Page 48 sur 98
Publié : 11 mai 05, 16:00
par Kurwenal
Jeremy Fox a écrit :Le souffle de la violence (The violent men) de Rudolph Maté
Bon western au scénario à tendance shakespearienne. Très honnêtement conduit par Rudolph Maté, un film intelligent à l'excellent casting : Glenn Ford (toujours aussi bon), Barbara Stanwyck, Edward G Robinson, Brian Keith et l'un de mes seconds rôles de 'salauds' préférés : Richard Jaeckel. Bonne utilisation de l'écran large, superbe musique de Max Steiner. Film très bavard qui propose aussi son lot de scènes d'action. Peut-être pas marquant mais vraiment bon.
Si les 3 autres westerns du cinéaste sortant en DVD sont du même niveau, je vais me régaler.
Le DVD est All zone
Vu donc hier, impression plutôt favorable surtout après mon précédent Maté (Three Violent People). Assez séduit par le traitement du personnage interprété par Glenn Ford et regrettant qu'il ne soit pas octroyé une place encore plus grande à Barbara Stanwick, qui vraiment est encore une fois hors classe dans un western .
Sur le plan purement cinématographique il y a de très belles images et je retiens (parmi d'autres) quelques plans rapprochés, qui n'ont l'air de rien, où l'on voit Glenn Ford sur un arrière plan de ciel bleu qui sont à tomber raide

La copie me semble manquer un peu de contraste à mon goût. Quant au score de Steiner dont j'ai lu du bien par ailleurs, je crois que je suis passé à coté , tant je me concentrais sur les sous titres anglais

En conclusion de l'excellente série B
Publié : 11 mai 05, 17:59
par Kevin95
O'Malley a écrit :Corbucci remonte dans mon estime après la déception de Django (qui est, à mes yeux, une ébauche ratée de ce Grand silence)...
S'il y a une ressemblance entre
Django et un autre western, je dirai plutot avec
Pour une poignee de dollars (dont
Django est un erzat) que
Le Grand Silence.
Mais le cynisme et le style baroque rend
Django tout à fait admirable, mais (je l'accorde) inferieur au
Grand Silence.
Publié : 11 mai 05, 18:21
par O'Malley
Kevin95 a écrit :O'Malley a écrit :Corbucci remonte dans mon estime après la déception de Django (qui est, à mes yeux, une ébauche ratée de ce Grand silence)...
S'il y a une ressemblance entre
Django et un autre western, je dirai plutot avec
Pour une poignee de dollars (dont
Django est un erzat) que
Le Grand Silence.
Mais le cynisme et le style baroque rend
Django tout à fait admirable, mais (je l'accorde) inferieur au
Grand Silence.
Je trouve que
Django est une ébauche du
Grand Silence par la tonalité du film et surtout les décors, apocalyptiques (boueux dans
Django, enneigé dans
Le grand silence)...La fin aussi se ressemble (les doigts brisés du héros ) sauf que
Django se termine par un happy-end, que je trouve par ailleurs ridicule et invraisemblable...
Django a de bonnes idées mais le déroulemement de l'intrigue, dans sa seconde partie (le vol de l'or par les Mexicains), devient banal et tranche avec l'atmosphère sordide et putride du début...
Publié : 11 mai 05, 18:31
par Kevin95
O'Malley a écrit :Django a de bonnes idées mais le déroulemement de l'intrigue, dans sa seconde partie (le vol de l'or par les Mexicains), devient banal et tranche avec l'atmosphère sordide et putride du début...
ça c'est bien vrai !

