Addis-Abeba a écrit :Quelqu'un a commencé à regarder la série Outcast ?
Oui.
J'ai trouvé ça très cheap.
Gros parfum de sous-BSG (avec Appolo qui vient faire coucou).
Mais surtout c'est raconté n'importe comment avec des personnages antipathiques.
karadoc a écrit :Justified vient de reprendre et c'est toujours aussi bon.
C'est vrai.
Mais ce n'est pas une nouveauté ! (et la série possède son topic, qui plus est)
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
Un violent rip-off de How I Met Your Mother (la série s'en cache à peine), soutenu par un Tyler Labine Show. On est consterné par la nature de l'entreprise et affolé par la politique de CBS qui place les deux show côte à côte. Va-t-on voir se généraliser ces doubles-programmes, histoire d'uniformiser encore davantage les soirées télévisuelles américaines ? Après les soirées spin-off (NCIS - NCIS LA ; Criminal Minds - Criminal Minds : Suspect Behaviour), les soirées plagiats ?..
Malgré tout, il faut être honnête et reconnaître que certains gags font mouche et l'énergie enthousiaste de Tyler Labine, avec ses lourdeurs, devient communicative.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
L'histoire d'une brillante neurochirurgienne qui, après un accident de voiture, ne peut plus opérer. Elle décide de se reconvertir dans la médecine légale.
Le pilot cultive un degré affolant de nullité.
Déjà il y a ce concept : Une légiste qui mène des enquêtes (interrogatoires de suspects, conversations avec la famille de la victime, profiling...) alors que l'on a envie de lui dire, pendant toute la durée de l'épisode " Mais reste dans ta morgue, grognasse !"
Ensuite, il y a le reste. Ecriture surchargée de pathos et traumas : changement forcé de carrière comme expression de la rédemption. Passage d'une connasse notoire reconnue à une nobody, tout aussi conne, mais qui fait des efforts. Parce que la série accumule les séquences où elle se la joue "insolente supérieure" façon House et d'autres où on la voit vulnérable, fragile, brisée. Ce côté schizo, chau.d-froid est ridicule (et empiré par le jeu catastrophique de Dana Delany).
Enfin, deux séquences mémorables : un jeté de tête sur le côté made in Loréal, avant de se retourner et balancer limite une catch-phrase (même les parodies d'Horatio Caine n'ont pas été jusque-là) et un magnifique monologue face caméra sur les vertus de la médecine légal ("Ce n'est pas qu'un corps, c'était une personne avant, qui avait une vie, et moi, je peux lire cette vie grâce à ce corps. Oui, c'est cela la médecine légale !" parce qu'évidemment, il y a un flic bourru qui ne la supporte pas) avec travelling avant pendant la musique gagne en intensité et qui se termine par un micro-générique. Edifiant.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
AtCloseRange a écrit :A propos, tu avais continué The Chicago Code?
C'est pas mal du tout.
Oui, bien sûr. Et je continue de beaucoup apprécier. Le seul bémol, l'actrice qui joue le superintendant, j'ai beaucoup de mal avec elle.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
Cela n'enlève toujours rien au fait que je la trouve guère crédible dans le rôle. Cela aurait même tendance à l'accentuer quand tu me parle de Flashdance.
Breakout Kings - Pilot (A&E) :
Pour spectateurs déviants fans des actionners 80's, par les producteurs de Prison Break, Breakout Kings raconte comment des Marshalls ont l'excellente idée de sortir des détenus bien difficiles à mettre derrière les barreaux pour tenter d'arrêter un fugitif (oui, cela ressemble beaucoup à la saison 04 de Prison Break).
C'est souvent bête à manger du foin, caricatural, mais drôle, pris au second ou troisième degré.
Quote (histoire d'illustrer toute la finesse du pilot) : My nickname was Virgin. Because i don't fuck around (le fuck est beepé).
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
A noter, concernant Breakout King, que Robert Knepper, reprendra son rôle de T-Bag (Prison Break) pour un arc de quelques épisodes.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
Difficile à résumer. On va dire que l'on suit les premiers pas d'un jeune espion à la CIA.
Ce pilot est hyper bordélique. A aucun moment il ne cherche à poser son univers. On rebondit de scènes en scènes, on change de ton, jusqu'à ne plus savoir exactement ce que l'on est en train de regarder. Une parodie ? par moment. De l'espion 2.0 genre Chuck le fantastique en moins ? Oui et non. Une satire cynique ? Pas vraiment.
Mais surtout, en exploitant la nature de l'espion comme application de faux-semblant, le show finit par sacrifier toute identité et dans un élan anthropophage, se bouffer lui-même.
Note : la série est produite par Brett Ratner qui a réalisé ce pilot.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
Un hacker à l'université se trouve forcé de travailler pour une boîte spécialisé dans la sécurité.
Tous les prétextes sont bons pour faire de la comédie. Ou pas. Ici, on devine bien le potentiel mais il se cache derrière une envie de faire rire tellement grossière qu'elle s'annihile au moment où elle apparaît. Du gimmick déjà épuisant et épuisé (I allow it), aux catch phrases plombées, pas grand chose à retenir de ce pilot.
Note : Christian Slater tient un des rôles principaux. Selon toute logique, la série ne devrait pas dépasser une saison...
Monroe - Pilot (ITV) :
On a un peu l’impression d’assister à une lutte, pendant ce pilot. Entre une réalisation coquette qui aime qu’on la remarque et une histoire et un personnage qui tente de s’installer. Les deux ne jouent pas toujours ensembles et c’est la série toute entière qui en fait les frais.
Monroe (le personnage) parvient malgré tout à sur-exister à cette épreuve de force. Grâce à une psychologie et une écriture générale soignées, ainsi qu’une interprétation remarquable de Nesbitt. Une sobriété qui vient contredire une réalisation fière de ses effets. Un peu trop d’ailleurs, vu comment elle remplit l’image, le cadre, sans jamais (ou presque) laisser de répit aux spectateurs et à l’histoire. Bien sûr, quelques passages sont excellents, parce qu’ils soulignent l’histoire plutôt qu’ils essaient de la dompter.
En revanche, il y a une proposition formelle magnifique : l’immaculé salle d’opération. Ce blanc pur inonde le cadre jusqu’à lui donner un petit côté expérimental. Froid et rassurant, lisse et insondable, cet aplat lumineux pourrait rappeler l’intérieur du vaisseau dans 2001 l’odyssée de l’espace. Il y règne une même forme de calme et de sérénité. Et si dans le film de Kubrick, pointait une sourde menace, c’est la nature bienveillante de Monroe qui viendra compléter cette harmonie.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.