Dvdclassik : cinéma et DVD

Le tigre du Bengale et le Tombeau hindou - Der Tiger von Eschnapur et Das Indische Grabmal (1959)



Les aventures d'un architecte qui tombe amoureux d'une danseuse sacrée et se voit confronté à la jalousie du Maharajah d'Eschnapur.

Tourné en décors naturels à Udaïpur en Inde, le film bénéficie du décor extraordinaire de l'Inde magnifié par la caméra de Fritz Lang. Ici nous sommes dans un pur film d'aventures avec des méchants à l'air méchant, des gentils à l'air gentil et plein de bons sentiments, bref tous les stéreotypes des films de ce genre. Fritz Lang se régale dans ce film, avec une certaine dose d'érotisme notamment dans la danse du cobra de Debra Paget dans le second épisode. Il ne faut pas chercher autre chose dans ce film qu'un simple film d'aventures efficace rondement mené et on comprend aisément ce qui a pu séduire Spielberg pour son Indiana Jones. Debra Paget prête sa plastique superbe à cette danseuse sacrée, Paul Hubschmid est efficace en héros qui mélange force et faiblesse, Walter Reyer qui fut le Comt'e Andrassy dans la série des Sissi montre un visage moins mièvre en incarnant ce rajah ouvert sur la modernité mais dont l'esprit est encore ancré dans les traditions. Films d'aventures dépaysants avec ses éléphants, tigres, défilés colorés, musique entrainante. De l'évasion à l'état pur !

Faut vraiment que je vois ces films...

someone1600 a écrit :Faut vraiment que je vois ces films...

C'est du pur film d'aventures, même un peu limite parfois comme le cobra dans le deuxième volume qui fait un peu "cheap" ! Mais il y a plein de poésie et une certaine volonté de respecter l'esprit indien et ses mentalités.

Harakiri (1919, F. Lang) avec Lil Dagover



Cette version de Madame Butterfly réalisée en Allemagne par un jeune Fritz Lang est un film décevant. Ayant vu maintenant, un bon nombre de films des années 10, celui-ci ne brille pas par son originalité en terme de narration visuelle, ni par son montage, ni par sa direction d'acteurs. Nous avons droit à un long prologue sur le père de Butterfly, ici nommée O-Take-San (L. Dagover). Et son mari n'est pas américain, mais scandinave, probablement pour ne pas froisser les USA. On peut retenir le travail de décoration et des costumes qui sont très réussis. Le film manque singulièrement de poésie. Là où un Léonce Perret ou un Maurice Tourneur (pour parler du cinéma contemporain) aurait réussi à injecter un souffle et un respiration à ce mélo. Nous n'avons ici qu'une succession de scènes filmées en plan moyen ou large avec des cartons extrêmement verbeux. J'avoue n'avoir ressenti aucune émotion en regardant ce mélo où le jeu des acteurs est plutôt rudimentaire. Pourtant Lil Dagover pouvait être émouvante ; elle était formidable dans Le Tourbillon de Paris de J. Duvivier. Et il y a aussi le problème qu'aucun des acteurs ne soit japonais et ne comporte comme un japonais. En 1919, Sessue Hayakawa travaillait aux USA où il tournait en Californie un Dragon Painter - basé sur une légende japonaise - bien plus convaincant et intéressant que ce Harakiri.

Ben alors le forumeur M LE MAUDIT a abandonné son projet ?

L'Ange des Maudits


Fritz Lang livre ici un western peu conventionnel en bousculant un peu les codes du genre. Le tout est tout à fait réussit et le film mérite sa réputation. Mel Ferrer trouve un de ses rôles les plus aboutis et la fin est totalement hors norme (racontée en chanson !).

frédéric a écrit :Le Ranch des Maudits

L'Ange des maudits.

Demi-Lune a écrit :

frédéric a écrit :Le Ranch des Maudits

L'Ange des maudits.

Oups, rectifié désolé.

