Andrew V. McLaglen (1920-2014)

[feb]

Me reste encore McLintlock, sait-on jamais ; le déclic pourrait venir de là (mais je n'y crois guère)

Je suis sur que tu vas passer un moment pas désagréable...il y a Yvonne De Carlo et Maureen O'Hara quand même

[hellrick]

Les géants de l'ouest

C'est pas génial, ça se traine pas mal (presque 2 heures alors qu'une demi heure de moins aurait été souhaitable) mais ça reste plaisant, le scénario est quand même assez original, les péripéties nombreuses (même si un poil prévisible), il y a un peu d'humour, il y a le Duke, c'est du western carré et divertissant, sans génie mais sans accros, à regarder sans se poser de question comme quand on avait 12 ans.

Un petit 4/6 pour ma part

[pak]

Le pauvre McLaglen s'en prend plein la tronche ici.

Moi j'aime bien les Chisum, Géants de l'Ouest, Bandolero et autres Brigade du diable...

Mais effectivement, il peut être parfaitement calamiteux. Je suis tombé récemment sur La route de l'Ouest et Le dernier train pour Frisco que je n'avais jamais vu. De vraies catastrophes. Le premier offre un rôle des plus antipathiques à Kirk Douglas, dont le sort dans le film est particulièrement mal traité et ridicule. Dans le second, on dirait que George Peppard a déjà reçu une proposition pour tourner dans la série L'agence tous risques et qu'il s'entraine pour le rôle d'Hannibal,sourire figé et cigare au bec (en plus John Vernon y est assez mauvais et mal dirigé, et ça me défrise).

Puis faut bien le dire, les films de McLaglen, après les années 1960 sont de pire en pire, surtout vers la fin (y a moyen de faire une bonne soirée nanars avec Retour de la rivière Kwaï que j'avais été voir à sa sortie, si, si, et le magnifique SAS - L’œil de la veuve).

Ah mince, j'étais parti pour le défendre (un peu)...

[manuma]

Coup dur pour moi : j'ai réalisé il y a peu que mon film préféré de McLaglen, Mitchell, avait subi l'ultime affront d'intégrer le bottom 100 d'IMDB.

[Lord Henry]

Bon sang! Je viens de me rappeler que je m'étais infligé en salle son improbable suite à Iron Cross de Peckinpah! Un film complètement léthargique dont le titre m'échappe, avec Mitchum (?) et Richard Burton en mode somnolence.

[riqueuniee]

D'après sa filmo wikipedia , il doit s'agir de La percée d'Avranches

[manuma]

J'ai vu le titre en question il y a peu. Catastrophique en effet. Acteurs au radar (Mitchum a l'air de s'en foutre royalement, Burton, qui reprend ici le rôle de Coburn, semble bien paumé), réalisation toute pataude, péripéties hautement rocambolesques : l'ensemble est facilement du même niveau que sa suite des Douze salopards.

[riqueuniee]

Pas vu, mais si je me fie au synopsis, on passe du front russe (post-Stalingrad) à la bataille de Normandie grâce à des péripéties assez improbables.

[hellrick]

Coup dur pour moi : j'ai réalisé il y a peu que mon film préféré de McLaglen, Mitchell, avait subi l'ultime affront d'intégrer le bottom 100 d'IMDB.

Je dois réviser mes nanars et mes "so bad is good" je n'ai plus vu que 3 films du Bottom 100
Troll 2, American Ninja 5 et House of the Dead.
(j'aime bien ces 3 films d'ailleurs, surtout le Uwe Boll )

[manuma]

J'ai encore du boulot, moi aussi. Je n'en ai vu que 8 (dont, tout de même, le second du classement, Superbabies : Baby geniuses 2, dernier film de Bob "Black Christmas" Clark).

[Federico]

[center]Bandolero (Bandolero !) 1968[/center]

Revu à l'instant ce petit western sans prétention. Rien de génial ni de trop honteux. McLaglen fait le boulot et semble avoir laissé la bride assez lâche à ses acteurs-vedettes, en premier lieu Jimmy Stewart qu'on sent joyeusement émoustillé par le cabotinage, pas loin de l'auto-parodie (regard faussement crétin et bégaiement). A vrai dire, son interprétation, sans rester dans les mémoires, est l'un des deux principaux attraits. L'autre étant évidemment la présence de la somptueuse Raquel qui a même l'occasion de parler sa langue natale en termes fleuris. A son propos, je suis à moitié d'accord avec l'analyse de Julien Léonard. Elle n'est certes pas excellente actrice mais pour le peu qu'elle a à jouer, elle ne s'en tire pas mal (cf sa réplique bien sentie au début à propos de son passé sulfureux). Un point qui en dit long sur son charme, c'est qu'elle reste attirante malgré son atroce hypertrophie capillaire, tristement précurseur des exagérations des années 80 (Farah Fawcett & Co).

