Dvdclassik : cinéma et DVD

Pour moi ce soir L'ange noir de Brisseau.

Pour ce soir, ça sera Mariage de Claude Lelouch et si je n'ai pas la flemme, je regarde le début de la saison 2 du Mandalorian.

Le cavalier de la mort de André De Toth

La maison de la terreur ...et comment dire, le fils n'a pas le talent de son père ..c'est long.

candygirl a écrit : ↑15 mars 22, 13:07

cinephage a écrit : ↑15 mars 22, 08:49 Pour changer radicalement de registre, on m'a prêté une copie d'Obsédé malgré lui, de Lucio Fulci...

Pourras-tu faire un petit compte-rendu en retour, s'il te plaît ?... Je suis très curieuse de ce Fulci.

Bon, ce n'est clairement pas un grand film, l'humour vole bas, et c'est assez laborieux. Néanmoins, le film est une vraie curiosité. Il mélange un casting improbable, avec Francis Blanche et Laura Antonelli. Ensuite, son fond préfigure les mésaventures d'un DSK : un futur présidentiable est aux prises avec un surgissement libidineux incontrôlé. Enfin, le film aborde frontalement des questions politiques avec cette liberté propre aux seventies : l'Eglise main dans la main avec la mafia, l'armée qui rêve de coups d'état, le monde de la politique est décrit comme un bourbier tel qu'on a l'impression d'un age d'or en voyant à quel point tout cet immoralisme est abordé avec humour et légèreté, sans moralisme aucun (même si le film, au final, est dénonciateur)...

…

beb a écrit : ↑16 mars 22, 09:54 et à part quelques moments que j'ai trouvé un peu longs (les discussions du comité de direction) on est tenu jusqu'à la fin.

Il y a toujours des scènes de comités de direction chez Wiseman

Ce soir probablement poursuite de mon cycle De Toth avec Springfield Rifle

Jeremy Fox a écrit : ↑16 mars 22, 10:02 Ce soir probablement poursuite de mon cycle De Toth avec Springfield Rifle

Film qui se bonifie, je trouve, à chaque nouvelle vision : il a une aisance, une qualité de scénario, une patine, une variété de paysages, de péripéties et la stature de Gary Cooper qui font que j'y reviens régulièrement.

candygirl a écrit : ↑15 mars 22, 18:12

harry a écrit : ↑15 mars 22, 16:54 Sinon dans les inspirations plus ou moins reconnue de First Blood on cite souvent le Lonely are the Braves avec Kirk Douglas

Merci

Je laisse ca là:
Il y a un BR du film très bien chez Sidonis.

Alexandre Angel a écrit : ↑16 mars 22, 10:15

Jeremy Fox a écrit : ↑16 mars 22, 10:02 Ce soir probablement poursuite de mon cycle De Toth avec Springfield Rifle

Film qui se bonifie, je trouve, à chaque nouvelle vision : il a une aisance, une qualité de scénario, une patine, une variété de paysages, de péripéties et la stature de Gary Cooper qui font que j'y reviens régulièrement.

Exactement pareil : mon dernier visionnage fut absolument délicieux. A priori encore meilleur que le trépidant Man in the Saddle vu hier soir, l'un des westerns que je conseillerais en priorité pour les amateurs d'action.

Ce soir, ce sera soirée Netflix avec Sweetie, de Jane Campion. Toujours pas vu, il est temps de combler cette lacune.

Jeremy Fox a écrit : ↑16 mars 22, 10:29

Alexandre Angel a écrit : ↑16 mars 22, 10:15
Film qui se bonifie, je trouve, à chaque nouvelle vision : il a une aisance, une qualité de scénario, une patine, une variété de paysages, de péripéties et la stature de Gary Cooper qui font que j'y reviens régulièrement.

Exactement pareil : mon dernier visionnage fut absolument délicieux. A priori encore meilleur que le trépidant Man in the Saddle vu hier soir, l'un des westerns que je conseillerais en priorité pour les amateurs d'action.

Je trouve bien tous les westerns de De Toth que je connais. Et je ne crache pas complétement sur Les Massacreurs du Kansas ( y a des petits moments pas mal et de jolies images, si on met de côté celles, conçues pour la 3D, qui sont top moches).

Hier soir, j'ai découvert 2 Altman des 70's, en l'occurrence Images (1972) et 3 Women (1977), qui anticipent pleinement l'onirisme du cinéma de David Lynch. Confusions mentales, schizophrénie, personnalités amphibologiques, rêve ou réalité ?... Ce fut un bonheur de me plonger dans ces univers portés à bout de bras par d'excellentes actrices (Susannah York et la jeune Cathryn Harrison pour le premier, Sissy Spacek, Shelley Duvall et Janice Rule pour le second) et une géniale partition de John Williams flirtant allégrement avec la musique concrète pour illustrer les troubles psychologiques du perso' incarné par Susannah York. Vraiment excellent.
8.5/10 pour les 2.

Ce soir, je partirai à la découverte de The Changeling de Peter Medak avec le grand George C. Scott.

harry a écrit : ↑16 mars 22, 10:26 Il y a un BR du film très bien chez Sidonis.

Oui j'ai vu, merci à toi. En rupture de stock sur le site de Sidonis mais encore dispo' via la Fnac

cinephage a écrit : ↑16 mars 22, 00:01 Bon, ce n'est clairement pas un grand film, l'humour vole bas, et c'est assez laborieux. Néanmoins, le film est une vraie curiosité. Il mélange un casting improbable, avec Francis Blanche et Laura Antonelli. Ensuite, son fond préfigure les mésaventures d'un DSK : un futur présidentiable est aux prises avec un surgissement libidineux incontrôlé. Enfin, le film aborde frontalement des questions politiques avec cette liberté propre aux seventies : l'Eglise main dans la main avec la mafia, l'armée qui rêve de coups d'état, le monde de la politique est décrit comme un bourbier tel qu'on a l'impression d'un age d'or en voyant à quel point tout cet immoralisme est abordé avec humour et légèreté, sans moralisme aucun (même si le film, au final, est dénonciateur)...

Merci beaucoup pour ton retour. Même si ce n'est pas un chef-d’œuvre, j'aimerais tout de même le voir.

candygirl a écrit : ↑16 mars 22, 13:03 Hier soir, j'ai découvert 2 Altman des 70's, en l'occurrence Images (1972) et 3 Women (1977), qui anticipent pleinement l'onirisme du cinéma de David Lynch. Confusions mentales, schizophrénie, personnalités amphibologiques, rêve ou réalité ?... Ce fut un bonheur de me plonger dans ces univers portés à bout de bras par d'excellentes actrices (Susannah York et la jeune Cathryn Harrison pour le premier, Sissy Spacek, Shelley Duvall et Janice Rule pour le second) et une géniale partition de John Williams flirtant allégrement avec la musique concrète pour illustrer les troubles psychologiques du perso' incarné par Susannah York. Vraiment excellent.
8.5/10 pour les 2.

En découvrant le premier en salles, Polanski et son scénariste Gérard Brach ont quitté la salle au milieu du film, lui trouvant trop de similitudes à leur Répulsion (1965). La musique de Williams est superbe mais il ne faut pas oublier l'apport de Stomu Yamashta pour les "sound sculptures", qui signera la B.O. de L'Homme qui venait d'ailleurs dans laquelle on retrouve le même genre d'effets.