Re: Topic naphtalinippon
Publié : 19 avr. 11, 19:37
Une de mes bibles...Eigagogo a écrit :J'en profite pour reupper Le dossier ATG .
Une de mes bibles...Eigagogo a écrit :J'en profite pour reupper Le dossier ATG .
je vais essayer de choper l'historien/critique (Inuhiko Yomota .. une véritable institution) et lui poser qlq questions tordues Et puis une grosse louchée de chroniques sur les trucs sous titré apparu entre temps quand j'aurai épuisé mes trucs en cours.gnome a écrit :Une de mes bibles...Eigagogo a écrit :J'en profite pour reupper Le dossier ATG .
Wahou ! 300 films !Eigagogo a écrit :on est quand même pas à plaindre avec tout ce qui il y a sur le net, c'est pas comme en '84 avec la retro 300 films de Pompidou où là les provinciaux pouvaient vraiment "pleurer".gnome a écrit :
un film très important, tout autant au coeur de son époque qu'on pu l'être les ATG60s. Adapté des romans de Kenji Nakagami qui forment une certaine clé de voute du cinéma 70/80s (http://www.imdb.com/name/nm0619949/). Et typiquement le type de films dont l'appréciation critique "officielle" à deux trains de retard (le temps qu'ils tracent les ponts menant des années 60s au 70s/80s). le type d'arc cruellement manquant, qui mène à des aberrations achevant de comparer Crazy Familly à un nanar au lieu de l'inscrire dans la généalogie ATG.gnome a écrit :Seishun no satsujin sha (The Youth Killer) – 1976 – Kazuhiko Hasegawa 10/10?
Jun est amoureux de Keiko. La jeune femme est serveuse dans le snack qu'il tient près de l'aéroport de Narita. Mais ses parents et en particulier son père n'aiment pas la jeune fille. Ce dernier a d'ailleurs fait mener une enquête sur le passé de celle-ci. Le jour où il apprend à Jun qu'elle lui a menti, le jeune homme se retourne contre son père et le poignarde à mort. Commence alors pour lui une longue descente aux enfers.
Le film est brillant, mais difficile dire s'il est vraiment aimable tant celui-ci dérange, surtout dans sa première partie où il distille une atmosphère poisseuse et malsaine accentuée par la pénombre dans laquelle évoluent les personnages, le sang, la sueur. Pourtant, le film avait commencé légèrement en nous montrant Jun et keiko jouer presque comme des enfants, mais tout bascule très vite avec l'entrée en scène des parents. Plus rien ne sera plus jamais pareil après.
Le film est porté par le jeune duo d'acteurs dont Mieko Harada (Ran, Dreams) qui joue la jeune fille. Filmé au plus près des acteurs par une caméra très mobile, souvent à l'épaule, le film dissèque les dégâts faits par le mensonge, l'éclatement de la famille et ses dégâts collatéraux (beaux-parents, alcoolisme, désoeuvrement de la jeunesse en perte de repères).
Même sans inscrire Crazy Familly dans la généalogie ATG, je ne vois pas comment on peut le considérer comme un nanar !Eigagogo a écrit :le type d'arc cruellement manquant, qui mène à des aberrations achevant de comparer Crazy Familly à un nanar au lieu de l'inscrire dans la généalogie ATG.
Oui, c'est bien Les fantômes de Yotsuya (Tokaido Yotsuya Kaidan). Il était sorti en VHS en France sous le titre Histoires de fantômes japonais.gnome a écrit :Tu parles du Fantôme de Yotsuya?
Kurosawa (Kiyoshi) le classe parmi ses films marquants dans son "Effroyable histoire du cinéma". Faut que j'essaie de me le procurerbruce randylan a écrit :Oui, voilà c'est bien ça.
Apparemment il était aussi passé sur le câble il y a une quinzaine d'années (ce fut le premier "chambara" découvert par un ami)