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Publié : 31 déc. 05, 00:56
par John Anderton
Dracu a écrit :
Addis-Abeba a écrit :Je n'ai pas encore vu The Grudge, pour la simple et bonne raison que je veux justement voir la version longue :wink:
Tiens, j'ignorais qu'il y avait une version longue et une version courte du film...
Ce sont deux éditions différentes?

D., qui devrait p'tet vérifier quelle version il a, tiens...
Sur l'édition collector, tu as 2 galettes, l'une proposant la version ciné, la plus courte, et l'autre la version 'director's cut', un poil plus longue, et qui gagne au final avec ses ajouts...
La version simple ne propose que le film vu en salles. :wink:

Publié : 31 déc. 05, 01:29
par Alan Shore
Pour Colqhoun :


CALVAIRE

Colqhoun a écrit :
Alan Shore a écrit :- Calvaire 0/6
A ce point là ? Aurais-tu écrit une petite critique à son sujet dans Notons les films ou ailleurs ?
Je me disais bien que c'était un forumeur que j'aime bien (ben oui :oops:) qui avait apprecié ce film.

En gros, oui j'ai écrit un semblant d'opinion sur le film mais il ne vaudrait pas mieux que tu le lises je pense vu qu'il tient (au moins) en 5 mots... :mrgreen:

Je tente de développer mais ça risque d'être cinglant et non mesuré, je préfère prévenir (tiens, il me faudrait la phrase d'intro de GN pour bien faire :mrgreen:)
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Plus simplement, quel est le propos du film, si tenté qu'il y en ai un? Parce que voir un pauvre mec se faire martyriser, habiller en femme, tondre, violer, crucifier, frapper pendant presque une heure de métrage au travers de toute une ligue de tarés et autres rednecks qui se tapent des porcs, qui dansent comme des échappées de l'asile, tandis que d'autre hallucinent sur le fait que le chanteur soit en fait une femme ?

Passons sur l'intrigue sans suspense, les non-effets de surprise (pas de ligne téléphonique! Incroyable!), le début complètement largué au vu du reste du métrage avec une apparition super bien senti de brigitte Lahaie qui une fois n'est pas coutume nous montre qu'elle a des formes, des raccord foireux (le camion qui est déplacé deux ou trois fois après être ramené à l'auberge...)

Et puis commence le début de la poursuite. Chiante. Molle. Un revirement made in Délivrance? Non, ce n'est pas le but. Alors quoi? Assister à la lente agonie du méchant redneck qui veut tuer Lucas et qui finit par se noyer comme un crétin (La palme du Deus Ex machina le plus foireux du monde revient à Calvaire!) et la, BAM! Générique de fin. Puis un cri.

Bref, comme dirait ce bon vieux Lelouch : tout ça pour ça.
Jamais de revirement de situation. Jamais de basculement. Juste une longue descente aux enfers sans prise de position de la part du non-personnage de Lucas. Sa passivité totale défigure totalement le propos du métrage . Il ne prend aucune initiative. Il n'essaie jamais de s'en sortir. Il subit. Et nous aussi. Son calvaire, c'est le nôtre. Merci bien et au revoir.

Publié : 31 déc. 05, 01:34
par Nestor Almendros
gehenne666 a écrit :Hitman file de Sananjit Bangsaphan
Pas d'avis. Je n'ai tenu qu'une demi-heure.
Moi pareil, sauf que c'était pour MARY d'Abel Ferrara...

Publié : 31 déc. 05, 01:35
par Colqhoun
Alan Shore a écrit :
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Jamais de revirement de situation. Jamais de basculement. Juste une longue descente aux enfers sans prise de position de la part du non-personnage de Lucas. Sa passivité totale défigure totalement le propos du métrage . Il ne prend aucune initiative. Il n'essaie jamais de s'en sortir. Il subit. Et nous aussi. Son calvaire, c'est le nôtre.
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Tu as parfaitement résumé ce qui fait, selon moi, toute la qualité de ce film coup de poing. Une lente et terrifiante descente aux enfers où l'on assiste impuissant aux maigres tentatives de fuite d'une victime tout autant impuissante que nous. Mais au final, Calvaire est surtout une histoire d'amour où chacun tente d'aimer ce Marc Stevens à sa manière.
PS: t'es toujours mon copain hein, j't'en veux pas (enfin.. presque pas.. ptêtre que je brûlerais un bout de ta maison si une fois je viens chez toi, mais rien de plus).

