Demi-Lune a écrit :J'ai une violente envie de le revoir.
Blob rules !
Dunn a écrit :Pareil que Demi-Lune, excellent souvenir de jeunesse-VHS ce "BLob"! je serais très heureux de le revoir et même le prendre en bluray si il existe...je ne sais même pas si un dvd existe.
Dunn a écrit :Oui bah t'es gentil je vais attendre une édition bluray
Etant donné que c'est pas non plus un chef d'oeuvre ou le genre de film le plus plébiscité en termes d'horreur, je crois que tu peux attendre longtemps.
Sauf si quelqu'un de la trempe d'Anchor Bay y pense éventuellement.
Addis-Abeba a écrit :
Frozen:
Pas vraiment un film d'horreur au sens strict du terme, mais plus un thriller horrifique partant du postulat que trois jeunes vacanciers restent coincés un dimanche soir sur un télésiège, froid glacial et tempête de neige approchant.
Sûrement une vraie peur chez les skieurs, chez pas j'aime pas le ski
Bon autant le dire de suite les acteurs sympa au début m'ont vite énervé par la suite, Emma Bell en tête, et je trouve que le réalisateur Adam Green n'a pas assez bien utilisé son décor, notamment la sensation de vertige que l'on doit éprouver.
Ceci-dit il y a au moins deux séquences vraiment impressionnantes, et le film malgré des chutes de rythme se laisse voir. Et il semble assez réaliste pour le coup, même si
Le réalisateur ayant la bonne idée d'éviter l'esbroufe, et les CGI à tout va.Il arrive même par moment à créer une certaine tension.
Bref un petit film du dimanche soir, sans réelle ambition, mais pas complètement mauvais.
Un peu déçu vu sa bonne réputation, ça se laisse voir agréablement mais les films concepts commencent à tourner en rond après Buried, Open Water, Black Water, The Reef,...on mélange un peu tout ça ici avec l'isolement, la peur, les 3 personnages qui discutent et même les grosses bêtes qui rodent (ici les loups)...Ca se suit quand même sans déplaisir, c'est plutôt pas mal (mieux que Buried et The Reef en tout cas) mais c'est quand même un peu longuet quand le réalisateur se perd dans les habituels blabla pour atteindre la durée réglementaire, c'est flagrant au début (ça met bien 25 minutes à démarrer) et dans le dernier tiers où ça cause, ça cause...M'enfin ici au moins les personnages tentent quelques trucs pour s'en sortir et le suspense fonctionne agréablement.
4/6 mais une seule vision suffit quand même à faire le tour de ce petit film...
The Woman | Lucky McKee Lucky McKee (May, Red, The Woods) collabore avec Jack Ketchum (the Lost, The Girl next door, Offspring, Red) et livre un film coup-de-poing (expression galvaudée, mais très juste ici), particulièrement dérangeant.
L'histoire d'un père de famille mysogine qui trouve une femme sauvage dans la forêt, qui la capture, l'enferme dans son abri au fond du jardin et entreprend de la "civiliser".
En résumé faut voir ça comme une leçon de civisme. Une représentation de tous les trucs à ne pas faire si on veut respecter sa femme ou ses gamins. Le portrait du connard de base qui trouve fun de tabasser une femme et d'aller s'enfiler une sauvageonne en laissant sa femme au lit.
Les auteurs ont la bonne idée de ne pas tomber tout de suite dans l'ultra violence (on sait, on sent que ça va venir, du coup on frémit d'impatience, on tremble à l'idée de ce que nos yeux vont subir) et s'attardent sur chacun des personnages, sur leur histoire personnelle. Ce qui permet de nourrir les relations entre les membres de la famille et cette femme séquestrée. Qui sert donc de révélateur de personnalité. L'épouse soumise, le fils qui marche dans les pas de son père, la fille en proie à la panique, la petite dernière qui ne comprend rien. C'est plutôt intelligent. Parce que l'intérêt ne se focalise pas seulement sur la captive et sa situation dégradante (quelques scènes suffisent à nous faire ressentir sa souffrance), mais sur le dysfonctionnement complet de cette cellule familiale pourrie jusqu'à la moëlle. Alors bon, faut pas se leurrer, c'est quand même assez caricatural à plusieurs reprises, même si j'imagine bien que des individus comme le père existent réellement. Le problème n'est pas tant à ce niveau, mais plutôt dans sa représentation de salaud intégral. Encore que, il y a suffisamment d'autres choses dans le film pour que l'on ne se focalise pas là-dessus. En l'état ça reste une fable percutante sur la place de la femme dans la société.
