Flol a écrit : ↑2 déc. 21, 15:35
Flol a écrit : ↑29 août 21, 13:40
Ses différentes transformations physiques sont impressionnantes (bien aidées par d'excellents maquillages), ça a dû être une sacrée épreuve pour elle, ce tournage.
J'ai depuis appris de source sûre qu'elle avait vécu un véritable enfer sur le tournage, que Ducournau est une tarée et qu'elle n'est pas prête de tourner à nouveau avec elle.
Soit tu en as trop dit, soit pas assez.
(personnellement, je vote pour "pas assez")
Et quelques mots sur
Titane avant qu'il ne s'efface trop de ma mémoire...
Ce sera bref, comme plusieurs ici mon avis se résume à : OK elle fonce dans le tas, OK elle sait par moments sacrément bien tenir une caméra, MAIS BON SANG ÇA RACONTE QUOI À LA FIN ?
On sent qu'elle a plein d'intuitions, plein de choses à dire, plein d'influences à régurgiter. Il faut que ça sorte, c'est important pour elle, même si elle est encore en phase de digestion. Mais il manque une ossature assez solide pour faire tenir le tout.
Parce que, en gros,
Titane n'est rien de plus que la rencontre de deux solitudes, non ? Tout le reste, la monstruosité, la maternité, la trans-identité, le genre (ou le cinéma de genre)... il y a dans ce patchwork un côté greffe inachevée qui dessert le film. Dès qu'on essaie de digérer l'uppercut et qu'on se demande quel est cet objet qu'on vient de voir, ce sont surtout les défauts qui l'emportent. Avec encore une fois une interrogation : qu'est-ce qu'elle veut raconter ? Et malheureusement, la réponse à cette dernière question est : trop de choses à la fois.
J'aimais bien l'idée de coller toutes les scènes choc dès le début avant d'embarquer son personnage dans une autre histoire (une fois qu'on a bien choqué le bourgeois et qu'on l'a fait quitter la salle). Sauf que j'ai dû déchanter, chaque scène intéressante s'arrête alors qu'elle venait à peine de commencer, chaque idée semble balancée en germe et livrée à son sort, comme l'assemblage bancal de plusieurs bouts de court-métrages... Tout ça plombé par un premier degré qui est moins synonyme d'absence d'humour que le symptôme d'un manque de recul. Le film fonce tête dans le guidon, la cinéaste possède son univers, mais tout ça n'est pas encore arrivé à maturité. Espérons qu'elle saura s'entourer pour son prochain scénario.
Par contre, Vincent Lindon est assez impressionnant (quand il arrête de montrer ses fesses et de faire de la muscu). Je crois que c'est en bonne partie grâce à lui que le film arrive à éviter une sortie de route complète.
Quant à la fameuse Palme... Sans elle
Titane n'aurait probablement pas bénéficié d'une telle exposition, il serait resté dans la case "renouveau du cinéma de genre français" et on ne l'appréhenderait sans doute pas de la même façon.
Bref, en attendant que les langues se délient parmi les membres du jury du festival de Cannes, j'espère que les révélations exclusives de Flol seront croustillantes
Flol a écrit : ↑2 déc. 21, 15:35
Père Jules a écrit : ↑2 déc. 21, 09:19
Très emmerdé pour la note dans les films du mois
Mets 4/10, c'est bien 4/10.
Ne sachant pas trop comment noter ce machin, je lui avais mis un 4,5/10 par défaut.
Donc 4/10 c'est bien, oui
