Notez les films d'aujourd'hui (Décembre 2005)

[Major Tom]

Forgotten Silver de Peter Jackson

Un faux documentaire assez jouissif, une supercherie décalée sur un certain Colin McKenzie, inventeur de la pellicule, la caméra, le premier film parlant, le travelling, les effets spéciaux... bref le mec qui a inventé le cinéma avant tout le monde! Le film regorge de faux extraits de ses films retrouvés, entrecoupés d'interviews de Peter Jackson, Sam Neil, Harvey Weinstein... qui tendent à faire croire que McKenzie a réellement existé, en s'appuyant sur ces fameuses bobines retrouvées (joli travail pour la reconstitution de "films d'époques"). Quelques scènes vraiment hilarantes... Le documentaire est vraiment bien fait ; le réalisme apporté aux bobines d'époque est assez impressionnant. Pour preuve, beaucoup de gens et notamment des politiciens de Nouvelle Zélande avaient pris le documentaire au premier degré, sans savoir que c'était faux, et pensaient donc, émus, que c'était réellement un NewZélendais qui avait inventé le cinéma! Il y a pourtant des passages assez gros (le travail numérique permettant de lire carrément la date sur une page de journal dans la poche d'un figurant à 10 mètres de la caméra sur un film en noir et blanc taché et rayé! ) mais il a fallu que Peter Jackson explique que c'était vraiment une blague, et donc les gens lui en ont voulu.
J'ai passé un bon moment ; à voir absolument.

[Colqhoun]

les gens lui en ont voulu.

Plus que voulu, il a reçu des lettres d'insultes, de menaces, des trucs assez graves.

[Major Tom]

Le ciel peut attendre
De/avec Warren Beatty

Très belle surprise ce soir, innattendue et émouvante, puisque j'ai retrouvé là un vieux film d'enfance. En effet, malgré le temps qui me sépare de sa première vision (une sacrée paire d'années qui n'ont pas effacé les images de cette comédie parfois satirique -recyclant les thèmes politiques/écologiques du moment) je me suis toujours souvenu de ce film sans savoir de quoi il s'agissait, ni de son titre, ni des acteurs. Je tombe dessus complètement par hasard, et ça me renvoie mon enfance en pleine tronche. Cet hommage à Lubitsch, est plein de nostalgie pour l'âge d'or hollywoodien. Première réalisation de Warren Beatty. Un beau cadeau de noël.

[AlexRow]

Les Deux tours, version longue (Peter Jackson). Une véritable montée en puissance .

[Gounou]

Cet hommage à Lubitsch, est plein de nostalgie pour l'âge d'or hollywoodien.

A noter que, contrairement à ce que son titre suggère, ce film là n'entretient aucun rapport avec le Heaven Can Wait de Lubitsch, puisqu'il s'agit en réalité d'un remake du Défunt Récalcitrant (Here Come Mr. Jordan - 1941) d'Alexander Hall....
Quant à ce premier film de Beatty, c'est aussi pour moi un lointain souvenir d'enfance, mais très très vague (contrairement à toi, seul le titre et le nom de l'acteur m'étaient restés en mémoire)...

JOYEUX NOËL !!!!

[Flol]

The Relic : (Hyams) : c'est bien simple...on ne voit RIEN dans ce film. On ne fait que traverser de longs tunnels, éclairés à la lampe torche, le tout pas vraiment aidé par une mise en scène mollassonne et une créature un peu foireuse visuellement (en même temps on la voit tellement peu, qu'au final on s'en fout).
C'est donc une série B chiante, totalement prévisible, et finalement sans intérêt.

[Joshua Baskin]

Tremors

Un film d'épouvante rigolo avec des héros un peu abrutis et des serpents bien agressifs.
C'est mieux qu'Arac Attack mais moins bien que Lake Placid.
Enfin c'est ideal pour un dimanche après midi.

Joshua Baskin pour Télé Poche

[joey]

Hier :

Tueurs Nés de Oliver Stone (Version cinéma)
Ca doit faire la cinquième fois que je vois ce film. Je ne sais toujours pas vraiment quoi en penser. La forme est absolument fascinante : le montage dans ce film est brillant. Ce film compile le cinéma du dernier siècle et en tire un objet virant vers l'expérimental.
Mais, je trouve cette forme parfois en conflit avec le fond. Et c'est là que c'est beaucoup plus problématique. Je n'ai pas vraiment l'impression que Stone choississe une forme qui lui conviendrait le mieux. En gros, il fait parfois du MTV pour dénoncer MTV, c'est parfois génant.
En tous cas, plus de 10 ans après, ce film reste, pour moi, un objet difficile à appréhender.

Aujourd'hui :
Evil Dead 2 de Sam Raimi.
Jouissif, complètement idiot. Ce film est un momentde cinéma hystérique. On se trouve ici à la limite du cartoon, aidé en cela par le brillant Bruce Campbell. Le film ne souffre quasiment d'aucun temps mort, la caméra de Raimi se permet tout et c'est ce qui rend ce film génial.

