Tout d'abord
étonné de ne pas avoir trouvé ( et ce n'est pas fôte d'avoir cherché )
de topic con...sacré aux deux films de Tarantino : "KILL BILL, VOLUME 1 & 2", je viendrai donc
poster ici
mon avis sur ce "KILL BILL VOL. 2" de Quentin Tarantino que j'ai pu découvrir hier
Et bien, à mon grand étonnement, je dois avouer que je crois avoir trouvé
mon film préféré de Tarantino ( et les anciens qui osent me lire savent pourtant comme je n'aime pas ce mec en tant que réalisateur ) quand bien même est-ce une suite. Ou plutôt la
seconde partie obligatoire d'un premier volume.
Et c'est ce qui fera que j'aurais donc cédé au chant des sirènes pour visionner ce
"VOLUME 2", ne désirant pas rester éternellement sur ma fin après avoir découvert ce
pompeux "VOLUME 1" cet été. Bien m'en aura pris
Fini ces combats à répétition qui ne faisaient qu'alourdir de leurs durées interminables ( comme si aujourd'hui le public ne réclamait qu'à voir des fights qui prennent deux-trois pellicules, et le gros Lucas ne l'a pas compris aussi bien sûr

) les 111 minutes de cette première partie, où le mot d'ordre semblait d'
en mettre plein la vue, plein les mirettes d'un spectateur perdu entre références culturelles, allusions cinématographiques et clins d'oeils cinéphages dans ce découpage epilleptique de multiples techniques visuelles et lassant de la maitrise technique des chorégraphies de combats orchestrés par le maître Sonny Chiba ( qui, lui, heureusement héritait d'un rôle déridant dans cette
constipation technique et scénaristique 
).
Dans ce
"VOLUME 2" - semblant pourtant mal barré à redémarrer aussitôt par un noir et blanc interpellant le spectateur pour résumer brièvement le premier volume - il ne s'agit plus de combat gigantesque contre
88 malades, hérité de l'
anime, ni de duel au sabre à en faire pâlir not'
Totof Highlambert d'Immortel ( qui a dit que ça c'était facile ?

) avec Lucy Liu mais de
réglements de compte expédiés ad patres ( ou non )
en cinq sec' chrono et qui en plus de vous laisser sur le cul, un sourire aux lêvres
( non pas celles-ci, mesdemoiselles ), d'étonnent par ce
traitement totalement inverse à l'excès de violence, de sang et de physique du film de 2003 8O
On pourrait effectivement croire que l'accroche d'un des résumés du livret du DVD présentant ce
film de 2004 comme le pendant psychologique du film de testostérone de 2003 n'est pas faux
( et oui, j'ai tout compris !! ), même si on ne pouvait que s'attendre à une explosion de sang et de violence dans ce final d'une vengeance, devant amener à tuer Elle ( impitoyable
Darryl Hannah borgne -
"SPLASH", "La Famille Adams : Les Retrouvailles" - sur le retour ), Budd ( fidèle
Michael Madsen - "RESERVOIR DOGS", "SIN CITY" ) et surtout son enculé de frère Bill ( éternel maître
"Kung-Fu" David Carradine dans ce rôle de
tueur charismatique empli de sagesse, paradoxalement ). Car oui, au-delà de ces 111 minutes,
"KILL BILL VOLUME 1" ( nous ) laissait sur sa fin avec cette vengeance avortée au bout du film à simplement deux des tueuses de Bill : Vivica A. Fox ( "ID-4 : INDEPENDANCE DAY", "LA MAIN QUI TUE" ) et Lucy Liu ( "CHARLIE'S ANGELS", "PAYBACK" )

L'erreur est donc réparée et ce même si, telle la destinée croisée de
la Mariée (
Uma Thurman - "PULP FICTION", "BIENVENUE A GATTACA" - dans le rôle de sa vie ? ) et de son ex' Bill, la fin du scénario est ( terriblement ) prévisible. Car ici, dans cet épisode, l'
humour ( surtout lors du chapitre 8 consacré à l'entrainement auprès de l'
irrésistible Maître Pai Mei interprêté par
Chia Hui Liu 
) vient équilibrer de
longues scènes de dialogues explicatifs que renforcent de compréhensibles
flash-backs qui trouvent leur place dans
des scènes savamment menées et réalisées ( mention spéciale au ressentiment d'angoisse et de claustrophobie dans les quelques secondes de l'enterrement de Paula Schulz
, qui me rappellerait presque le teaser totalement obscur du "MASSACRE A LA TRONCONNEUSE" de Marcus Nispel réalisé par son producteur Michael Bay ). Et oui, j'aurais préféré voir les vieux
contentieux se régler aux guns et au venin de Black Mamba plutôt qu'en croisant le fer de lames Hattori Hanzo comme cet usage de
pentothal, voire même
étude des super-héros ( raaah comme Tarantino ne peut pas s'empêcher de
psychologiser tout, les comics après une chanson de Madonna et d'autres... ) plutôt que tout ces
blabla du premier
Oui, j'étais
beaucoup plus réceptif à ce "KILL BILL VOL. 2" auquel je mettrai plus facilement qu'à n'importe quel autre film de Tarantino ( en tant que réalisateur ),
en utilisant le systême de notation Madnaute, la note de 4-4,5/6 - Spoiler (cliquez pour afficher)
- et ce malgré une happy end trop prévisble : Beatrix allait retrouver sa fille BB, si ce n'est repartir avec...