Tignasse, tignasse... C'est un petit petit nom charmant...

Quant à la violence gratuite des attaques des bandoleros... elles restent finalement bien soft comparées à ce que montreront Aldrich, Peckinpah ou Penn.

Le fils de Victor s'est plu à décrire différents liens filiaux et fraternels : Stewart & Martin, Will Geer et son dégénéré de rejeton et l'amitié paternelle de George Kennedy avec son jeune adjoint. Mais bon, on reste à mille lieues de Ford et de Hawks. Comme l'écrit Julien Léonard, McLaglen reste un traditionaliste et on a droit aux p'tits couplets républicains... ainsi qu'à une fin satisfaisante pour les bons esprits. Les deux frères, si sympathiques soient-ils restent des bandits et donc mourront, le brave et honnête sheriff (le toujours excellent George Kennedy, plus gros bébé maladroit que jamais dans sa flamme désespérée pour Raquel Welch) ramènera au bercail les deux fruits vénéneux du délit : le pognon et qui vous savez.

L'ensemble est donc très moyen, pour preuve les multiples erreurs de continuité (la sacoche à billets que Stewart lance s'accrocher à une poutre change de place entre deux plans ; Martin poignardé à gauche saigne à droite...).

Une fois que c'est dit, restent quelques point sympas pour sauver les meubles comme l'arrivée de Stewart en ville, traversant un saloon/hôtel aussi crasseux que surpeuplé (ne loupez pas le panneau indiquant les différents tarifs proposés par le gargotier ! ) ou son dialogue fort instructif avec le véritable bourreau.

Si je ne me suis pas étendu sur Dean Martin, c'est que je l'ai vu bien meilleur et plus concerné ailleurs.

Un autre détail qui m'amusera toujours avec mon goût pervers pour les underdogs et plus encore pour les parents pauvres d'une fratrie, c'est la présence au générique de John Mitchum, petit (mais bien costaud quand même) frère de l'autre... alors qu'il n'apparaît que quelques secondes et ne gargouille que deux brèves phrases ! Plus rigolo encore : le générique de fin le crédite comme "Bathhouse customer"... alors qu'il interprète un barbier ! Le bon gros John (qui a hérité du même marmonnement placide que son glorieux frangin) aura un peu plus de temps de présence auprès de Clint Eastwood.

I just do my duty, dude...

Mon p'tit doigt (trempé dans le goulot d'une bouteille de scotch ) me dit que ce bouquin qu'il publia en 1988 doit être tordant.

[hellrick]

Un autre détail qui m'amusera toujours avec mon goût pervers pour les underdogs et plus encore pour les parents pauvres d'une fratrie, c'est la présence au générique de John Mitchum, petit (mais bien costaud quand même) frère de l'autre...

Tu connais l'autre frère, Chris Mitchum? Peut-être le pire acteur du monde, à côté Mark Gregory est expressif...après des débuts corrects dans les westerns de Wayne, il a enchainé les nanars (sa bio sur nanarland vaut le détour) de manière boulimique, particulièrement en Espagne puis aux Philippines où il est devenu "star" du film d'action de série Z...A découvrir

[Federico]

Tu connais l'autre frère, Chris Mitchum ? Peut-être le pire acteur du monde, à côté Mark Gregory est expressif...après des débuts corrects dans les westerns de Wayne, il a enchainé les nanars (sa bio sur nanarland vaut le détour) de manière boulimique, particulièrement en Espagne puis aux Philippines où il est devenu "star" du film d'action de série Z...A découvrir

Je me souviens vaguement de lui dans des westerns... mais ce n'est pas le frère mais le fils du grand Bob-les-valoches.

[hellrick]

Tu connais l'autre frère, Chris Mitchum ? Peut-être le pire acteur du monde, à côté Mark Gregory est expressif...après des débuts corrects dans les westerns de Wayne, il a enchainé les nanars (sa bio sur nanarland vaut le détour) de manière boulimique, particulièrement en Espagne puis aux Philippines où il est devenu "star" du film d'action de série Z...A découvrir

Je me souviens vaguement de lui dans des westerns... mais ce n'est pas le frère mais le fils du grand Bob-les-valoches.

AH oui, quel idiot, oui, c'est son fils évidemment, tout comme l'autre Mitchum, James, sorry

[Federico]

Tu es pardonné... du moment que tu ne parles pas de Marcel, Maurice et René Mitchum