Publié : 31 déc. 05, 01:50
par Alan Shore
Colqhoun a écrit :Mais au final, Calvaire est surtout une histoire d'amour où chacun tente d'aimer ce Marc Stevens à sa manière.[/spoiler]
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Je suis d'accord avec toi sur ce point puisque unique point commun du film. Concernant la vieille (:x) et la nympho (:mrgreen:) passe encore, mais Berroyer et le chef des dingues, franchement, je ne marche pas. D'autant plus que les dingues veulent se le taper aussi alors bon...:roll:
Bon, j'arrête là promis :mrgreen:
PS: t'es toujours mon copain hein, j't'en veux pas (enfin.. presque pas.. ptêtre que je brûlerais un bout de ta maison si une fois je viens chez toi, mais rien de plus).
Boarf, mon accueil sera tellement chaleureux que tu n'y penseras même plus :cool: :wink:

Publié : 31 déc. 05, 01:57
par Colqhoun
Alan Shore a écrit :
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Je suis d'accord avec toi sur ce point puisque unique point commun du film. Concernant la vieille (:x) et la nympho (:mrgreen:) passe encore, mais Berroyer et le chef des dingues, franchement, je ne marche pas. D'autant plus que les dingues veulent se le taper aussi alors bon...:roll:
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Ce n'est certes pas un amour "classique et habituel", mais c'est la seule forme d'amour que sont capables d'exprimer les villageois ou Bartel. Une forme sauvage qui s'exprime par des excès de violence dont ils ne réalisent pas la portée.
Boarf, mon accueil sera tellement chaleureux que tu n'y penseras même plus :cool: :wink:
Je ne veux pas de détails.

Publié : 31 déc. 05, 07:21
par MJ
Petite question à Colqhoun...
Pourquoi dès que tu parles d'un film que ce soit en bien ou en mal tu me donnes envie de le voir?

Publié : 31 déc. 05, 09:46
par Colqhoun
T'as lu les spoilers ?? C'est mal !!

Publié : 31 déc. 05, 14:44
par takezo
Wolf Creek - Greg McLean

Survival australien sans concesssion et fichtrement efficace dans lequel il faut attendre la deuxième partie pour être confronté à une mise en place frontale de l'horreur assez inédite pour le genre et surtout une sensation progressive d'étouffement dans un décor à ciel ouvert gigantesque. La première partie est des plus classique et une scène capitale plombe un peu l'ensemble par un manque évident de crédibilité, mais tout le reste vaut le coup d'oeil.

Publié : 31 déc. 05, 14:46
par Colqhoun
Tu l'as découvert comment ?
Je rêve de le voir depuis que j'en ai lu un article dans un mad movies d'il y a quelques mois.

Publié : 31 déc. 05, 14:49
par Montag
Elfe: j'ai chialé un peu à la fin. :? :roll:

Publié : 31 déc. 05, 19:48
par Jordan White
Michel Vaillant : Deux petits mots sur ce film. Pas mal fait, certes très prévisible, avec un scénar qui tient sur un ticket de métro, mais pas du tout du niveau incompréhensible et illisible de Driven, pas dur de faire mieux mais enfin on peut s'attendre toujours au pire. Diane Kruger ne fait pas la potiche ce qui n'est pas toujours le cas de l'autre actrice brune, qui se contemple, s'adore et hurle à tout bout de champ sa colère prémâchée.
La photo est très bizarre, avec des filtres rajoutés sur des teintes bleu métal du plus bel effet, même si ça peut faire penser parfois à une pub Gillette 3. Le son est hyper agressif, un mixage DTS d'une rare virulence qui explose les enceintes.
Pas catastrophique, pas le film qui va laisser un souvenir impérissable, mais ça se regarde, je ne voulais en plus ne pas terminer l'année sur une note négative en regardant une daube.
5.75/10