The Bunker : Dans un espace clos, un groupe de soldats allemands se débat pour ne pas être vu et descendu par l'ennemi, le corps américain.
Idée très bonne pour mise en images inégale. Si le début est très impressionnant avec une très bonne séquence où les soldats essuient les tirs le tout dans un ralenti tout sauf pompeux, le reste se lézarde dans la morne banalité sans aucune trouvaille particulière, avec une mise en scène en mode "off".
Alors que je succombais à quelques baîllements dûs au fait qu'il ne passe rien ou presque, je suis à nouveau surpris par le revigorant dernier chapitre, ses luttes sèches et franches, son absence de fioritures. Le film se réveille, mieux, il se dédouane de son identité trop morcellée ( film de guerre ? fantastique ? comédie dramatique noire) pour plonger les deux bras en avant vers le conte fantastique qui lorgne un chouia vers The Descent, sans en avoir la même puissance, la même violence viscérale. Bref, si ça avait eu cette teneur pendant un heure vingt, c'était grand. Là, c'est juste bon sans plus. On est passé à côté d'un grand film, mais on ne vire pas à la daube, l'honneur est sauf. 6/10
Il ne peut lorgner vers The descent puisqu'il est sorti bien avant.
Le film est pour moi un ratage complet, malgré une idée de départ intéréssante, le film est ennyeux, sans abiance, il tourne à vide.
Je préfère largement dans le genre La tranchée.
Addis-Abeba a écrit :Il ne peut lorgner vers The descent puisqu'il est sorti bien avant.
Le film est pour moi un ratage complet, malgré une idée de départ intéréssante, le film est ennyeux, sans abiance, il tourne à vide.
Je préfère largement dans le genre La tranchée.
Le mec qui a la gueule cramée et veut en découdre avec l'officier m'a un peu fait penser à l'atmosphère que dégageait The Descent, mais ce dernier l'explose à tous les niveaux. Dommage car il y avait du potentiel.
Sinon tu as remarqué, mais en VO, la voix des officiers allemands est en anglais, du moins sur le DVD que j'ai. Ca sonne tout de même très faux.
Jordan White a écrit :
Sinon tu as remarqué, mais en VO, la voix des officiers allemands est en anglais, du moins sur le DVD que j'ai. Ca sonne tout de même très faux.
C'est malheureusement souvent le cas, recemment j'ai vu Frida, et là aussi tout le monde s'exprime en Anglais, ce qui reste un non-sens total pour un film qui se veut assez proche de la réalité.
Addis-Abeba a écrit :Il ne peut lorgner vers The descent puisqu'il est sorti bien avant.
Le film est pour moi un ratage complet, malgré une idée de départ intéréssante, le film est ennyeux, sans abiance, il tourne à vide.
Je préfère largement dans le genre La tranchée.
Le film parvient quelque(s) fois à retranscrir une ambiance, mais je suis bien d'accord, le résultat final frise l'ennui absolu...
(évidemment, cela n'est que mon opinion personnelle et ne reflète absolument pas une volonté d'imposer quoi que ce soit et de prétendre détenir le monopole de la vérité - je préfère le préciser puisqu'il semble qu'il faille désormais se justifier ainsi pour éviter toute confusion)
Who r u ? de Ho Choi.
Le métrage de Ho Choi affiche très rapidement ses intentions. Surfant avec une volonté farouche dans le registre des comédies sentimentales, il ne prend pas à contre pieds ses spectateur, et leur offre un film, certes ne brillant pas par son originalité, mais plaisant et agréable. Le métrage s’établit dans le contexte des jeux vidéo et plus particulièrement des beta testeurs. Who are you ? est tout d’abord un jeu, dans lequel on établit une relation privilégié avec un autre utilisateur par le biais d’un avatar. On peut ainsi se retrouver dans plusieurs endroits, effectuer des loisirs à deux, comme dans la vie. La seule règle tacite imposée, serait celle de ne pas dépasser le stade de la relation virtuelle.
L’intrigue en elle-même est évidemment cousue de fil blanc. Un peu à l’image de Harry rencontre Sally ou de Vous avez un message, la relation qui va s’opérer entre Jee et In-juh reste assez classique dans son développement. La jeune femme va tomber progressivement amoureux de l’avatar de Jee sans que celle-ci sache qui il est réellement, alors qu’elle aurait tendance à mépriser ce dernier dans la réalité. L’homme va ainsi tenter de séduire In-juh parce que lui est amoureux de la version de chair de In-juh et va se servir de son avatar pour être auprès d’elle.
Conté ainsi, le film ne présente guère d’intérêt. Il serait dommage de le réduire à ce simple constat et passer son chemin sans même lui dénier le moindre regard. Le film étudie les comportements, les relations entre hommes et femmes par le prisme du jeu vidéo. En présentant une femme atteinte de surdité et vivant plus ou moins bien son handicap, il devient plus aisé de comprendre ce qui peut motiver une personne à établir une relation privilégié par l’intermédiaire d’un jeu, où la personne en face d’elle n’aura pas à s’excuser, ou bien elle-même n’aura pas à souffrir d’un mal à l’aise conséquent. Le métrage gagne une force à illustrer ainsi une femme qui ne semble pas tout posséder pour réussir (ce qui pouvait faire défaut – entre autre - à un film comme Vous avez un message, où il devenait improbable qu’une femme comme Meg Ryan peinait à trouver l’âme sœur.). Le film met également en exergue la facilité à s’exprimer derrière un masque, un avatar. On se sent, d’une certaine façon, désinhibé, non soumis à l’image que l’on renvoie, et peut ainsi s’exprimer plus librement. Cette forme de relation, de conversation étant de plus en plus développé, le film pointe sur ce nouveau mode, sans toutefois juger ou imposer une opinion directrice quant à l’attitude à avoir.
Si le métrage fonctionne si bien, c’est avant tout grâce aux acteurs, et aux personnages bien écrits. Les deux protagonistes principaux ne sont pas lissent, mais possèdent une réelle personnalité et profondeur qui permet une appréciation plus aisée. On peut retrouver dans le rôle de Jee, la fraîcheur de l’acteur Cho Seung-woo qui avait déjà conquis dans le mélodrame The classic. Dans un rôle plus ou moins similaire dans le fond (mais bien moins riche), il développe immédiatement une sympathie un peu gauche, que vient entacher une tendance au mauvais caractère. Opposé à lui, l’actrice Lee Na-yeong campe magnifiquement son personnage un peu torturé par son handicap. Les rapports entre les deux protagonistes fonctionnent à merveille et laisse place à de beaux moments pétris d’émotion comme des situations cocasses irrésistibles.
Who r you ? est un film simple, délivrant son message plein de bonnes attentions avec une ferveur non feinte. Il possède suffisamment de charme et de spontanéité pour dépasser son simple statut de comédie sentimental, et offre un film attachant, qui ne laisse indifférent. Sans renouveler une recette éculée, le métrage présente des personnages généreux, joués justement, et emporte l’adhésion malgré quelques défauts bien pardonnables. Une petite comédie fraîche et bienvenue…
Masters of Universe: Dolph Lungren en Musclor, ça faisait très longtemps queje n'avais ps vu ça. Un film d'heroic fantasy comme je les aime: daté, zic au synthé moche, scénar improbable, humour pour ado et effets spéciaux plus ou moins ratés. J'adore...