Publié : 13 mai 05, 13:37
par red neck
Jeremy Fox a écrit :Duel at Diablo (La bataille de la vallée du diable) de Ralph Nelson
Peut-être est-ce un bon film, sa réputation le laisse à croire. Seulement, son esthétique me rebute et m'empêche d'y prendre un quelconque plaisir. Musique électrique qui colle rarement aux images, esthétique du zoom, du gros plan mal cadré et du faux raccords, très peu pour moi et j'ai décroché au bout de 60 minutes alors que le scénario se tient pourtant bien et que les décors naturels sont magnifiques (mais mal exploités selon moi).
et mal doublé en vf, moi aussi j ai eu du mal à accrocher
Publié : 15 mai 05, 22:30
par Jeremy Fox
Texas de George Marshall
Action, action, action, tel est le mot d'ordre de cette série B bien troussée aux rebondissements incessants mais qui ne pourra plaire qu'aux fans purs et durs du genre car le réalisateur ne s'embarasse guère de psychologie ou de sentiments : il faut que ça bouge ! Plutôt plaisant donc avec deux jeunes acteurs encore méconnus à l'époque, William Holden et Glenn Ford. Humour pas très fin, conventions à la pelle mais les amateurs comme moi devraient y trouver leur compte.
Publié : 18 mai 05, 22:29
par Jeremy Fox
Melmoth a écrit :Bravados (1958) de Henry King
Surprise et (légère) déception.
Belle déception en ce qui me concerne.
Après une première demi-heure tendue, mystérieuse et assez prenante, le film devient plutôt ennuyeux dès que la course-poursuite s'engage. Le portrait des 4 bandits est assez terne, le rythme se fait languissant et l'on finit par trouver le temps long surtout que le scénario n'apporte plus grand chose d'original. Je trouve que Henry King, poète élégiaque d'une grande sensibilité se sent peu concerné par son histoire qui manque singulièrement d'ampleur et d'émotion. Le final est même assez gênant comme l'explique Melmoth et achève de rendre ce film beaucoup trop lourd et finalement plutôt indigeste dans l'ensemble.
Pourtant King n'a pas son pareil en tant que paysagiste et les lieux sont magnifiquement photographiés et filmés (le DVD rend d'ailleurs un bien bel hommage à la photo). Pour le reste, la déception est d'autant plus grande que j'admire sans réserves ces chefs d'oeuvres que sont
Jesse James ou
La Cible humaine. Dommage
Publié : 19 mai 05, 11:06
par O'Malley
Jeremy Fox a écrit :Melmoth a écrit :Bravados (1958) de Henry King
Surprise et (légère) déception.
Belle déception en ce qui me concerne.
Après une première demi-heure tendue, mystérieuse et assez prenante, le film devient plutôt ennuyeux dès que la course-poursuite s'engage. Le portrait des 4 bandits est assez terne, le rythme se fait languissant et l'on finit par trouver le temps long surtout que le scénario n'apporte plus grand chose d'original. Je trouve que Henry King, poète élégiaque d'une grande sensibilité se sent peu concerné par son histoire qui manque singulièrement d'ampleur et d'émotion. Le final est même assez gênant comme l'explique Melmoth et achève de rendre ce film beaucoup trop lourd et finalement plutôt indigeste dans l'ensemble.
Pourtant King n'a pas son pareil en tant que paysagiste et les lieux sont magnifiquement photographiés et filmés (le DVD rend d'ailleurs un bien bel hommage à la photo). Pour le reste, la déception est d'autant plus grande que j'admire sans réserves ces chefs d'oeuvres que sont
Jesse James ou
La Cible humaine. Dommage
J'avoue avoir ressenti exactement la même chose lorsuqe je l'ai revu il y a 3 ou 4 ans à la TV (première partie très prenante et seconde partie terne et lourde)... J'en gardais pourtant un très bon souvenir d'une première vision, dans le cadre de La dernière séance...Donc, grande déception aussi...
Publié : 19 mai 05, 11:13
par bogart
O'Malley a écrit :Jeremy Fox a écrit :
Belle déception en ce qui me concerne.
Après une première demi-heure tendue, mystérieuse et assez prenante, le film devient plutôt ennuyeux dès que la course-poursuite s'engage. Le portrait des 4 bandits est assez terne, le rythme se fait languissant et l'on finit par trouver le temps long surtout que le scénario n'apporte plus grand chose d'original. Je trouve que Henry King, poète élégiaque d'une grande sensibilité se sent peu concerné par son histoire qui manque singulièrement d'ampleur et d'émotion. Le final est même assez gênant comme l'explique Melmoth et achève de rendre ce film beaucoup trop lourd et finalement plutôt indigeste dans l'ensemble.
Pourtant King n'a pas son pareil en tant que paysagiste et les lieux sont magnifiquement photographiés et filmés (le DVD rend d'ailleurs un bien bel hommage à la photo). Pour le reste, la déception est d'autant plus grande que j'admire sans réserves ces chefs d'oeuvres que sont Jesse James ou La Cible humaine. Dommage
J'avoue avoir ressenti exactement la même chose lorsuqe je l'ai revu il y a 3 ou 4 ans à la TV (première partie très prenante et seconde partie terne et lourde)... J'en gardais pourtant un très bon souvenir d'une première vision, dans le cadre de La dernière séance...Donc, grande déception aussi...
A l'inverse de vous trois, Bravados demeure un très bon souvenir : point de déception au re visionnage de ce western.
Publié : 19 mai 05, 13:02
par blaisdell
Revu l'autre jour JOSEY WALES HORS-LA LOI de Clint EASTWOOD.
Eh bien j'ai passé un très bon moment face à ce film alors que j'ai le souvenir de m'être légèrement ennuyé devant les autres westerns eastwoodiens.Il est vrai que je les ai vus alors que j'étais loin d'être un fan du genre comme aujourd'hui.
Il faut dire qu'ici l'action rebondit sans cesse et que l'on atteint la dimension d'une fresque au souffle épique qui rebondit constamment et s'apparente en grande partie à une ample chronique errante à la Anthony Mann. Surtout Eastwood à bien retenu la leçon léonienne ici en fournissant ici de nombreux caractères et épisodes picaresques et épiques:l'archetype du pistolero qui sort toujours largement vainqueur de ses duels, la mitrailleuse infernale, le truculent Lone Watie qui pose son pistolet sur la tombe de Wales.
Mais le pessimisme et le chaos restent de mise.Josey Wales crache et a la vengeance dans le sang ;il est invincible mais il est aussi protégé par sa famille constituée de divers parias et proscrits.
La mise est remarquable notamment la photo qui,comme souvent chez Eastwood joue très bien avec la pénombre, et la façon de filmer la violence est également louable.
Publié : 19 mai 05, 13:36
par MJ
Moi mes westerns favoris sont pas vraiament des inconnus:
C'era une Volta Il West
Impitoyable
La Prisonnière du Désert Mais bon j'ai une approche assez comtenporaine du ciné, mis à part les chef-d'oeuvres indémodables,ma culture ciné ne va pas beaucoup plus loin que les années 50...

