Oui, bon, chut...
Et moi au moins je ne dénigre pas Francis dès qu'il a le dos tourné...
Et donc, chose promise, il est pas mal, ce
Transformers the Last Knight
Mark Wahlberg ferait presque regretter Shia LaBeouf (presque, seulement, mais c'est dire s'il a du talent), Laura Haddock incarne une formidable professeur d'Oxford multi-diplômée intrépide (seule chose peu crédible : comment une femme aussi brillante peut-elle être célibataire ? mais c'est un détail), Anthony Hopkins n'en a clairement plus rien à foutre de rien (mais ça fait quarante ans que sa carrière est une imposture, alors il n'en a plus rien à faire si ça se voit), et on sent vraiment que Michael Bay est un réalisateur à l'ancienne tant le numérique freine ses élans et son inventivité coutumière (même au coeur de l'action certains plans durent plusieurs secondes). Ou alors c'est qu'il mûrit, en tout cas sa mise en scène est plus posée, avec par moments une forme de plénitude quasi-fordienne, je trouve.
Et surtout,
Transformers the Last Knight donne une petite idée de ce à quoi risque de ressembler la carrière de James Cameron après quatre volets de sa saga
Avatar.
Un point qui m'a malgré tout choqué : on connaît le goût du Maître pour le placement de produit, ben là ce soir sur 6ter il a carrément balancé plusieurs pages de publicité au milieu de son film. C'est abusé
Pour finir, je ne peux pas m'empêcher de partager avec vous cette anecdote touchante qui devrait définitivement faire fermer leur bouche à tous les tracteurs de l'Orson Welles du cinéma d'action :
https://www.lefigaro.fr/cinema/2016/06/ ... mers-5.php