
Les Westerns 1ère partie
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Sept secondes en enfer : Hour of the gun de John Sturges 1967
Enfin pu voir ce film dans d'excellentes conditions car le DVD MGM est vraiment très beau.
Et mes souvenirs ne me trompaient pas, c'est certainement le meilleur Sturges après ses prestigieuses 50's. Il débute là ou finissait Gunfight at OK Corral mais le ton en est totalement différent. Rythme lent, action dédramatisée pour un film au scénario plus qu'intéressant sur la politique de l'époque en arrière fond et sur une vengeance dissimulée sous couvert de la loi et au cours de laquelle son plus digne et son plus célèbre représentant, Wyatt Earp, la bafoue allègrement.
Le très beau score de Jerry Goldsmith accentue le caractère plutôt nostalgique de ce western crépusculaire dans lequel les personnages n'expriment pas leurs sentiments et où l'on note une absence totale de présence féminine. James Garner est impeccable, tout en underplaying et le film comporte son lot de fulgurances sèches comme le "meurtre" de Warshaw par Wyatt Earp ou le duel final entre Earp et Clanton. L'émotion point par en dessous s'agissant de l'amitié que l'on sent bien présente entre Earp et Doc Holiday, lui aussi interprété avec talent par Jason Robards.
Du classicisme crépusculaire comme avait pu l'être le Coups de feu dans la Sierra de Peckinpah sans que jamais Sturges ne tombe dans les 'travers' (je parle pour moi) du western italien qui avait beaucoup de succès à l'époque. Une intéressante réussite qui n'atteint cependant pas le niveau de ses 5 westerns des années 50.
Enfin pu voir ce film dans d'excellentes conditions car le DVD MGM est vraiment très beau.
Et mes souvenirs ne me trompaient pas, c'est certainement le meilleur Sturges après ses prestigieuses 50's. Il débute là ou finissait Gunfight at OK Corral mais le ton en est totalement différent. Rythme lent, action dédramatisée pour un film au scénario plus qu'intéressant sur la politique de l'époque en arrière fond et sur une vengeance dissimulée sous couvert de la loi et au cours de laquelle son plus digne et son plus célèbre représentant, Wyatt Earp, la bafoue allègrement.
Le très beau score de Jerry Goldsmith accentue le caractère plutôt nostalgique de ce western crépusculaire dans lequel les personnages n'expriment pas leurs sentiments et où l'on note une absence totale de présence féminine. James Garner est impeccable, tout en underplaying et le film comporte son lot de fulgurances sèches comme le "meurtre" de Warshaw par Wyatt Earp ou le duel final entre Earp et Clanton. L'émotion point par en dessous s'agissant de l'amitié que l'on sent bien présente entre Earp et Doc Holiday, lui aussi interprété avec talent par Jason Robards.
Du classicisme crépusculaire comme avait pu l'être le Coups de feu dans la Sierra de Peckinpah sans que jamais Sturges ne tombe dans les 'travers' (je parle pour moi) du western italien qui avait beaucoup de succès à l'époque. Une intéressante réussite qui n'atteint cependant pas le niveau de ses 5 westerns des années 50.
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Bien d'accord avec Jeremy sur Hour of the Gun, le meilleur film de Sturges parmi ceux que j'ai vu. Très noir et mélancolique. Jason Robards est incroyable. J'aime aussi beaucoup le Trésor du Pendu (dont le titre original m'échappe.)
Quelqu'un a vu Texas to Hell (Hathaway) et Seven angry men (de je ne sais plus qui) ?
Pour savoir si je vais me les mater en priorité. Merci.
(Ce topic est une vraie mine, je devrais venir plus souvent. Merci à tous ceux qui participent.)
Quelqu'un a vu Texas to Hell (Hathaway) et Seven angry men (de je ne sais plus qui) ?
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Le titre original du Tresor Du pendu est: THE LAW AND JAKE WADE.vic a écrit :Bien d'accord avec Jeremy sur Hour of the Gun, le meilleur film de Sturges parmi ceux que j'ai vu. Très noir et mélancolique. Jason Robards est incroyable. J'aime aussi beaucoup le Trésor du Pendu (dont le titre original m'échappe.)
Quelqu'un a vu Texas to Hell (Hathaway) et Seven angry men (de je ne sais plus qui) ?
Pour savoir si je vais me les mater en priorité. Merci.![]()
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SEVEN ANGRY MEN est un film de Charles Marquis Warren dont le dernier film sera Charro avec Elvis Presley, film qui lorgne pas mal sur le western italien!!
- Jeremy Fox
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Charles marquis Warren, réalisateur du très mauvais Arrowhead.blaisdell a écrit :Le titre original du Tresor Du pendu est: THE LAW AND JAKE WADE.vic a écrit :Bien d'accord avec Jeremy sur Hour of the Gun, le meilleur film de Sturges parmi ceux que j'ai vu. Très noir et mélancolique. Jason Robards est incroyable. J'aime aussi beaucoup le Trésor du Pendu (dont le titre original m'échappe.)
Quelqu'un a vu Texas to Hell (Hathaway) et Seven angry men (de je ne sais plus qui) ?
Pour savoir si je vais me les mater en priorité. Merci.![]()
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SEVEN ANGRY MEN est un film de Charles Marquis Warren dont le dernier film sera Charro avec Elvis Presley, film qui lorgne pas mal sur le western italien!!
Le Hathaway est très bon
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Merci.Jeremy Fox a écrit :Charles marquis Warren, réalisateur du très mauvais Arrowhead.blaisdell a écrit :
Le titre original du Tresor Du pendu est: THE LAW AND JAKE WADE.
SEVEN ANGRY MEN est un film de Charles Marquis Warren dont le dernier film sera Charro avec Elvis Presley, film qui lorgne pas mal sur le western italien!!
Le Hathaway est très bon

