harry callahan a écrit :Evidemment, je l'ai loupé lundi : ils le rediffusent quand ?
Rediffusion : la nuit du mardi 10 janvier au mercredi 11 janvier, à 1h00 (mais le site d'Arte ne semble pas confirmer la rediffusion sur la grille... à vérifier).
Merci, mais je crains d'avoir 100 fois le temps d'oublier d'ici là.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
J'ai vu Casablanca après avoir vu le film de Woody Allen "Play it again Sam" (réplique qui n'existe pas dans le film d'ailleurs).
Du coup, la première fois que je l'ai vu, j'ai rigolé. Mais je l'ai revu tellement de fois ensuite que ça doit indiquer qu'il s'agit de l'un de mes films culte.
Il faut lire le petit livre «Casablanca de Michael Curtiz» par Patrick Brion Éditions Yellow Now. 1990. C'est une véritable mine sur le tournage et la personnalité de Curtiz. Il explique fort bien cette alchimie qui en a fait le chef-d'oeuvre que nous aimons.
Charlie_Movietone a écrit :J'ai vu Casablanca après avoir vu le film de Woody Allen "Play it again Sam" (réplique qui n'existe pas dans le film d'ailleurs).
Charlie Movietone
Effectivement, c'est "Play It, Sam"... Le Again n'existe que dans l'inconscient collectif.
Bien Môsieur... Il sera fait comme vous désirez, Madâme.
Charlie_Movietone a écrit :J'ai vu Casablanca après avoir vu le film de Woody Allen "Play it again Sam" (réplique qui n'existe pas dans le film d'ailleurs).
Charlie Movietone
Effectivement, c'est "Play It, Sam"... Le Again n'existe que dans l'inconscient collectif.
Titre d'un film avec Woody, en forme d'hommage à Bogart qui avait comme titre français Tombe les filles et tais-toi !
Je crois que c'est les Marx qui l'avait inventé dans leur film Une nuit à Casablanca.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Je l'ai vu hier ... (en VHS toute pourrie enregistrée lors de cette diffusion sur Arte, justement)
Je suis peut être encore sous le coup de l'émotion, mais je me demande comment j'ai pu vivre 27 ans sans voir ce film... J'ai failli pleurer trois fois (les plans sur Bergman avec As Times Go By ... Ca me fait fondre, et la Marseillaise !!!)
Un choc cinématographique comme il ne m'en arrive pas si souvent ...
J'ai ajouté illico presto ce film à ma liste de trucs à acheter ...
- You know, just simple lines intertwining, you know, very much like - I'm really influenced by Mozart and Bach, and it's sort of in between those, really. It's like a Mach piece, really. It's sort of...
- What do you call this?
- Well, this piece is called "Lick My Love Pump".
Un rôle en or pour Bogart et Bergman. Cette dernière est superbement photographiée, et les nuances de son jeu forcent l'admiration. Lui, compose à la perfection le type blasé qui ne laisse rien passer, qui s'est fermé à tout. Il croyait avoir dit adieu à son humanité mais son passé va lui revenir en pleine gueule.
Intelligence des dialogues, tellement parfaits qu'ils donnent l'impression de se graver dans le marbre de l'éternité au fur et à mesure qu'on les entend. Toute la fin sur le tarmac notamment, que j'ai du voir à de multiples occasions, citée dans d'autres films ou des documentaires, c'est un peu l'apothéose du grand Hollywood. Le montage assemble chaque élément avec grâce et évidence.
Mise en scène d'une fluidité constante, presque toujours en mouvement pour accompagner les émotions et la tension qui entourent les personnages, de même que le score de Max Steiner et ses arrangements du superbe As time goes by. La romance douloureuse du duo de star m'a bouleversé tant les sentiments qu'elle exprime semblent universels (We'll always have Paris.). L'inscription dans une actualité brûlante fait également réagir le spectateur, et les quelques symboles dispersés au cours du film (la Marseillaise, la bouteille de Vichy) n'apparaissent jamais lourdement mais apportent au contraire une note d'espoir bienvenue. L'oscillation entre gravité et divertissement est ici un petit miracle.
Casting 3 étoiles, où tout le monde est bon, jusqu'au moindre second rôle. Claude Rains est vraiment délicieux. Ses échanges avec Rick donnent peut-être lieu aux meilleures répliques.
Captain Renault: What in heaven's name brought you to Casablanca?
Rick: My health. I came to Casablanca for the waters.
Captain Renault: The waters? What waters? We're in the desert.
Rick: I was misinformed.
Difficile de passer après cette très belle critique de Max Schreck...
A chaque fois que je regarde Casablanca, je zappe totalement la trame historique, je ne vois que le couple Bergman/Bogart qui me fait un effet incroyable... Ils arrivent à me faire pleurer rien qu'à être tous les deux dans le champ... Alors avec l'air de 'As time goes by'... Dingue.
Ingrid Bergman et Humphrey Bogart (très très charismatique) m'émeuvent énormément, je crois que je les considére comme un des plus beaux couples du cinéma. Ca fonctionne beaucoup mieux que Ingrid Bergman/Gregory Peck dans Spellbound (La maison du Dr. Edwardes) d'Hitchcock (alors que pourtant, ils jouent très bien, très beaux...)
Bref.
Et, forcément, la fin... Elle me frustre toujours autant. Mais they'll always have Paris...
" - To win back my youth, there is nothing I wouldn't do - except take exercise, get up early, or be a useful member of the community."
The importance of being earnest, Oscar Wilde.
J'ai vu Casablanca à la Cinémathèque cet après-midi.
Je ne l'avais pas vu depuis l'âge de 15/16 ans (j'en ai 23).
Et wouah.. quelle claque.
Maîtrise de la mise en scène, dialogues soignés, casting somptueux, Bogie plus que classe que jamais, Bergman ..
Bref, j'ai été emporté.
Dommage que la copie soit si abimée.
L'édition Collector vaut-elle le coup ?
Allez, je vais me mater un petit Notorious de ce pas..
"Casablanca" meilleur scénario, pour les auteurs américains
LOS ANGELES - La Société des auteurs américains a désigné "Casablanca" meilleur scénario de film, parmi 101 longs métrages. L'oeuvre a été réalisée en 1943 par Michael Curtiz, avec dans les principaux rôles Humphrey Bogart et Ingmar Bergman.
Le scénario de "Casablanca" est signé Howard Koch et les frères Julius et Philip Epstein. Viennent ensuite "Le Parrain", de Mario Puzo et Francis Ford Coppola, "Chinatown" (Robert Towne), "Citizen Kane" (Herman Mankiewicz et Orson Welles) puis "Eve", de Joseph Mankiewicz.
Reuters -
tjrs d'actu... dans le genre c'est dans les meilleurs pots qu'on fait ...