Le cinéma japonais

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

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k-chan
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Message par k-chan »

Blue.Velvet a écrit :Tu t'anglicises, k-chan ? :mrgreen:
8) :lol:
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gnome
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Message par gnome »

Faut reconnaître que Sword of doom ça en jette plus que "Le sabre du mal"... :lol:
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bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Le sang du Damné
Pour son 1er polar, le père Gosha signe un sacré film à l'ambiance mélancolique et pessimiste d'une noirceur et d'une humanité étonnante au vu de son coté Swimming Japan.
La maitrise formelle et les expérimentations en tout genres ( jeu sur la lumière et les ombres, une ouverture en négatif, courts flashback ) s'intégrent bien à la psychologie en placant ses séquences dans des décors assez originaux parfaitement bien filmés qui crée un sentiment d'oppression ( une station d'épuration ; une casse de voiture ; une centrale éléctrique... ).
Mais la grosse qualité du film vient de ses personnages d'écorchés vifs et de loosers pathétiques, à commencer par celui de Tetsuya Nakadai ( excellent ), véritable fantôme qui semble subir l'action sur les 2 tiers du film avant de vouloir s'offrir une rédemption en s'occupant d'une orpheline. L'émotion qui se crée de ce duo est palpable à chaque plans. Et puis vu que les nombreux seconds rôles sont tout aussi bien écrit et attachant, on pardonne la trame finallement trés linéaire.
Bref un polar desespéré, ironique et poétique qui se rapproche bien plus de Apportez moi la tête d'Alfredo garcia que les Yakusa-eiga à la Fukasaku.
Un de mes Gosha préféré ( bon ok, je suis loin d'avoir tous vu )
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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k-chan
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Message par k-chan »

bruce randylan a écrit :Un de mes Gosha préféré ( bon ok, je suis loin d'avoir tous vu )
Je suis content qu'il t'ai plu.
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Message par Blue »

bruce randylan a écrit :son coté Swimming Japan.
C'est pas plutôt "swinging" ? :P

En tout cas, un grand Gosha et mille mercis à HK Video pour cette découverte !
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Blue a écrit :
bruce randylan a écrit :son coté Swimming Japan.
C'est pas plutôt "swinging" ? :P
Et si je dis qu'on "nage" en plein swinging tokyo, je m'en sors ? :?
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Joe Wilson
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Message par Joe Wilson »

Les Treize Tueurs, d'Eiichi Kudo

Premier film du coffret, bien belle découverte puisque mon film du mois est enfin trouvé.
Kudo est remarquable par la richesse de sa palette stylistique. Si l'ouverture, rigoureuse et statique, se rapproche de Kobayashi, le réalisateur est également exemplaire par son dynamisme foisonnant entre éclairs et coupures brutales, notamment dans un affrontement final en forme de huit-clos, reposant sur un renouvellement constant de la tension dramatique, la sensation d'étouffement restant perceptible par l'abondance de motifs visuels d'une grande lisibilité.
Si le récit s'attache à suivre un groupe chargé d'assassiner un seigneur cruel et dangereux, inaccessible car frère du shogun d'Edo, cette trame, à priori limpide, ne rend que bien peu justice à un film d'une grande ampleur dans sa réflexion.
Car tous les rapports humains baignent dans le code d'honneur du samourai et ses désarrois, puisque à cette époque (1844, la fin du shogunat est proche), le statut de la fonction n'est que frustrations et misère. Loin d'opposer une dichotomie Bien/Mal, la légitimité de l'entreprise de l'inspecteur Shinzaemon est même toujours discutée, notamment par ses relations ambigues et graves, mêlées d'estime et de rancoeur, avec Hambei, appartenant au clan du seigneur Matsunaga et son principal protecteur grâce à ses qualités militaires.
Les hommes sont donc enchaînés dans leur devoir et ne peuvent que s'accomplir par celui-ci. C'est une vision sombre d'une société encore cloisonnée...si proximité il y a avec Kobayashi, c'est aussi dans la présence d'une voix-off lancinante, qui dans son final affirme l'absence de mémoire, l'oeuvre de Shinzaemon et ses tueurs restant finalement confinée dans l'oubli et le vide.
Passionnant dans sa mise en scène, d'une grande richesse par les questionnements qu'il fait naître, Les Treize Tueurs représente le chambara dans ses plus grandes qualités. Bravo donc à Wild Side pour rendre accessible le travail de Kudo...en attendant les autres films du coffret, dont je ne peux qu'espérer qu'ils confirment ce talent.
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gnome
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Message par gnome »

