Mulholland Drive (David Lynch - 2001)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Billy Budd
Bordeaux Chesnel
Messages : 26841
Inscription : 13 avr. 03, 13:59

Message par Billy Budd »

Tuck pendleton a écrit :
Nikita a écrit :
Les deux gars du restaurant, une des scènes les plus terriffiantes que j'a vues, me paraissent totalement justifiés dans le cheminement intellectuel du personnage de Naomi Watts
...qui n'est pas présente. Cette scène me parait gratuite même si je la trouve efficace.
J'imagine que tout ceci fait parti des restes du pilote que voulait tourner Lynch initialement.
Revois la seconde partie du film
Everybody's clever nowadays
Alex Blackwell
Charles Foster Kane
Messages : 22026
Inscription : 13 avr. 03, 10:10
Localisation : into the sky, into the moon

Message par Alex Blackwell »

Nikita a écrit :
Tuck pendleton a écrit :
...qui n'est pas présente. Cette scène me parait gratuite même si je la trouve efficace.
J'imagine que tout ceci fait parti des restes du pilote que voulait tourner Lynch initialement.
Revois la seconde partie du film
ouais, naomi n'est pas totalement étrangère au type avec une drole de tête.
Image

Night of the hunter forever


Caramba, encore raté.
Tuck pendleton
Mogul
Messages : 10614
Inscription : 13 avr. 03, 08:14

Message par Tuck pendleton »

Alex Blackwell a écrit :
ouais, naomi n'est pas totalement étrangère au type avec une drole de tête.
le clochard? Oui effectivement et j'avais soupçonné à l'époque que ce personnage soit Watts...Mais la petite séance de psychanalyse n'a pas un interêt primordiale à mes yeux
Avatar de l’utilisateur
Billy Budd
Bordeaux Chesnel
Messages : 26841
Inscription : 13 avr. 03, 13:59

Message par Billy Budd »

Tuck pendleton a écrit :
Alex Blackwell a écrit :
ouais, naomi n'est pas totalement étrangère au type avec une drole de tête.
le clochard? Oui effectivement et j'avais soupçonné à l'époque que ce personnage soit Watts...Mais la petite séance de psychanalyse n'a pas un interêt primordiale à mes yeux
Je parle bien de la séquence de la psychanalyse et de son pendant dans la seconde partie du film
Everybody's clever nowadays
Tuck pendleton
Mogul
Messages : 10614
Inscription : 13 avr. 03, 08:14

Message par Tuck pendleton »

Nikita a écrit :
Je parle bien de la séquence de la psychanalyse et de son pendant dans la seconde partie du film
à revoir alors
Philip Marlowe
murder on the dance floor
Messages : 7287
Inscription : 13 avr. 03, 18:33
Localisation : Bonne question...

Message par Philip Marlowe »

Tuck pendleton a écrit :
harry callahan a écrit :Pas du tout d'accord : je ressens ( et c'est bien là l'intention primordiale de Lynch ) la première partie comme un lent et splendide fantasme, s'étirant en longueur parce que le plaisir de celle qui rêve dure. Une sorte de carte postale. Deuxième partie, rupture archi abrupte, d'autant plus déstabilisante qu'elle est brève et brutale, alors que la première était longue, confortable et contemplative.
je parlais de personnages comme celui du Big Boss, des deux mecs du resto ou des tueurs à gages. Leur place n'est pas très bien justifié dans le film et ils sont abandonné assez rapidement d'ailleurs
Si car sinon on ne capterait pas l'avant dernière scène du film.
Tuck pendleton
Mogul
Messages : 10614
Inscription : 13 avr. 03, 08:14

Message par Tuck pendleton »

Philip Marlowe a écrit :je parlais de personnages comme celui du Big Boss, des deux mecs du resto ou des tueurs à gages. Leur place n'est pas très bien justifié dans le film et ils sont abandonné assez rapidement d'ailleurs
Si car sinon on ne capterait pas l'avant dernière scène du film.[/quote]

ah :roll: Il parle de quoi ce film déjà?
Philip Marlowe
murder on the dance floor
Messages : 7287
Inscription : 13 avr. 03, 18:33
Localisation : Bonne question...

Message par Philip Marlowe »

Tuck pendleton a écrit :
Philip Marlowe a écrit :je parlais de personnages comme celui du Big Boss, des deux mecs du resto ou des tueurs à gages. Leur place n'est pas très bien justifié dans le film et ils sont abandonné assez rapidement d'ailleurs
Si car sinon on ne capterait pas l'avant dernière scène du film.
ah :roll: Il parle de quoi ce film déjà?[/quote]De 2 filles perdues à LA.
Avatar de l’utilisateur
harry callahan
Mogul
Messages : 11698
Inscription : 13 avr. 03, 17:28
Localisation : Dans un snack de San Francisco, d'où il vaut mieux que je ne sorte pas

Message par harry callahan »

Je dirais plutôt : d'une fille qui s'est perdue et d'une autre qui avait bien trouvé ses marques avant que ....
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
Avatar de l’utilisateur
harry callahan
Mogul
Messages : 11698
Inscription : 13 avr. 03, 17:28
Localisation : Dans un snack de San Francisco, d'où il vaut mieux que je ne sorte pas

Message par harry callahan »

Tuck pendleton a écrit :Cette scène me parait gratuite même si je la trouve efficace.
Si elle est efficace, c'est tout ce qui compte. A la base, 99% des scènes du film sont gratuites. Lynch n'a pas fait ce film pour qu'il soit disséqué et interprété intellectuellement, mais pour qu'il soit ressenti. Tu as ressenti quelque chose ? C'est bien son seul objectif, et la seule vraie raison de la présence de cette scène, et de toutes les autres.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
Philip Marlowe
murder on the dance floor
Messages : 7287
Inscription : 13 avr. 03, 18:33
Localisation : Bonne question...