Je vais regarder le Hathaway ce soir, normalement.
Si je comprends bien vous n'avez pas vu Seven angry men ?

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- Jeremy Fox
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Ok, je viendrais faire un compte-rendu quand je l'aurais vu.Jeremy Fox a écrit :Pas vu effectivement mais celui que je cite avec Charlton Heston ne m'a pas convaincu : je ne lui ai trouvé aucun talent de metteur en scène.vic a écrit :
Si je comprends bien vous n'avez pas vu Seven angry men ?

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The Far Country (1954)
Ce serait bien que j'arrive a voir tous les vieux films qui passent a la télé, je tombe par hasard en me levant sur celui-ci. J'ai vraiment bien aimé, va vraiment falloir que je découvre les westerns de Mann avec Stewart. Superbes paysages dans celui-ci, bonne histoire et bons acteurs. Avec Stewart et Walter Brennan, on peut pas se tromper.
Tres bon.
Note : 8 / 10
Ce serait bien que j'arrive a voir tous les vieux films qui passent a la télé, je tombe par hasard en me levant sur celui-ci. J'ai vraiment bien aimé, va vraiment falloir que je découvre les westerns de Mann avec Stewart. Superbes paysages dans celui-ci, bonne histoire et bons acteurs. Avec Stewart et Walter Brennan, on peut pas se tromper.

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tout simplement mon western préféré, j'adore Jeff Webster, un peu sombre, égoïste mais quand même dévoué à ses amis puis à la communauté, interprêté avec violence et tendresse par James Stewart. Magnifiques paysagessomeone1600 a écrit :The Far Country (1954)
Ce serait bien que j'arrive a voir tous les vieux films qui passent a la télé, je tombe par hasard en me levant sur celui-ci. J'ai vraiment bien aimé, va vraiment falloir que je découvre les westerns de Mann avec Stewart. Superbes paysages dans celui-ci, bonne histoire et bons acteurs. Avec Stewart et Walter Brennan, on peut pas se tromper.Tres bon.
Note : 8 / 10

10/10

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- Euphémiste
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C'est vraiment un personnage ambigue. J'adore ca. 


