Sailor & Lula (David Lynch - 1990)

[G.T.O]

Le Lynch que j'aime le moins.
Une boursouflure que je n'avais même pas réussie à terminer.
Palmer Lynch pour ce film là, ça me reste en travers de la gorge.

Pareil : sans doute le plus faiblard des Lynch. J'en gardais un souvenir moyen. La révision l'a rendu encore plus anodin, superficiel et lourd. Très clairement, il y a chez Lynch un film surestimé, celui-là ( la Palme pour ça, la blague) et d'autres au contraire totalement mésestimés : Fire, Walk with me, A straight story et INLAND EMPIRE. Celui dans lequel la puissance de sidération, le brouillage Lynchéen est le moins envoutant, le moins transcendant d'une matière qui, il faut le dire, est totalement balisé, sorte de croisement pas très heureux entre Bonny and Clyde et du Magicien d'Oz. Road Movie qui se voudrait lyrique, raté dans ses sorties rock' n roll ou envolées féeriques, où Lynch y est consigné à un simple rôle d'illustrateur.

[AtCloseRange]

Le Lynch que j'aime le moins.
Une boursouflure que je n'avais même pas réussie à terminer.
Palmer Lynch pour ce film là, ça me reste en travers de la gorge.

Pareil : sans doute le plus faiblard des Lynch. J'en gardais un souvenir moyen. La révision l'a rendu encore plus anodin, superficiel et lourd. Très clairement, il y a chez Lynch un film surestimé, celui-là ( la Palme pour ça, la blague) et d'autres au contraire totalement mésestimés : Fire, Walk with me, A straight story et INLAND EMPIRE.

Les 3 que j'aime le moins d'assez loin

[G.T.O]

Pareil : sans doute le plus faiblard des Lynch. J'en gardais un souvenir moyen. La révision l'a rendu encore plus anodin, superficiel et lourd. Très clairement, il y a chez Lynch un film surestimé, celui-là ( la Palme pour ça, la blague) et d'autres au contraire totalement mésestimés : Fire, Walk with me, A straight story et INLAND EMPIRE.

Les 3 que j'aime le moins d'assez loin

Incurable.

[Gounou]

Les 3 que j'aime le moins d'assez loin

Incurable.

Dieu reconnaitra les siens

[shubby]

Je n'avais jamais remarqué les correspondances entre le film et les premiers travaux de Tarantino.
Sailor et Lula font autant penser au couple de fugitifs de True Romance que de Tueurs Nés avec le côté à la fois ingénu et très sensuel du perso féminin. La figure tutélaire de Presley également présente dans True Romance, les dialogues mi humoristiques, mi méta (les échanges sur les marques de cigarettes), la présence de chansons of course. Marcello Santos d'un côté, Marcellus Wallace de l'autre (bon, là je pousse peut-être un peu).
ça m'a un peu sauté au visage à la révision. Même si le film reste important pour moi (avec de nombreux grands moments - notamment l'accident de voiture), il reste un peu à part dans la filmo de Lynch mais on sent au final un peu un film de transition (avant d'aller vers quelque chose de plus mental surtout à partir de Lost Highway), quelque part un peu putassier dans son usage de la violence (là encore, la scène inaugurale et les bouts de cervelles qui dépassent peuvent ramener à la scène de la voiture de Pulp Fiction) et du sexe.

Revu S&L - ça faisait une paye - et oui, carrément. Je ne sais pas si Tarantino s'est déjà exprimé sur ce Lynch-ci.
Je l'aime tjrs bien, quasi une pierre angulaire pour le genre, mais je lui préfère Tueurs Nés, plus fou, même le T. Scott, plus émouvant et resserré - encore qu'il faudrait que je le revois - et, à mon sens, rayon adaptation de Gifford Perdita Durango lui est supérieur pour à peu près les mêmes raisons. Bizarrement, il y a de forts échos avec le Cage d'Arizona Junior ça et là - ce casse foireux avec les bas collés sur la tronche etc. J'aime bien les exagérations, mais là aussi je prefere le plus homogène Cry Baby sorti la meme année - décidément. Plus "récemment", le Drive de Refn s'en est très joliment inspiré en plus de Lost Highway. Pas le meilleur de Lynch, mais ses atours très sexy - arghl la plastique de Laura Dern - vieillissent très bien. Pas certain de l'alchimie du couple toutefois, pour ma pomme l'émotion ne prend pas sur le final par exemple, encore un écho en deçà du Coen's qui le précède, très similaire dans le ton. Mais Elvis ça passe tranquille.