Publié : 19 mai 05, 14:01
par O'Malley
blaisdell a écrit :Revu l'autre jour JOSEY WALES HORS-LA LOI de Clint EASTWOOD.
Eh bien j'ai passé un très bon moment face à ce film alors que j'ai le souvenir de m'être légèrement ennuyé devant les autres westerns eastwoodiens.Il est vrai que je les ai vus alors que j'étais loin d'être un fan du genre comme aujourd'hui.
Il faut dire qu'ici l'action rebondit sans cesse et que l'on atteint la dimension d'une fresque au souffle épique qui rebondit constamment et s'apparente en grande partie à une ample chronique errante à la Anthony Mann. Surtout Eastwood à bien retenu la leçon léonienne ici en fournissant ici de nombreux caractères et épisodes picaresques et épiques:l'archetype du pistolero qui sort toujours largement vainqueur de ses duels, la mitrailleuse infernale, le truculent Lone Watie qui pose son pistolet sur la tombe de Wales.
Mais le pessimisme et le chaos restent de mise.Josey Wales crache et a la vengeance dans le sang ;il est invincible mais il est aussi protégé par sa famille constituée de divers parias et proscrits.
La mise est remarquable notamment la photo qui,comme souvent chez Eastwood joue très bien avec la pénombre, et la façon de filmer la violence est également louable.
Josey Wales hors la loi reste, selon moi, le western le plus abouti de Clint Eastwood. Déjà, toute la vision pessimiste du monde selon Eastwood y est avec tous les thèmes qui jalonneront son oeuvre (l'individualisme marginal, la vengeance privée, la recomposition familiale...). Et la chronique errante du film et le thème de la vengeance qui la sous-tend me fait penser que ce film est le petit-frère de
La prisonnière du désert: les similitudes entre les deux films m'ont toujours frappées.
Publié : 20 mai 05, 18:06
par Zelda Zonk
Je viens d'emprunter
Vera Cruz à la médiathèque. Déjà vu, mais il y a fort longtemps. Visionnage ce soir sans doute.
Miam !

Publié : 20 mai 05, 18:07
par Jeremy Fox
Memento a écrit :Je viens d'emprunter
Vera Cruz à la médiathèque. Déjà vu, mais il y a fort longtemps. Visionnage ce soir sans doute.
Miam !

90 minutes de plaisir en perspective (enfin, j'espère pour toi)

Publié : 20 mai 05, 18:10
par noar13
Jeremy Fox a écrit :Memento a écrit :Je viens d'emprunter
Vera Cruz à la médiathèque. Déjà vu, mais il y a fort longtemps. Visionnage ce soir sans doute.
Miam !

90 minutes de plaisir en perspective (enfin, j'espère pour toi)

c'est clair que pour pas l'apprecier faut être difficile