Joe Wilson a écrit :Les Treize Tueurs, d'Eiichi Kudo

Premier film du coffret, bien belle découverte puisque mon film du mois est enfin trouvé.
Kudo est remarquable par la richesse de sa palette stylistique. Si l'ouverture, rigoureuse et statique, se rapproche de Kobayashi, le réalisateur est également exemplaire par son dynamisme foisonnant entre éclairs et coupures brutales, notamment dans un affrontement final en forme de huit-clos, reposant sur un renouvellement constant de la tension dramatique, la sensation d'étouffement restant perceptible par l'abondance de motifs visuels d'une grande lisibilité.
Si le récit s'attache à suivre un groupe chargé d'assassiner un seigneur cruel et dangereux, inaccessible car frère du shogun d'Edo, cette trame, à priori limpide, ne rend que bien peu justice à un film d'une grande ampleur dans sa réflexion.
Car tous les rapports humains baignent dans le code d'honneur du samourai et ses désarrois, puisque à cette époque (1844, la fin du shogunat est proche), le statut de la fonction n'est que frustrations et misère. Loin d'opposer une dichotomie Bien/Mal, la légitimité de l'entreprise de l'inspecteur Shinzaemon est même toujours discutée, notamment par ses relations ambigues et graves, mêlées d'estime et de rancoeur, avec Hambei, appartenant au clan du seigneur Matsunaga et son principal protecteur grâce à ses qualités militaires.
Les hommes sont donc enchaînés dans leur devoir et ne peuvent que s'accomplir par celui-ci. C'est une vision sombre d'une société encore cloisonnée...si proximité il y a avec Kobayashi, c'est aussi dans la présence d'une voix-off lancinante, qui dans son final affirme l'absence de mémoire, l'oeuvre de Shinzaemon et ses tueurs restant finalement confinée dans l'oubli et le vide.
Passionnant dans sa mise en scène, d'une grande richesse par les questionnements qu'il fait naître, Les Treize Tueurs représente le chambara dans ses plus grandes qualités. Bravo donc à Wild Side pour rendre accessible le travail de Kudo...en attendant les autres films du coffret, dont je ne peux qu'espérer qu'ils confirment ce talent.
C'est en gros ce que j'ai pensé du film et écrit dans la chronique...
Tu vas adorer les deux autres...
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bruce randylan
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Message par bruce randylan »

L'enfer - Jigoku ( Nobuo Nakagawa - 1960 ).
Comme le précédent film du réalisateur que j'avais pu voir ( The Ghost of Kasane ), entre un début et une fin brillant, il y une partie central tréééééééééééés lonnnnnnnnnnnnnnnnngue qui souffre d'énorme problème de rythme, de personnages inconsistant et de ficelles scénaristiques exagérés.
Rageant quand on voit la réussite du début de l'introduction avec un réalisation inventive et nerveuse. La fin, également fort maitrisé souffre un peu de la réputation du film. Certes, les tableaux trés graphiques de cette enfer sont saisissants et parfois tétanisant comme l'échelle de Jacob justement mais ne fonctionne pas toujours à cause d'un trop grand nombres de personnages qui par ailleurs faisait virer la partie central vers la comédie involontaire avec ses morts en domino cascade un peu ridicule même si on sent une misanthropie chez le cinéaste qui force le respect.


Les 13 Tueurs

Un seul mot vient à l'esprit : Impressionnant.
Un deuxième juste après serait "passionnant" car son scenario fait monter la pression alors qu'il ne se passe rien pendant les 3/4 du film. Mais l'intelligence de l'écriture dans ces enjeux politiques et moraux ne laissent pas une seconde en trop même s'il faut admettre qu'il un faut un certain temps pour comprendre les aboutissement des trames qui se jouent sous nos yeux.
Et quand même la rigueur du traitement ne suffisait pas, la beauté du scope et du noir et blanc en ferait déjà un visionnage intense.

D'ailleurs, en parlant d'intensité, difficile de ne pas parler de la dernière demi-heure qui met en scène de manière virtuose l'affrontement tant attendu. C'est à tomber avec un suspense implacable et une maitrise de l'espace, du découpage et du rythme qui en fait une scène anthologique immédiatement.