[Spongebob]

Découvert samedi soir et je n'ai pas vraiment accroché. Peut-être le Lynch que j'aime le moins avec Dune. Les histoires de jeunes couples en cavale, un peu fous, hyper amoureux et violents on en a vu des tonnes (là je pense à Bonnie & Clyde et Tueurs nés). Ce n'est pas vraiment un style d'histoire qui me parle. J'ai eu beaucoup de mal avec le jeu outrancier de Nicolas Cage et les mimiques hyper sexualisées de Laura Dern (ses "I'm hornyyy" m'ont fait mourir de rire). C'est too much et ça devient donc très vite fatiguant. Heureusement qu'il y a quelques moments de folie pure qui ont réveillé mon intérêt. Lynch étant toujours aussi maitre en disgressions loufoques qui n'apportent pas grand chose à l'histoire mais qui étoffent un univers profondément original et étonnant. Je pense par exemple à la scène d'accident de voiture avec Sherilyn Fenn ou à l'histoire du cousin taré incarné par Crispin Glover (casting un peu trop évident mais bon). Beaucoup aimé aussi le personnage de la mère au bord du gouffre dont l'actrice Diane Ladd a bien mérité sa nomination aux Oscars et aux Golden Globes. En revanche pour le film la compétition à Cannes ne devait pas être dingue en 1990 pour lui refiler la Palme d'or.

[nunu]

En revanche pour le film la compétition à Cannes ne devait pas être dingue en 1990 pour lui refiler la Palme d'or.

Président du Jury Bernardo Bertolucci

Compétition

L'Interrogatoire (Przesluchanie) Ryszard Bugajski
La Putain du roi (The King's Whore) Axel Corti
La Captive du désert Raymond Depardon
Chasseur blanc, cœur noir (White Hunter, Black Heart) Clint Eastwood
Rodrigo D - Futur : Néant (Rodrigo D: No futuro) Víctor Gaviria
Nouvelle Vague Jean-Luc Godard
L'Oreille (Ucho) Karel Kachyňa
Secret défense (Hidden Agenda)
Taxi Blues (Taxi-Blyuz) Pavel Lounguine
Sailor et Lula (Wild at Heart) David Lynch
L'Aiguillon de la mort (Shi no toge) Kōhei Oguri
Tilaï Idrissa Ouedraogo
La Mère (Mat) Gleb Panfilov
Bienvenue au Paradis (Come see the Paradise) Alan Parker
Cyrano de Bergerac Jean-Paul Rappeneau
Ils vont tous bien ! (Stanno tutti bene) Giuseppe Tornatore
Daddy nostalgie Bertrand Tavernier
Ju Dou Zhang Yimou et Yang Fengliang

[Spongebob]

Je ne connais que trois films de cette liste (dont Sailor & Lula) . Je ne suis pas le plus grand des cinéphiles mais est-ce que ça ne signifierait pas qu'il n'y a eu rien de bien marquant cette année là ?

[Watkinssien]

Je ne connais que trois films de cette liste (dont Sailor & Lula) . Je ne suis pas le plus grand des cinéphiles mais est-ce que ça ne signifierait pas qu'il n'y a eu rien de bien marquant cette année là ?

Cyrano de Bergerac, La Captive du Désert, le Eastwood, le Yimou, non ça va, c'était plus que convenable.

[Coxwell]

Taxi Blues est un chouette film aussi. Cela aurait pu marquer - politiquement et artistiquement - la pré-transition post URSS du cinéma russe et d'un certain renouveau.

[Spike]

Je ne connais que trois films de cette liste (dont Sailor & Lula) . Je ne suis pas le plus grand des cinéphiles mais est-ce que ça ne signifierait pas qu'il n'y a eu rien de bien marquant cette année là ?

L'Interrogatoire, Chasseur blanc, cœur noir, L'Oreille, L'Aiguillon de la mort, ... Du costaud quand même.

[Dunn]

Le bluray est comment?

[AtCloseRange]

Je ne connais que trois films de cette liste (dont Sailor & Lula) . Je ne suis pas le plus grand des cinéphiles mais est-ce que ça ne signifierait pas qu'il n'y a eu rien de bien marquant cette année là ?

L'Interrogatoire

Un film qui avait presque 10 ans pouvait faire partie de la compétition?

[Spongebob]

Je ne connais que trois films de cette liste (dont Sailor & Lula) . Je ne suis pas le plus grand des cinéphiles mais est-ce que ça ne signifierait pas qu'il n'y a eu rien de bien marquant cette année là ?

L'Interrogatoire, Chasseur blanc, cœur noir, L'Oreille, L'Aiguillon de la mort, ... Du costaud quand même.

L'Interrogatoire : 43 notes sur Senscritique, autant dire une grosse rareté. Ou alors il n'intéresse pas grand monde.
Chasseur blanc, cœur noir : un Eastwood loin d'être majeur qui, je l'avoue, ne m'attire pas trop
L'Oreille : 220 notes Senscritique. Aucun de mes "éclaireurs" ne l'a vu. Pareil donc une belle rareté.
L'Aiguillon de la mort :19 notes Senscritique. Même pas assez pour générer une note moyenne

Tout ça pour dire que cette cuvée ne semble pas avoir assez marqué les critiques/spectateurs pour traverser le temps.

Désolé pour le HS.

[Watkinssien]

Chasseur blanc, cœur noir : un Eastwood loin d'être majeur qui, je l'avoue, ne m'attire pas trop

Un Eastwood moins mis en avant (à quand une édition Blu-ray?), mais une vraie réussite.