EliWallou a écrit : ↑18 sept. 23, 18:06
Je me demande en quoi c'est du cinéma plutôt qu'une publicité – longue durée – fort bien réalisée, qui mériterait plutôt d'être diffusée sur youtube avant la vidéo pour laquelle on a cliqué.
Cette remarque s'applique plutôt à
Gran Turismo où Neill Blomkamp fait son job de filmeur de pubs pour bagnoles en attendant de refaire du vrai cinéma.
Gerwig, elle, s'essaye au film de commande pour gros studio et réussit plutôt bien à s'y épanouir (comme d'autres cinéastes avant elle au passage). La comédie est légère, le placement de produit y est aussi lourd que le message (d'ailleurs c'est quoi l'équivalent du terme "greenwashing" pour la récupération des combats féministes ?), d'accord. Ça s'inscrit parfaitement dans un air du temps que certains trouvent délétère (ce en quoi ils n'ont pas tort), d'accord.
Mais même si on nous entend moins fort que ceux qui ont détesté et/ou qui font une allergie à la hype, on est plusieurs sur Classik à soit l'avoir beaucoup apprécié, soit l'avoir bien aimé, soit l'avoir trouvé pas si inintéressant que ça. Ce n'est pas que du marketing, ce n'est pas qu'un phénomène, ce n'est pas la pire catastrophe arrivée au septième art depuis Marvel, et ça restera un - petit - film toujours regardable dans vingt ans quand tout le cirque qui l'entoure sera retombé. Je prends les paris.
Quant à compter 48 fois la marque dans les cinq premières minutes du film, tu t'attendais à quoi ? Ça s'appelle
Barbie (et de 1), c'est l'histoire d'une poupée Barbie (de 2) qui s'appelle Barbie (de 3) et qui vit dans un monde de poupées Barbie (de 4) rempli de poupées Barbie (de 5) qui s'appellent toutes Barbie (de 6) et qui utilisent toutes des accessoires de jouets Barbie (qui font 7), difficile d'y échapper. C'est comme l'intro de
La Guerre des Étoiles, on est plongé direct dans le bain