Merci encore à Wild Side de sortir de l'oubli ce genre de cinéaste fabuleux !
Dernière modification par bruce randylan le 8 mai 11, 11:10, modifié 2 fois.
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k-chan
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Message par k-chan »

Shogun's Ninja - Norifumi Suzuki - 1980

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"Sous les ordres du Shogun, l'assassin Shiranui Shogen (Sonny Chiba) recherche de 2 poignards très convoités, qui une fois réunis, indiquent l'endroit où est caché un trésor. Il tue le chef du clan Momochi, qui possède un des poignards, mais le fils de ce dernier, aidé d'un serviteur, se sauve avec le précieux objet. Des années plus tard, le jeune seigneur revient au japon, après un exil en chine."

En voyant l'introduction, qui se résume aux lignes du dessus, je me suis dit que j'allais voir un film dans le style de la série des Baby Cart... mais ça n'est pas vraiment ça. Malheureusement on bien loin du niveau de la série de Misumi (pourtant je ne suis pas très fan).
Certaines scènes sont, au mieux, sympatiques (mais il n'y en a pas des masses), et ce n'est pas trop mal réalisé dans l'ensemble, mais bon...
Le héros, jeune, musclé et expert en kung-fu comme Bruce Lee (puisqu'il revient de Chine) fait vraiment de la peine. Et pour cause, l'acteur Hiroyuki Sanada a un charisme qui frise le degrès zéro (superbe coupe de cheveux !), en plus d'être assez mauvais. Il aurait pu être pas mal dans un épisode de Bioman. Quant à Sonny Chiba dans le rôle du super méchant, rien de fantastique.
Le film est bourré de scènes ou situations ridicules, et à la longue ça devient très lourd. Un des sommets : lors d'une certaine scène, beaucoup de gentils meurent de façon très inutile (un moment bien grotesque), et notre héros (ivre de rage), la nuit venue, face à un grand feu, improvise quelques pas de danse façon Flashdance (à moins que ce soit du Dirty Dancing), suivi d'une démo de kung-fu, sur une musique pop à 2 balles (là, ont fait les gros yeux tellement c'est bidon :shock: ). Les musiques, d'ailleurs (une sorte de funk-electro-pop), m'ont vraiment tapé sur les nerfs. On a également le droit à une chanson d'amour bien pop, par ce brave Hiroyuki Sanada lui-même, lors d'une belle scène d'entrainement : ils font des pompes, coupent du bois, font du trapèze (oui ! comme au cirque ! :shock: )... Bref, Tetsuro Tamba qui est devenu leur maître pour une partie du film, leur enseigne l'art du ninja !... (d'ailleurs les ninjas, c'est limite si ils ne sont pas aussi fortiches que spiderman)
Bien entendu, on nous achève avec un générique de fin magnifique : on voit le héros et sa belle sur un cheval au galop, sur une plage, au ralentit, avec la chanson de Sanada. Wow !

Alors peut-être que certains aiment ou aimeront ce film (d'après le livret du coffret, c'est un film culte), dans ce cas pardon ! D'accord, ça ne se prend pas au sérieux, on peut me dire que c'est du manga live, que c'est signé Norifumi Suzuki (que j'apprécie beaucoup d'habitude), mais quand on est dans le jidai-geki, je ne suis pas fan de ce genre de délire. Indigeste !

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Shogun's Shadow - Yasuo Furuhata - 1989

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Le Shogun Iemitsu, qui déteste son fils ainé (encore très jeune), et qui souhaiterait plutôt voir son second fils lui succéder, envoie une horde de tueurs chargés de l'assassiner. Mais le Chambellan (Tetsuro Tamba) décide de faire protéger le fils de ce cruel Shogun par sept samourais, qui devront emmener le jeune seigneur à Edo.

Si l'histoire n'a rien d'originale, le film offre en tout cas un spectacle très réussi et vraiment plaisant, alternant scènes intimistes et incroyables scènes d'actions. Le casting est bon, avec un Ken Ogata au bon coeur et Sonny Chiba dans le rôle d'un bad guy assassin. Les personnages sont nombreux et sympathiques. Mi-chambara, mi-film d'aventure, on ne s'ennuie pas une seconde.
Malheureusement, une scène du film (les personnages doivent traverser un falaise supendus à une corde) est gaché par des sur-impressions assez moches.
Ce n'est pas trop grave, on oublie, mais vient la scène qui fait mal, qui nous fait pleurer : c'est une scène d'action incroyable, durant laquelle retentie une vieille chanson pop ringarde. Jusque là on avait le droit à de superbes compositions de Masaru Satoh, alors forcément, à ce moment là, on fait la gueule ! :? :roll:
Je me suis retrouvé éjecté du film. En pétard ! J'ai eu du mal à me remettre dedans, mais heureusement, le spectacle est suffisamment bon, et ce fut reparti. Bataille finale impressionante !
Dommage qu'il y ait cette chanson.