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Good day for a hanging
1/4 qui manque vient des 15 dernières minutes qui viennent vraiment gacher tous les points passionnants et réussis de ce film attachant. Des fins imposés par des producteurs, certains ont réussis à en faire quelque chose ( Fuller et ses 40 tueurs avec sa phrase "il faut du courage pour pardonner" ) mais là, c'est véritablement en total rupture avec le reste du film qui devient carrément pro-peine de mort de manière choquante tout en enlevant l'épaisseur aux personnages ( et donc crédibilité ).
Vraiment dommage parce que l'heure qui précédait était en effet en tout point admirable.
Personnages ambigus, bien écrit et trés bien servis par des acteurs épatants ( Vaughn demandant sa deuxième chance au tribunal ), scénario malain qui parvient réellement à nous imposer le doute ( je n'avais qu'une envie, reprendre ma télécommande pour revenir à la mort du marshal ), un certains refus du spectaculaire au profit de scènes intimistes justes ( McCurray venant voir la veuve par exemple ) et d'une tension permanente...
J'étais au anges, mais cette fin m'a vraiment refroidis.
Ben, en tout cas, tu as fait un 3/4 quart converti !Jeremy Fox a écrit :Mais si seulement ces "blancs" dans ma chronique peuvent vous donner l’envie de découvrir ce petit western formidablement réussi et très précieux par l’abondance de tout un tas de détails inhabituels, ma mission aura été réussie !
1/4 qui manque vient des 15 dernières minutes qui viennent vraiment gacher tous les points passionnants et réussis de ce film attachant. Des fins imposés par des producteurs, certains ont réussis à en faire quelque chose ( Fuller et ses 40 tueurs avec sa phrase "il faut du courage pour pardonner" ) mais là, c'est véritablement en total rupture avec le reste du film qui devient carrément pro-peine de mort de manière choquante tout en enlevant l'épaisseur aux personnages ( et donc crédibilité ).
Vraiment dommage parce que l'heure qui précédait était en effet en tout point admirable.
Personnages ambigus, bien écrit et trés bien servis par des acteurs épatants ( Vaughn demandant sa deuxième chance au tribunal ), scénario malain qui parvient réellement à nous imposer le doute ( je n'avais qu'une envie, reprendre ma télécommande pour revenir à la mort du marshal ), un certains refus du spectaculaire au profit de scènes intimistes justes ( McCurray venant voir la veuve par exemple ) et d'une tension permanente...
J'étais au anges, mais cette fin m'a vraiment refroidis.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
- Jeremy Fox
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- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
La première fois j'étais comme toi et ma seconde vision me l'a fait trouver plus ambigu que ça finalement car c'est d'une violence assez brutale quand même, Joel McCrea n'en ressort pas forcément grandi. Peut-être a-t-il tué un innocent, nous n'en savons pas plus.bruce randylan a écrit :Good day for a hanging
Ben, en tout cas, tu as fait un 3/4 quart converti !Jeremy Fox a écrit :Mais si seulement ces "blancs" dans ma chronique peuvent vous donner l’envie de découvrir ce petit western formidablement réussi et très précieux par l’abondance de tout un tas de détails inhabituels, ma mission aura été réussie !
1/4 qui manque vient des 15 dernières minutes qui viennent vraiment gacher tous les points passionnants et réussis de ce film attachant. Des fins imposés par des producteurs, certains ont réussis à en faire quelque chose ( Fuller et ses 40 tueurs avec sa phrase "il faut du courage pour pardonner" ) mais là, c'est véritablement en total rupture avec le reste du film qui devient carrément pro-peine de mort de manière choquante tout en enlevant l'épaisseur aux personnages ( et donc crédibilité ).
Vraiment dommage parce que l'heure qui précédait était en effet en tout point admirable.
Personnages ambigus, bien écrit et trés bien servis par des acteurs épatants ( Vaughn demandant sa deuxième chance au tribunal ), scénario malain qui parvient réellement à nous imposer le doute ( je n'avais qu'une envie, reprendre ma télécommande pour revenir à la mort du marshal ), un certains refus du spectaculaire au profit de scènes intimistes justes ( McCurray venant voir la veuve par exemple ) et d'une tension permanente...
J'étais au anges, mais cette fin m'a vraiment refroidis.

