Les Westerns 1ère partie
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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J'ai tué Jesse James de Sam Fuller (1949): un excellent western de série B, au rythme vigoureux, qui va à l'essentiel... Le scénario, par la volonté de s'attacher principalement à Bob Ford, le sale petit couard de la fameuse ballade, ne cherche pas la facilité et s'appuie sur une belle richesse psychologique des personnages, en particulier, Bob Ford, tour à tour méprisable, inquiétant, attachant joué avec conviction par John Ireland...Une belle découverte!!!
- Link Jones
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- Une corde pour te pendre
- Cheyenne
tous 2 de Raoul Walsh
Le 1er connu également sous le nom "Le désert de la peur" est un chef d'oeuvre. Quelle belle suprise ! Kirk Douglas (Marshall) y fait sa 1ère apparition dans le Western, il joue aux côtés de Walter Brennan, le prisonnier, qu'il sauve du lynchage et qu'il doit ramener pour être juger. John Agar y joue également le rôle d'un adjoint. ce western mériterait un DVD.
"Cheyenne" a été un excellent divertissement, une enquête policière teintée d'humour, avec 2 jolis portait de femmes, qui ne manquent pas de tempéramment.
- Cheyenne
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Le 1er connu également sous le nom "Le désert de la peur" est un chef d'oeuvre. Quelle belle suprise ! Kirk Douglas (Marshall) y fait sa 1ère apparition dans le Western, il joue aux côtés de Walter Brennan, le prisonnier, qu'il sauve du lynchage et qu'il doit ramener pour être juger. John Agar y joue également le rôle d'un adjoint. ce western mériterait un DVD.
"Cheyenne" a été un excellent divertissement, une enquête policière teintée d'humour, avec 2 jolis portait de femmes, qui ne manquent pas de tempéramment.
- Jeremy Fox
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Il me faut les revoir mais je me souviens d'une grosse déception pour le premier et d'un agréable divertissement pour le second.Link Jones a écrit :- Une corde pour te pendre
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Le 1er connu également sous le nom "Le désert de la peur" est un chef d'oeuvre. Quelle belle suprise ! Kirk Douglas (Marshall) y fait sa 1ère apparition dans le Western, il joue aux côtés de Walter Brennan, le prisonnier, qu'il sauve du lynchage et qu'il doit ramener pour être juger. John Agar y joue également le rôle d'un adjoint.
"Cheyenne" a été un excellent divertissement, une enquête policière teintée d'humour, avec 2 jolis portait de femmes, qui ne manquent pas de tempéramment.
- Link Jones
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Sans aucun doute, pour le 1er au moinsJeremy Fox a écrit :Il me faut les revoir mais je me souviens d'une grosse déception pour le premierLink Jones a écrit :- Une corde pour te pendre
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- Charles Foster Kane
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C'est vrai qu'on attend beaucoup du désert de la peur, qui est moins bon par exemple que la fille du désert, mais c'est tout de même du costaud. A revoir en effetJeremy Fox a écrit :Il me faut les revoir mais je me souviens d'une grosse déception pour le premier et d'un agréable divertissement pour le second.Link Jones a écrit :- Une corde pour te pendre
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Le 1er connu également sous le nom "Le désert de la peur" est un chef d'oeuvre. Quelle belle suprise ! Kirk Douglas (Marshall) y fait sa 1ère apparition dans le Western, il joue aux côtés de Walter Brennan, le prisonnier, qu'il sauve du lynchage et qu'il doit ramener pour être juger. John Agar y joue également le rôle d'un adjoint.
"Cheyenne" a été un excellent divertissement, une enquête policière teintée d'humour, avec 2 jolis portait de femmes, qui ne manquent pas de tempéramment.


Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
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- Charles Foster Kane
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De toute manière Jeremy Fox n'y connaît rien en westernsO'Malley a écrit :Le desert de la peur, qui faisait, il y a même pas 10 ans, parti des Walsh mineur, semble devenir avec le temps une oeuvre incontournable de son réalisateur et du genre...Je remarque dans la presse des critiques de plus en plus élogieuses... Vivement que je le voie!!!



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Depuis qu'il a dit récemment aimé Young Guns et ne pas accroché au Jardin du Diable, je commence à me poser des questions...Alex a écrit :De toute manière Jeremy Fox n'y connaît rien en westernsO'Malley a écrit :Le desert de la peur, qui faisait, il y a même pas 10 ans, parti des Walsh mineur, semble devenir avec le temps une oeuvre incontournable de son réalisateur et du genre...Je remarque dans la presse des critiques de plus en plus élogieuses... Vivement que je le voie!!!![]()


- Jeremy Fox
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En ce moment sur Ciné-Classic deux western naissant de l'association Budd Boetticher / Randolph Scott : Comanche Station et L'Aventurier Du Texas.
Deux très bons films de série B, dans le sens noble du terme. Du rhytme, des intrigues qui tiennent debout, de beaux et forts personnages, un scope à pleurer et Randolph Scott quoi... Du beau boulot artisanal, pas obligatoirement génial, mais toujours honnête.
