Dvdclassik : cinéma et DVD

Courage ! La motivation va revenir. C'est pas toujours simple de concilier la vie et le cinéma. D'où ma question pour cinephage sur l'autre topic et l'incrédulité d'une rigueur aussi militaire dans les visionnages. Je me suis posé la question sur un film au réveil aussi, vu que j'aime me lever très tôt. Mais j'ai pas encore passé le cap.

Flol a écrit : ↑3 janv. 24, 15:14 J'ai plutôt vu ça hier :

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Trintignant, Roy Scheider, Ann-Margret, Angie Dickinson, Michel Constantin, score de Michel Legrand, le L.A. du début des 70's, Talia Shire dans un tout petit rôle...what could go wrong ? Eh bien pas grand-chose, puisque Deray signe là un polar sec et étonnant, qui joue habilement sur les silences et sur un sens du montage par moments sidérant.

Deray n'hésite pas non plus à parsemer son récit de petites bizarreries assez marrantes (ce moment où le personnage de Trintignant est forcé de regarder un épisode de Star Trek à la télé auprès de la famille qu'il prend en otage), et puis il y a surtout la relation entre Trintignant et Ann-Margret qui parvient à être touchante, et ce malgré une approche froide et taiseuse. Principalement parce que Ann-Margret est incroyable. Non seulement c'est une bombe sexuelle, mais elle incarne aussi et surtout une femme sûre d'elle, qui va constamment de l'avant, et qui n'a peur d'à peu près rien ni personne. Aujourd'hui, on en ferait des caisses avec un personnage féminin comme ça ; et à l'époque, on caractérisait ça par petites touches, sans appuyer bêtement là où on avait déjà tout compris, simplement par la force des images (puisque niveau dialogues on est plutôt tranquille, le film étant particulièrement taiseux du début à la fin).

Beaucoup de plaisir.

Je le lance ce soir. Bravo. Ça a l'air tellement cool.

innaperfekt_ a écrit : ↑3 janv. 24, 17:19 Courage ! La motivation va revenir. C'est pas toujours simple de concilier la vie et le cinéma. D'où ma question pour cinephage sur l'autre topic et l'incrédulité d'une rigueur aussi militaire dans les visionnages. Je me suis posé la question sur un film au réveil aussi, vu que j'aime me lever très tôt. Mais j'ai pas encore passé le cap.

Le week-end, je me lève relativement tôt, enfin vers 8 heures (je m'occupe de la sortie des toutous, ils n'attendraient pas si je faisais une grasse matinée pour se soulager dans le salon. Je préfère me lever un peu tôt), et j'ai pour rituel de siroter mon café devant un film, plusieurs cafés, en fait, histoire de me réveiller. Des films plutôt softs, un peu anciens ou des documentaires, pas des films d'horreur ou violents. La journée à proprement parler commence plutôt vers midi...
Mais ça n'a rien d'une rigueur militaire...

Pour ce qui est de la rigueur militaire en tout cas tu es toujours aussi chevronné dans l'exercice du verrouillage de topic

Ce soir comme a chaque diffusion télé , je suis en mission pour le Seigneur



Ce soir c'est sur 6 ter.

Sinon le Grand Alain Delon sur Arte avec Plein Soleil.

Flol a écrit : ↑3 janv. 24, 15:14

Flol a écrit : ↑2 janv. 24, 16:18 Peut-être ça ce soir :

Finalement pas du tout (ce sera probablement pour ce soir).
J'ai plutôt vu ça hier :

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Trintignant, Roy Scheider, Ann-Margret, Angie Dickinson, Michel Constantin, score de Michel Legrand, le L.A. du début des 70's, Talia Shire dans un tout petit rôle...what could go wrong ? Eh bien pas grand-chose, puisque Deray signe là un polar sec et étonnant, qui joue habilement sur les silences et sur un sens du montage par moments sidérant.

Deray n'hésite pas non plus à parsemer son récit de petites bizarreries assez marrantes (ce moment où le personnage de Trintignant est forcé de regarder un épisode de Star Trek à la télé auprès de la famille qu'il prend en otage), et puis il y a surtout la relation entre Trintignant et Ann-Margret qui parvient à être touchante, et ce malgré une approche froide et taiseuse. Principalement parce que Ann-Margret est incroyable. Non seulement c'est une bombe sexuelle, mais elle incarne aussi et surtout une femme sûre d'elle, qui va constamment de l'avant, et qui n'a peur d'à peu près rien ni personne. Aujourd'hui, on en ferait des caisses avec un personnage féminin comme ça ; et à l'époque, on caractérisait ça par petites touches, sans appuyer bêtement là où on avait déjà tout compris, simplement par la force des images (puisque niveau dialogues on est plutôt tranquille, le film étant particulièrement taiseux du début à la fin).

Beaucoup de plaisir.

C'est pour ça que tu n'aspas noté le Bresson sur letterboxd

Ce soir, normalement, j'attaque mon coffret UK Nobuhiko Obayashi avec The girl who leapt through time, et si la fatigue ne me prend pas, j'enchainerai sur le ludique Spare Parts, sur Amazon prime...

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L'affiche donne envie (je vous laisse deviner laquelle)

Pour ceux qui cherchent ça s'appelle Fight Girls sur Amazon

Rockatansky a écrit : ↑4 janv. 24, 12:06 Pour ceux qui cherchent ça s'appelle Fight Girls sur Amazon

Ca aurait été trop simple qu'ils gardent le nom original...

Rockatansky a écrit : ↑4 janv. 24, 11:00

Flol a écrit : ↑3 janv. 24, 15:14
Finalement pas du tout (ce sera probablement pour ce soir).

C'est pour ça que tu n'aspas noté le Bresson sur letterboxd

https://letterboxd.com/flolduf/film/the-devil-probably/

"le perso principal, c’est pas possible à ce niveau-là, on a l'impression que le mec ne s'est pas mouché depuis 3 semaines"

Alexandre Angel a écrit : ↑4 janv. 24, 13:32 "le perso principal, c’est pas possible à ce niveau-là, on a l'impression que le mec ne s'est pas mouché depuis 3 semaines"

Michel Ciment peut reposer tranquille, la relève est là.

Dieu merci, je n'ai pas les mêmes ambitions que notre "Michael Concrete" national.
Mais oui, le Bresson m'est passé totalement au-dessus de la tête. Déso les cinéphiles !
(et le mec devrait VRAIMENT se moucher)

Flol a écrit : ↑4 janv. 24, 15:05 Déso les cinéphiles !

Non, ça s'entend (je ne parle pas du nez).
J'ai vu le film une fois ou deux il y a trop longtemps (enregistrement VHS) et je comptais l'acheter en disque. Le souvenir que j'en ai ressemble un peu à ce que tu en dis mais sans ton déplaisir. J'avais trouvé ça un peu secos et je raffole pourtant naturellement de Bresson (contrairement à certaines idées reçues, je trouve son cinéma sensuel et pour peu que les copies soient belles et le son soit bon, je prends mon pied).
Je vais m'acheter le BR du Diable mais je suis presque sûr que ce n'est pas un des tout meilleurs (mais je suis sûr aussi qu'il est bien quand même).
Des longs-métrages, il me reste à découvrir Quatre Nuits d'un rêveur.

Ca va se jouer entre Seuls sont les indomptés et Destination X : sauront-ils se repérer ? .