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Pas encore vu le troisième film du coffret, mais "Trilogie Shogun" ???

Sinon, il est écrit dans le livret : "L'année suivante, Kinji Fukasaku retrouve Chiba, et Chiba le rôle de Jubei Yagyu dans l'extraordinaire Samurai reincarnation. La boucle sera alors bouclée. Mais ça, ce sera pour un autre coffret..."
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gnome
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Message par gnome »

La Bête aveugle de Masumura jeudi prochain sur Arte.
Ca a peut-être été dit, mais ça vaut la peine de le rappeler.
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-Kaonashi-
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Message par -Kaonashi- »

Après ma découverte récente de La Femme des sables (cf topic idoine), je me demandais s'il existe en France d'autres films de Teshigahara disponibles.
À la simple vue de sa filmo (assez brève), je ne connais aucun autre titre.
Que valent ses autres films (dont certains doivent sortir en juillet chez Criterion) ?


Filmographie (réalisateur)
1959 Jose Torres (cm, docu)
1962 Le Traquenard (Otoshiana) [roman & scénario de Kôbô Abe]
1962 La Fleur de l'âge ou les adolescentes, segment Ako
1964 La Femme des sables (Suna no Onna) [roman & scénario de Kôbô Abe]
1966 Le Visage d'un autre (Tanin no kao) [roman & scénario de Kôbô Abe]
1967 Bakuso (docu)
1968 Le Plan déchiqueté (Moetsukita chisu) [roman & scénario de Kôbô Abe]
1972 Soldats d'été (Sama soruja)
1984 Antonio Gaudi (docu)
1989 Rikyu
1992 Goh hime
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perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
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k-chan
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Message par k-chan »

En dvd, en france, tu ne trouveras rien de Teshigahara. En VHS, je ne sais pas du tout. En dehors de La femme des sables, je n'ai jamais vu de vhs du Visage d'un autre ou du Traquenard (Pitfall).

Le visage d'un autre est une merveille, et honnêtement, je crois que je l'aime autant que La femme des sables. Un film vraiment magnifique et fascinant. A voir absolument, selon moi.
Je n'ai pas vu Le traquenard encore, mais je l'ai, et vais sûrement le regarder d'ici peu. Il a excellente réputation. :wink:
noar13
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Inscription : 14 avr. 03, 09:44
Localisation : paris

Message par noar13 »

-Kaonashi Yupa- a écrit :
Filmographie (réalisateur)
1959 Jose Torres (cm, docu) => ?
1962 Le Traquenard (Otoshiana) [roman & scénario de Kôbô Abe] => chef d'oeuvre z2 jap sta, z2 uk sta
1962 La Fleur de l'âge ou les adolescentes, segment Ako=> ?
1964 La Femme des sables (Suna no Onna) [roman & scénario de Kôbô Abe]=> mega chef d'oeuvre z2 jap sta, z2 uk sta
1966 Le Visage d'un autre (Tanin no kao) [roman & scénario de Kôbô Abe]=> chef d'oeuvre z2 jap sta, z2 uk sta
1967 Bakuso (docu) => ?
1968 Le Plan déchiqueté (Moetsukita chisu) [roman & scénario de Kôbô Abe] => Z2 jap sans sta, pas vu
1972 Soldats d'été (Sama soruja) => Z2 jap sta, bof visuellement et formellement rien à voir avec le reste
1984 Antonio Gaudi (docu) => z1, mouais un peu chiant
1989 Rikyu =>Z2 hk sta
1992 Goh hime=> Z2 hk sta, inegal : rien a voir avec le niveau année 60
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Blue
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Message par Blue »

"Soldats d'été" est encore de l'excellent Teshigahara. On sort de l'univers de Kobo Abe pour un sujet beaucoup plus réaliste avec des choix formels parfaitement adaptés je trouve. Pour moi c'est une docu-fiction virtuose.

Le "Antonio Gaudi" est difficile d'accès (faut être super récéptif aux oeuvres de Gaudi parceque bon, étant donné que le film ne raconte rien...) mais assez fascinant compte tenu des images et du score de Takemitsu Toru.

C'est surtout son dyptique "Rikyu" / "Princesse Goh" qui ne m'a pas emballé, même si c'est au-dessus de la majorité des films japonais d'aujourd'hui.
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