Deux très bons films de série B, dans le sens noble du terme. Du rhytme, des intrigues qui tiennent debout, de beaux et forts personnages, un scope à pleurer et Randolph Scott quoi... Du beau boulot artisanal, pas obligatoirement génial, mais toujours honnête.
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Vivement des sorties DVD westerns de Boetticher. Un seul pour l'instant.John Marlowe a écrit :En ce moment sur Ciné-Classic deux western naissant de l'association Budd Boetticher / Randolph Scott : Comanche Station et L'Aventurier Du Texas.
Deux très bons films de série B, dans le sens noble du terme. Du rhytme, des intrigues qui tiennent debout, de beaux et forts personnages, un scope à pleurer et Randolph Scott quoi... Du beau boulot artisanal, pas obligatoirement génial, mais toujours honnête.
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Jicop le proscrit (The Lonely Man - 1957) de Henry Levin
PARAMOUNT
Avec jack Palance, Anthony Perkins, Lee Van Cleef, Neville Brand, Robert Middleton, Elaine Aiken, Claude Akins
Scénario : Harry Essex & Robert Smith
Musique : Van Cleave
Photographie : Lionel Lindon (Noir et blanc 1.85)
Un film produit par Pat Duggan pour la Paramount
Sortie USA : 17 novembre 1957
Le hors-la-loi Jacob Wade (Jack Palance), après 15 ans d’une vie violente et mouvementée, voudrait désormais pouvoir regagner une certaine respectabilité. Il revient dans la petite ville de Red Bluff pour y retrouver son fils Riley (Anthony Perkins) et son épouse, qu’il avait tous deux abandonné dès le début de sa vie de rapine et de meurtre. Le jeune garçon, la rage au ventre, lui apprend qu’entre temps sa mère s’est suicidée et en fait porter l’entière responsabilité à son père. Malgré sa haine à son égard, Riley décide de le suivre mais, devant la réputation de Jacob, ils sont chassés de partout et n’arrivent à se fixer nulle part. L’ancien outlaw a néanmoins l’intention de parfaire l’éducation de son fils afin qu’il ne fasse pas les mêmes erreurs que lui et ne bifurque pas sur la mauvaise voie ; lorsque Riley tombe malade, son père décide de le conduire au ranch de son ancienne maîtresse, Ada (Elaine Aiken). Elle n’est pas mécontente de le revoir et accepte de partager ses journées avec les deux hommes qui ont l’intention de gagner leur vie en faisant l’élevage de chevaux sauvages. Ils sont bientôt tous trois rejoints et aidés par Ben Ryerson (Robert Middleton), un ancien complice de Jacob. Tout pourrait aller pour le mieux… mais d’autres ex-acolytes, commandés par King Fischer (Neville Brand), n’attendent qu’une seule chose, lui coller une balle dans la tête, alors qu’un autre groupe dirigé par Blackburn (Claude Akins) arrive au ranch pour se procurer des chevaux frais sans vouloir dédommager les propriétaires. La violence est sur le point d’éclater…
Daté de 1949, La Peine du talion (The Man from Colorado) avec Glenn Ford et William Holden n’était pas un western pleinement réussi mais assez curieux et à l’intrigue plutôt originale, se bonifiant au fil des visions. Henry Levin abordera à nouveau le genre à deux autres reprises mais restera surtout dans les annales et dans le cœur des cinéphiles pour avoir réalisé l’une des plus mémorables adaptations d’un roman de Jules Verne, le fameux Voyage au centre de la Terre de 1959, la version avec James Mason et Arlene Dahl. Malheureusement, The Lonely Man est loin d’être aussi réjouissant. Petit aparté : je n’utiliserais au cours du texte que le titre original du film, le titre français ayant peut-être été choisi un soir de mémorable cuite, le personnage se prénommant Jacob et non Jicop. Ce western psychologique est basé principalement sur les relations père/fils entre un ex-tueur et son rejeton qui le hait farouchement par le fait de croire dur comme fer qu’il est responsable de la mort de sa mère. Et si nous ne l’avions pas compris dès les premières séquences, le scénariste ne se gênera pas pour nous l’asséner à d’innombrables reprises afin que ça nous rentre bien en tête, le personnage d’Anthony Perkins n’ayant que ça en bouche durant la première demi-heure : "A chaque fois que tu me verras tu te rappelleras de la femme que tu as tué". La répétition devient vite assez pesante d'autant que les dialogues ne sont pas franchement mémorables. Dans le même temps, il s’agit d’un récit d’apprentissage (le père ne voulant pas que son fils s’engage comme lui sur une mauvaise voie et décidant pour que ça n’arrive pas de prendre en main son éducation) comme pouvait l’être quelques semaines avant le très beau Du sang dans le désert (The Tin Star) d’Anthony Mann avec déjà Anthony Perkins, l’acteur tournant quasiment ces deux westerns de front. Un peu dans l’obligation de les comparer au vu de tous leurs éléments communs et de leurs sorties respectives dans un mouchoir de poche, l’avantage ne se porte évidemment pas sur le film de Levin ; l’on peut au contraire à cette occasion facilement constater le gouffre qui existe entre les deux cinéastes, notamment en terme de direction d’acteurs.
