Dvdclassik : cinéma et DVD

Je ne pense pas qu'il y ait de topic dédié, donc je le mets ici : De Humani Corporis Fabrica (2022) de Véréna Paravel et Lucien Castaing-Taylor

Documentaire filmé dans des hôpitaux parisiens proposant, sans aucun commentaire en off, de filmer ce qui se passe pendant des opérations, et notamment de filmer l'intérieur des corps avec des caméra d'une précision étonnante. Difficile de rester indifférent devant le caractère unique de ces images, toujours dans une lisière entre dégoût et fascination. Il y a par exemple un long plan fixe sur un oeil que l'on est en train d'opérer, je me demande si ça n'est pas encore plus insoutenable que la scène d'Orange Mécanique
Ce que j'ai particulièrement aimé : le contraste entre la précision incroyable des machines et le côté humain des chirurgiens, notamment à travers leurs commentaires, tantôt sérieux, tantôt colérique, tantôt comique. Pendant qu'une sonde avance dans les entrailles d'un corps opéré, les entendre commenter le prix du loyer à Paris ou craindre que le sang qui coule va ressembler aux chutes du Niagara, ça a quelque chose de très beau.
Au final, un documentaire très puissant sur ce que nous refusons généralement de regarder.
(Je me demande ce que penserait Cronenberg de tout cela)

Il est visible où ?

Kiké a écrit : ↑6 janv. 24, 21:56 Je ne pense pas qu'il y ait de topic dédié

Ici:
viewtopic.php?t=16684&start=180

Addis-Abeba a écrit : ↑6 janv. 24, 20:34

tchi-tcha a écrit : ↑6 janv. 24, 19:19 Ce soir, j'hésite entre Vermines et Les SEGPA au ski.
Je crois que je vais choisir celui qui fait le moins peur.

Vermines ?

Yep.

Un samedi soir à 20h dans un multiplexe, la salle était bien remplie avec plein de 'djeuns' rivés à leur smartphone pendant les pubs. Smartphones qui se sont éteints pendant le film, preuve qu'il fonctionne plutôt bien. On n'échappe pas aux maladresses, à quelques stéréotypes et aux abrutis qui restent plantés devant le danger jusqu'à ce que quelqu'un crie "COUREZ !" (bah t'es pas con, toi), mais Vermines a le mérite de parler de la banlieue sans (trop de) didactisme et de ne pas être plombé par des influences trop voyantes.

Donc aucun regret, de toute façon je n'aurais pas compris Les SEGPA au ski puisque je n'ai pas vu le premier. Vivement une soirée spéciale sur C8 pour combler cette lacune.

Encore un après-midi à la thèque avec:

Les Inconnus dans la ville - Violent Saturday (1955)



L'Assassin sans visage - Follow Me Quietly (1949)



Le Traquenard - Trapped (1949)

Courleciel a écrit : ↑7 janv. 24, 09:47 Encore un après-midi à la thèque avec:

Les Inconnus dans la ville - Violent Saturday (1955)



L'Assassin sans visage - Follow Me Quietly (1949)



Le Traquenard - Trapped (1949)

Ca a l’air sympa ces apres midi à la tech…
Vivement la retraite !

Oui pareil. Je suis à une heure trente de Paris en train c'est jouable.

Je continue mon cycle Walter Matthau

Un téléfilm vintage pour moi :

The Favourite (2018)

Vu ce soir. Loin d'être friand du cinéma de Yórgos Lánthimos, j'ai été ici happé et agréablement surpris, logiquement dans un sens, ce film devant être son oeuvre la moins expérimentale et sibylline. Photographié en lumière naturelle, les images sont extrêmement bien filmées, la particularité des plans n'agaçant jamais mais offrant une belle originalité. Véritable estrade pour le travail de trois très grandes actrices, ce huit-clos tord et altère le récit historique habituel et apporte brillamment un propos qui sous des traits absurdes, peut être beaucoup plus réel que les autres fresques plus classiques que le genre nous impose parfois. Restera le malaise et la nausée (je crois avoir compter trois vomissements dans le film), des concepts avec lesquels Lánthimos sembler toujours jouer si habilement.

Edit : Pitfall sur Arte Replay

Ce soir, ça va se jouer entre Dreamscape (Joseph Ruben, 1984) et wahou! (Bruno Podalydès, 2023). Je verrai l'autre le lendemain, tout simplement.

Pour la soirée cinema bis, The Vindicator était conforme à mon attente, série B médiocre et mal fichue, assez rigolote à voir aujourd'hui, alors que Spectre, malgré son origine clairement commerciale (une espèce de déclinaison de Halloween et Amityville), est parvenu à me déstabiliser et à jouer le malaise à certaines occasions. Un film d'horreur plutôt réussi, finalement, malgré une notation imdb épouvantable (4,7). Et à cela s'ajoute le plaisir d'une des dernières apparitions, bien improbable il faut dire, de John Carradine à l'écran. Je me note qu'une suite a été réalisée en 1994, encore plus mal notée (1,4). Chiche !

Dreamscape était une excellente surprise de mon adolescence