Et comme prévu ça se finit dans un bain de sang bien dégueulasse.
Je ne sais pas si d'autres sur le forum ont vu ce film, si oui, j'aimerais bien avoir votre avis sur l'élément de surprise à la fin, avec les clébards... j'avoue avoir été un peu décontenancé par cette révélation.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
The Innkeepers (Ti West)
Pas vraiment un film d'horreur mais il peut avoir sa place ici.
Après l'excellent House of the Devil, le nouveau Ti West continue dans la même lancée du film d'épouvante à l'ancienne (à base de vieil hôtel hanté) avec un minimum d'effets (bonne idée de réduire la musique au strict minimum).
Le ton est plus léger que dans son film précédent et fait place à un certain humour (Sara Paxton est très bien avec ses manières et ses moues d'adolescente et son duo de réceptionnistes avec Pat Healy fonctionne parfaitement) mais un humour bien intégré et naturel qui ne nuit pas à la tension de l'ensemble.
ça fait un coup de revoir Kelly McGillis avec 25 ans de plus...
Dommage que la fin soit décevante
je pense que c'est volontairement autant ouvert dans la mesure où West nourrit une certaine ambiguité sur la réalité des apparitions fantomatiques.
Enfin, pour ma part j'ai surtout compris que la fille se monte toute cette histoire dans la tête (elle est la seule à "voir" ces apparitions) et qu'elle finit en faisant une crise de panique et donc une crise d'asthme.
Il n'y a donc rien à résoudre si ce n'est que cette fille s'ennuyait et qu'elle a voulu donner à son lieu de travail un semblant de magie.. et qu'elle a fini par trop y croire.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
je pense que c'est volontairement autant ouvert dans la mesure où West nourrit une certaine ambiguité sur la réalité des apparitions fantomatiques.
Enfin, pour ma part j'ai surtout compris que la fille se monte toute cette histoire dans la tête (elle est la seule à "voir" ces apparitions) et qu'elle finit en faisant une crise de panique et donc une crise d'asthme.
Il n'y a donc rien à résoudre si ce n'est que cette fille s'ennuyait et qu'elle a voulu donner à son lieu de travail un semblant de magie.. et qu'elle a fini par trop y croire.
Sauf que l'enregistrement du piano, il est bien authentique puisque son comparse le confirme.
De même l'apparition lorsqu'elle dort, elle ne la voit pas tout de suite, ce n'est pas une vision subjective.
Et puis on peut dire qu'elle n'est pas seule à "voir" puisque McGillis la suit dans son "délire".
Je suis au final assez d'accord avec ton interprétation mais dans ce cas, West ne devrait pas se permettre ce genre de petite manipulation ambigüe.
Colqhoun a écrit :Je ne sais pas si d'autres sur le forum ont vu ce film, si oui, j'aimerais bien avoir votre avis sur l'élément de surprise à la fin, avec les clébards... j'avoue avoir été un peu décontenancé par cette révélation.
J'ai vu le film il y a 3 semaines, mais je n'ai déjà plus trop de souvenirs de cette fin...ou alors tu veux parler de la scène post-générique que je n'ai pas vue, mais dont j'ai lue l'existence sur Imdb ?
Colqhoun a écrit :Je ne sais pas si d'autres sur le forum ont vu ce film, si oui, j'aimerais bien avoir votre avis sur l'élément de surprise à la fin, avec les clébards... j'avoue avoir été un peu décontenancé par cette révélation.
J'ai vu le film il y a 3 semaines, mais je n'ai déjà plus trop de souvenirs de cette fin...ou alors tu veux parler de la scène post-générique que je n'ai pas vue, mais dont j'ai lue l'existence sur Imdb ?
Ratatouille a écrit :J'ai vu le film il y a 3 semaines, mais je n'ai déjà plus trop de souvenirs de cette fin...ou alors tu veux parler de la scène post-générique que je n'ai pas vue, mais dont j'ai lue l'existence sur Imdb ?