Message par Philip Marlowe »

Jake Scully a écrit :
Philip Marlowe a écrit : Pour Eraserhead ça peut se tenir.
Pour tous ses films ça peut se tenir. Ses histoires sont des énigmes dont on ne connaî pas la clef (houlà je me répète :|) et c'est valable pour au moins Lost Highway, Twin Peaks et Mulholland Drive... Enfin, du moins, il met en scène des rêves. C'est la seule explication qu'on puisse donner de ses films pour le moins déconcertants. Impossible de faire la part de la fantaisie et de réalité, c'est la définition du rêve, non?

EDIT : Comme je sais qu'au dernier sondage David Lynch est le chouchou de tout-le-monde, je précise que je met 6/6 à Mulholland Drive, 5,5/6 à Lost Highway et Twin Peaks. Pas de lézard, je suis clean, hé ho!! :D
Le cinéma de Lynch n'est pas un cinéma non narratif dont le seul but est de montrer des rêves. Ses films sont avant tout des drames, des thrillers, et il met en scène ce que vivent ses personnages, pas spécialement ce dont il a rêvé(même s'il s'en inspire forcément). Ce que veut faire Lynch, c'est nous faire vivre dans l'univers de ses personnages, et le rêve sert naturellement à le définir.
Alors oui, ce n'est pas un cinéma qu'on comprend en cherchant à décortiquer tous les rouages de l'intrigue(que les persos eux-même ne connaissent pas), mais en se laissant aller à ses émotions et à son intuition, d'où le fait qu'il soit inappréciable froidement.

Mais tout ça pour dire que réduire Lynch à des visions collées est bien réducteur :D
Jordan White
King of (lolli)pop
Messages : 15433
Inscription : 14 avr. 03, 15:14

Message par Jordan White »

Enfin vu.
Et c'est une merde..



























Non je déconne, film hyptonisant, que je ne trouve pas si éloigné de Lost Highway dans le traitement de certains points ( dont la question du couple et de l'amour).
Sinon c'est toujours plaisant de ne pas savoir ce qui va suivre et là encore une fois, Lynch nous mène en bateau. On pourrait croire qu'il dit n'importe quoi et qu'il finit par dériver dangereusement à partir d'un point de départ, mais je ne crois pas l'avoir vu maîtriser autant un film qui est linéaire dans ses grandes idées et son plan, mais dont les zones d'ombre et le mystère restent entier. Comme toujours on peut prétexter qu'il distille sa dose de surréalisme et d'absurde pour faire dériver le spectateur vers l'inconnu, mais il n'y a que lui qui sache faire cela. La mise en scène est d'une rigueur à toute épreuve,et j'adore toujours autant le mixage de ses films, celui-ci vaut à lui seul le détour. En ce qui concerne l'interprétation, Noémie Watts est juste sensationnelle, elle continue comme ça et dans deux ans elle aura un Prix d'interprétation féminine je ne vois pas comment ça ne pourrait pas être possible. Je suis resté bluffé, plus encore que devant Laura Harring.
Pour le sens de l'histoire, je préfère rester pour l'instant dans l'évasif, je n'ai pas encore lu les infos données ici, car je n'aime pas qu'on m'explique un film de Lynch de façon rationelle, je me demande d'ailleurs si c'est possible. Il faut prêter une attention de tous les instants, car dans une scène anodine il y a plein de détails ( dont le type du comptoir qu'on retrouve à la fin). J'ai trouvé aussi qu'il y avait plus d'humour que d'habitude ( la scène où le tueur est obligé de liquider trois personnes à cause d'inattention m'a fait huler de rire).
Avatar de l’utilisateur
Billy Budd
Bordeaux Chesnel
Messages : 26841
Inscription : 13 avr. 03, 13:59

Message par Billy Budd »

De l'humour, il y en a toujours chez Lynch
Everybody's clever nowadays
aurélie
Accessoiriste
Messages : 1895
Inscription : 15 juil. 03, 21:05

Message par aurélie »

film franchement envoûtant (décidemment lynch il sait s'entourer pour la musique, déjà dans twin pinks c'était sublime là idem) servit par 2 comédiennes de talent (surtout watts) que j'ai découvert il y a quelques jours sur cine cinema.

On m'avait dit que c'était un peu complexe, hors je l'ai pas trouvé si difficile à comprendre même si pour la deuxième fois seulement (la 1ère c'était avec 2001 l'odysée de l'espace) j'ai été obligé d'aller sur internet pour comparer "mes notes" (oui car la fin de 2001 pour moi est enigmatique) à la fin du film.
Image
axel
Stagiaire
Messages : 63
Inscription : 1 avr. 04, 14:08

Message par axel »

aurélie a écrit : (oui car la fin de 2001 pour moi est enigmatique)
faut lire le bouquin (ou regarder 2010), le film de kubrick n'est pas assez explicit sur ce qui arrive à Dave.
Répondre