"Tony a d'énormes possibilités mais il a besoin d'être guidé et conseillé comme son personnage dans le film" disait Anthony Mann à propos de son jeune comédien. En effet, la plus grande surprise de The Tin Star venait d’Anthony Perkins à qui le rôle de ce jeune shérif inexpérimenté et gauche allait comme un gant, la maladresse de l'acteur s'accordant parfaitement avec celui de son personnage d’homme fragile devenu shérif malgré lui. Sauf que la maladresse d’un acteur dramatique doit être prise en charge par un réalisateur sachant diriger, ce qui ne semble pas être le cas d’Henry Levin. En effet, autant Perkins était touchant dans le western de Mann, autant il s’avère totalement transparent ici. Sa romance avec Elaine Aiken n’est du coup absolument pas convaincante : comment une telle femme de tête, qui plus est sacrément charmante, a pu tomber amoureuse d’un homme aussi fade, aussi inexistant ? Aucune alchimie ne se fait jour entre les deux acteurs formant le jeune couple, aucune émotion ne s’en dégageant. Malheureusement on pourrait en dire autant de l’ensemble de ce psychodrame bavard et répétitif, ce western psychologique hiératique et sans vie, faute également à une mise en scène amorphe et à un scénario qui se traîne pesamment et qui tourne en rond. Mais pour en revenir aux comédiens, si Elaine Aiken ne s’en tire pas trop mal surtout pour son premier rôle au cinéma, l’interprétation de Jack Palance n’est guère plus concluante que celle d’Anthony Perkins, semblant avoir pris tous les tics de l’Actors Studio sans rien garder des choses positives dispensées par la Méthode de Lee Strasberg. Il s’avère aussi agaçant ici qu’il pouvait être génial sous la direction de Robert Aldrich ; désolé d’avance pour une comparaison aussi incongrue (et qui ne parlera probablement pas aux moins de 40 ans) mais le comédien semble avoir attrapé le syndrome Roger Gicquel version Coluche, à savoir qu’en le regardant jouer, on a l’impression qu’à chaque fois qu’un avion s’écrase dans le monde, c’est sur ses pompes ! Promis, je ne le referais plus !

Dommage que les deux acteurs principaux soient aussi décevants car ils sont entourés par toute une kyrielle de seconds rôles aux trognes très connues par les amateurs du genre : Elisha Cook Jr., Neville Brand, Claude Akins, Lee Van Cleef, Denver Pyle, Harry Shannon et John Doucette ; on a connu pire casting ! Seulement, l’intérêt de leurs personnages au sein de l’intrigue est lui aussi assez limité. Reste Robert Middleton comme à son habitude vraiment très bon dans la peau de l’ami de Jack Palance ; dommage une fois encore que son personnage ne soit pas plus fouillé que tous les autres. S'agissant d’un des seuls westerns écrits par les deux scénaristes Harry Essex (plus connu pour ses films de SF et notamment ceux de Jack Arnold, Le météore de la nuit ainsi que L’étrange créature du lac noir) et Robert Smith, on va dire que ce n’était pas spécialement leur domaine de prédilection. Par ailleurs, dans la forme, exceptée une superbe séquence aux très beaux mouvements de caméra décrivant la poursuite d’un cheval sauvage blanc à travers les paysages de Lone Pine et du désert de Mojave, d’un lyrisme et d’un panache absents du reste du film, The Lonely Man est vraiment terne ; le montage totalement approximatif (pourquoi ici et là tous ces fondus au noir d’une durée de quelques secondes, comme si les producteurs avaient coupés dans certaines séquences ?) ne l’aide en rien à se rehausser. Hormis le fait de pouvoir admirer une somptueuse photo et en noir et blanc de Lionel Lindon et de superbes paysages en Vistavision, le reste ne procure donc que le plus profond ennui d’autant que les quelques séquences d’action sont loin de combler nos attentes, et notamment le gunfight final qui finit de faire de ce film un western totalement anodin. Si Anthony Perkins et Jack Palance n’avaient pas été en haut de l’affiche, je présume que cet western sans passion serait resté encore aujourd'hui dans l’obscurité.
Une belle histoire plutôt adulte, de beaux sentiments et de bonnes intentions ; seulement on sait que tout ceci ne suffit parfois pas à accoucher d’un bon film, faute ici à tout un ensemble de causes, de l’indigente mise en scène de Levin à son incapacité à bien diriger ses comédiens en passant par un montage totalement approximatif et à un scénario pompeux et répétitif. Mais n’accablons pas plus longuement ce western qui ne le mérite objectivement quand même pas et qui, malgré l’écrasant ennui qu’il m’a procuré, compte de nombreux admirateurs. Je vous invite donc à juger sur pièce.