cinephage a écrit :Or pour être convaincu de la qualité d'un film, il faut tout de même avoir été un minimum touché par celui-ci. L'étalage d'arguments objectifs ou historiques n'y fera rien.
C'est pourquoi la pédagogie est si importante en préalable (éviter d'expliquer au jeune spectateur que s'il a baillé devant le film, ce n'est pas que le film est mauvais, mais qu'il est idiot. C'est prendre le risque d'éloigner durablement un esprit curieux du cinéma classique), en éclaircissant les points qui doivent l'être et en attirant l'attention du jeune spectateur sur les éléments clés du film qu'il va voir. Si le pédagogue est talentueux, il parviendra même à entretenir l'attente, à transmettre ce qu'il y a à puiser dans le film. Le spectateur, armé du bagage indispensable à l'appréciation de l'oeuvre, y trouvera alors du plaisir ou du dégout, mais pour des raisons propres à lui-même plutôt qu'à ses lacunes.
Ouais, je l'avais déjà dit, tout çaRatatouille a écrit :Mais les scènes dont parle joe-ernst, et qui l'ont semble-t-il gêné, ne sont pas intrinsèquement mauvaises ; elles l'ont fait rigoler parce qu'elles ont été tellement caricaturées, copiées, pompées, dans des dizaines d'autres films par la suite...que forcément, lorsque l'on découvre le film ayant lancé le mouvement, on a l'impression d'assister là encore à une parodie. Alors qu'en fait non, il s'agit tout simplement d'un beau film, tout ce qu'il y a de plus sérieux.
Je crois que tu as découvert ce film trop tard, en fait, joe-ernst...
gna gna gna, cinephage = dieu et tout... c'est rien qu'un copiteur, oui !