autre grand éblouissement de cette trilogie : un film de femme, où la question de la filiation est centrale – comment être père, mère, quand soi-même on a été le fils ou la fille de personne, jeté sans modèle dans la vie adulte. Le long-métrage se veut louvoyant, imprévisible dans ses nombreux et subtils revirements.

Jo (Brooke Adams) dans « Vengeance Is Mine » (1984), de Michael Roemer. LES FILMS DU CAMÉLIA
Jo, fraîchement divorcée, retourne à Rhode Island, où sa mère adoptive se meurt. Elle se lie d’amitié avec une petite fille et sa mère qui, de son côté aussi, voit son couple imploser sous le poids de ses problèmes psychiatriques. Dans un vertige, cette chronique d’une amitié entre deux femmes bascule dans un récit de dépossession. Avec une infinie délicatesse, Michael Roemer orchestre le bannissement de Donna, obsédée par l’idée que Jo prenne sa place auprès de son ex-mari et de sa fille.

Splendide portrait de femmes, Vengeance Is Mine témoigne de la capacité à peu près illimitée de Michael Roemer à entrer en empathie avec ses personnages. Sans crier gare, le film prend son élan gothique : Donna traîne dans les parages, surveille le rapprochement entre Jo et sa famille, hantant comme un fantôme l’image d’une normalité familiale dont elle est définitivement exclue. C’est peut-être le motif qui relie ces trois films si différents, une obsession qu’on devine personnelle chez Roemer : la sphère intime, bulle de quiétude qui vous protège des assauts du monde et de l’histoire, y est un territoire fragile, autour duquel rôdent ses héros épuisés.
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tenia
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Re: Cine + / Mycanal

Message par tenia »

Flol a écrit : 13 avr. 23, 10:35 Et ça vaut quoi, tout ça ?
J'avoue n'en avoir jamais entendu parler.
J'avais vu Nothing but a Man au festival Lumière 2022, c'était très très bien.
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Arn
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Arn »

Flol a écrit : 13 avr. 23, 10:35 Et ça vaut quoi, tout ça ?
J'avoue n'en avoir jamais entendu parler.
Tu n'es pas (plus ?) abonné aux Cahiers ? Il y avait une page dessus le mois dernier je crois.
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Jack Carter »

Harry Plotnick est une comedie juive assez jouissive.
Vengeance is mine, téléfilm à l’origine vaut pour ses deux interprètes féminines, Brooke Adams en tête, mais cet « affrontement » est beaucoup trop long...
Nothing but a man, récit sur le racisme subit par des ouvriers noirs dans une petite ville américaine est effectivement très bien

7/10 pour Plotnick et ce dernier, 6/10 pour Vengeance is mine
Dernière modification par Jack Carter le 13 avr. 23, 12:14, modifié 1 fois.
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Flol »

Arn a écrit : 13 avr. 23, 11:01
Flol a écrit : 13 avr. 23, 10:35 Et ça vaut quoi, tout ça ?
J'avoue n'en avoir jamais entendu parler.
Tu n'es pas (plus ?) abonné aux Cahiers ? Il y avait une page dessus le mois dernier je crois.
Pour des raisons budgétaires (et aussi de manque de temps, les numéros non-lus s'accumulant beaucoup trop dans mes toilettes), j'ai effectivement dû me désabonner. :(
Merci pour toutes vos infos en tout cas, ça m'a l'air immanquable tout ça.
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Cedric Gibbons
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Cedric Gibbons »

Bonjour,

Il y aurait des rumeurs selon lesquelles les chaînes Ciné+ deviendraient OCS+.

Quelqu'un a-t-il des infos ?
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Re: Cine + / Mycanal

Message par Supfiction »

Cedric Gibbons a écrit : 13 avr. 23, 14:20 Bonjour,

Il y aurait des rumeurs selon lesquelles les chaînes Ciné+ deviendraient OCS+.

Quelqu'un a-t-il des infos ?
zemat a écrit : 11 avr. 23, 15:24
doit en savoir plus.
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