Content en tout cas

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The Far Horizons de Rudolph Maté 1955
L'expédition de Lewis and Clark dont s'était déjà inspirée Howard Hawks pour The Big Sky. On retrouve les mêmes paysages, certains plans vraiment ressemblant, le tout cette fois en Technicolor. Les paysages sont magnifiques, tout ceci est bien dépaysant mais l'on reste à cent coudées au dessous du film de Hawks. C'est platement filmé, sans trop de conviction, le scénario ne contient rien de passionnant ou d'original et l'on se prend à vouloir que ça finisse plus vite. Pas mauvais mais assez terne dans l'ensemble.
L'expédition de Lewis and Clark dont s'était déjà inspirée Howard Hawks pour The Big Sky. On retrouve les mêmes paysages, certains plans vraiment ressemblant, le tout cette fois en Technicolor. Les paysages sont magnifiques, tout ceci est bien dépaysant mais l'on reste à cent coudées au dessous du film de Hawks. C'est platement filmé, sans trop de conviction, le scénario ne contient rien de passionnant ou d'original et l'on se prend à vouloir que ça finisse plus vite. Pas mauvais mais assez terne dans l'ensemble.
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The Tin Star d'Anthony Mann
J’ai profité d’une petite pause dans les épreuves du BAC pour me faire ce western qui me tentait depuis pas mal de temps, la présence derrière la caméra de Mann et celles de Fonda et Perkins en tant qu'acteurs alimentaient évidemment davantage mon impatience.
Et bien je dois dire que la découverte est à la hauteur de l'attente. Le choix des comédiens est astucieux à plus d’un titre dans la mesure où Henry Fonda, représentant du modèle américain dans nombre de productions d’alors, est utilisé dans un contre emploi parfait, le talent d’Anthony Perkins et sa silhouette de gringalet sont exploités à leur juste mesure. Ils semblent au final avoir été forgé pour leurs rôles respectifs. Et puis ça fait toujours plaisir de revoir Lee van Cleef interpréter un bad guy.
J’aime beaucoup la façon dont Mann peaufine la psychologie des personnages en leur conférant une grande dimension allégorique, notamment dans cette confrontation entre deux systèmes et visions antagonistes de la loi. Les scènes fortes et d’autres plus paisibles s’enchaînent avec une grande rigueur dans la construction, la manière dont le cinéaste gère le rythme du récit force le respect. L’arrivée funèbre du docteur Joe McCord est absolument superbe. Il convient également d’ajouter que le film présente des points de vue très originaux et tout à fait intéressants sur les figures du western, notamment le shérif et l’Indien à travers le très beau personnage féminin du film : Nona Maylfied. Hickman, cavalier solitaire au lourd passé, me rappelle par certains aspects, les personnages qu’interprétera Eastwood dans le futur.
Un grand, grand western assurément qui se place directement dans mes Mann préférés.
J’ai profité d’une petite pause dans les épreuves du BAC pour me faire ce western qui me tentait depuis pas mal de temps, la présence derrière la caméra de Mann et celles de Fonda et Perkins en tant qu'acteurs alimentaient évidemment davantage mon impatience.
Et bien je dois dire que la découverte est à la hauteur de l'attente. Le choix des comédiens est astucieux à plus d’un titre dans la mesure où Henry Fonda, représentant du modèle américain dans nombre de productions d’alors, est utilisé dans un contre emploi parfait, le talent d’Anthony Perkins et sa silhouette de gringalet sont exploités à leur juste mesure. Ils semblent au final avoir été forgé pour leurs rôles respectifs. Et puis ça fait toujours plaisir de revoir Lee van Cleef interpréter un bad guy.
J’aime beaucoup la façon dont Mann peaufine la psychologie des personnages en leur conférant une grande dimension allégorique, notamment dans cette confrontation entre deux systèmes et visions antagonistes de la loi. Les scènes fortes et d’autres plus paisibles s’enchaînent avec une grande rigueur dans la construction, la manière dont le cinéaste gère le rythme du récit force le respect. L’arrivée funèbre du docteur Joe McCord est absolument superbe. Il convient également d’ajouter que le film présente des points de vue très originaux et tout à fait intéressants sur les figures du western, notamment le shérif et l’Indien à travers le très beau personnage féminin du film : Nona Maylfied. Hickman, cavalier solitaire au lourd passé, me rappelle par certains aspects, les personnages qu’interprétera Eastwood dans le futur.
Un grand, grand western assurément qui se place directement dans mes Mann préférés.