Ann Harding a écrit :Harakiri (1919, F. Lang) avec Lil Dagover

Cette version de Madame Butterfly réalisée en Allemagne par un jeune Fritz Lang est un film décevant. Ayant vu maintenant, un bon nombre de films des années 10, celui-ci ne brille pas par son originalité en terme de narration visuelle, ni par son montage, ni par sa direction d'acteurs. Nous avons droit à un long prologue sur le père de Butterfly, ici nommée O-Take-San (L. Dagover). Et son mari n'est pas américain, mais scandinave, probablement pour ne pas froisser les USA. On peut retenir le travail de décoration et des costumes qui sont très réussis. Le film manque singulièrement de poésie. Là où un Léonce Perret ou un Maurice Tourneur (pour parler du cinéma contemporain) aurait réussi à injecter un souffle et un respiration à ce mélo. Nous n'avons ici qu'une succession de scènes filmées en plan moyen ou large avec des cartons extrêmement verbeux. J'avoue n'avoir ressenti aucune émotion en regardant ce mélo où le jeu des acteurs est plutôt rudimentaire. Pourtant Lil Dagover pouvait être émouvante ; elle était formidable dans Le Tourbillon de Paris de J. Duvivier. Et il y a aussi le problème qu'aucun des acteurs ne soit japonais et ne comporte comme un japonais. En 1919, Sessue Hayakawa travaillait aux USA où il tournait en Californie un Dragon Painter - basé sur une légende japonaise - bien plus convaincant et intéressant que ce Harakiri.

Je dirais à peu près la même chose sauf que l'univers de Lang est déjà là, avec ce goût pour le traitement feuilletonesque et pour le symbolisme visuel : la statue du grand Bouddha, qui menace le destin de l'héroïne, annonce Kali dans son dyptique indien, l'Ange de la Mort du cimetierre de Moonfleet, la Faucheuse de Metropolis, la Vierge de l'Image vagabonde... Une curiosité donc et c'est bien tout!

Harakiri


Assez aimé pour ma part. C'est un film un peu inhabituel dans la carrière de Lang qui exploite un thème qui ne lui est pas familier. Le tout est plutôt pas mal, mais loin de la beauté de ses films fantastiques.

Aujourd'hui, DVDClassik traite du Retour de Frank James de Fritz Lang.
(Avec une autre mini-chronique consacrée à Pacific Express de Cecil B. DeMille)

Le Retour de Frank James

Décidément, j'adore ce système de chroniques doubles ! Belle mise en page, bien sûr, et excellent texte !

Le Fritz Lang, j'ai moyennement accroché, mais je dois dire que les westerns de Lang ne m'ont guère enthousiasmé (aucun des trois). A redécouvrir, probablement. Par contre, je me souviens très bien de Gene Tierney... Concernant le DeMille, je ne l'ai pas vu. Et le cinéma de DeMille m'ennuie souvent (excepté Les naufrageurs des mers du sud, très étonnant celui-là)... J'avoue toutefois avoir envie de le découvrir, malgré les réserves de la chronique.

Julien Léonard a écrit :
Le Fritz Lang, j'ai moyennement accroché, mais je dois dire que les westerns de Lang ne m'ont guère enthousiasmé (aucun des trois). A redécouvrir, probablement.

Dommage d'ailleurs que les deux suivants n'aient pas bénéficié d'une telle copie car la somptuosité de cette dernière a surement un peu joué dans ma réévaluation.

- Man Hunt
- Moonfleet
- La Cinquième Victime
- Les Bourreaux Meurent Aussi
- House by the River
- La Femme au Portrait
... j'espère un jour découvrir "Les Araignées", "Les Espions", "La Femme sur la Lune" et "Espions sur la Tamise".

Tu n'aimes pas Metropolis, M, J'ai le droit de vivre, La rue rouge, L'ange des maudits ou encore Beyond a Reasonable Doubt ?

Ou est-ce que tu ne les a pas vus ? Si c'est cela, je te les conseille fortement !