[Major Tom]

Le Sucre
de Jacques Rouffio

Un film dont je connais déjà les répliques et les situations par cœur en le revoyant (il y a des films comme ça...).
Un modeste inspecteur des contributions à la retraite, Adrien Courtois (Jean Carmet), gère la fortune que sa femme vient d'hériter. À Paris il rencontre d'Homecourt de la Vibraye, dit Renaud Raoul (Gérard Depardieu), conseiller financier (et imposteur), qui flaire vite en Courtois le pigeon idéal, et aidé par des affairistes sans scrupules il conseille Adrien Courtois de spéculer sur le sucre, soit disant devenu une denrée rare. Ébloui par les premiers bénéfices, Courtois place toute sa fortune, et devient millionnaire au bout de quelques jours, ainsi il s'offre des vacances avec sa femme dans des hôtels luxueux de Miami, tandis que la tendance du sucre s'inverse brusquement, et lui et Raoul sont ruinés...
Vous l'avez compris, Le Sucre est une comédie satirique sur le monde du marché, de la finance et de la spéculation. Le premier atout de cette comédie c'est d'avoir d'excellents comédiens, en tête Jean Carmet qui se retrouve face à un Depardieu cabotin génial, qui nous livre ici un numéro d'acteur épatant avec des répliques incisives (il passe son temps à gueuler et donner des surnoms, "Mimine", "mon Didi", "Pépé"... aux pigeons dont il gère les économies). Michel Piccoli incarne une sorte de Dieu du monde de la bourse, Grezillo, l'homme d'affaire sans scrupules qui créé de toutes pièces l'idée d'une pénurie de sucre. Le film s'inspire de la réelle crise du sucre survenue en France en 1974, et son second grand atout c'est de présenter le marché et la spéculation boursière de façon réaliste, en dénonçant au passage ce monde superficiel sur un ton moqueur et ironique. Troisième atout : Philippe Sarde à la musique, et dont les notes au piano trottent longtemps en tête. Au final donc, voilà un très bon film, une bonne comédie cinglante très amusante à voir et revoir...

[Nimrod]

Ce week end :

- La mort aux trousses. Pas vu depuis looooongtemps.
Ça a toujours été l'un de mes Htch préférés (parmi ceux que j'ai vu, bien entendu). Ça l'est toujours. (Je sais, c'est du naphtaliné).

- Lost Highway. Décidément, chaque fois qu'on change de support ou d'édition, je craque et je me le regarde dans la foulée. Edition DVD très correcte, je trouve.
Ça a toujours été l'un de mes Lynch préférés (parmi ceux que j'ai v... euh... ah ben non, là ça marche pas : je les ai tous vus). Ça l'est toujours (je sais, je ne me foule pas).

- X-Men 2. Ça se laisse revoir sans déplaisir. Un récit un peu plus resséré aurait été apréciable : quelques longueurs, par moment. Et puis j'attends toujours LA grosse scène de baston entre mutants. Ceci dit, Wolverine pas trop content qui défouraille du soldat, ça fait toujours plaisir.

- Les pirates du métro. Je n'en avais que de vagues souvenirs pour l'avoir vu à la télé il y a longtemps. Le DVD est pourri. Le film est bon : bien construite et très drôle par moments. Il s'autorise un second degré (en tout cas je l'ai pris comme ça) qui ne passerait plus de nos jours.

Vu quatre films ce week end. Pas un seul que je n'ai pas déjà vu. Je tâcherai de faire mieux la prochaine fois.

[Monsieur X]

Superman 2 : Très fun, très plaisant.

Superman 3 : J'ai arrêté au bout d'une heure, ça m'ennuyait trop. Je reprendrai tout à l'heure.

[Jordan White]

Le pôle Express : Petite merveille que ce conte de Noël, divertissement parfait pour passer un après-midi devant son petit écran en compagnie de cette bande de gosses et de Tom Hanks dans pas moins de six rôles. Le film est d'une folie douce et d'une franche maestria technique, car regorgeant de plans travaillés et de travallings tout sauf gratuits. La forme grise tout comme les séquences d'action qui s'enchaînent les uns derrière les autres pendant cinquante minutes, à tel point qu'on se demande si ça ne va pas finir par déraper après une telle démonstration. Le fond est plus terre à terre, même s'il traite du merveilleux, d'un gosse qui retrouve foi dans l'imaginaire et qui renvoie une image positive de l'esprit de Noël entouré de quelques autres gamins turbulents, à l'exception notable de la petite fille noire, raisonnée, pleine d'entrain et très lucide.

Quelques morceaux d'anthologie dont le chemin parcouru en plan-séquence par un billet magique qui se perd avant d'être retrouvé comme par miracle, une intro démente avec l'arrivée en gare, etc...
L'apparition du Père Noël ne m'a pas semblée outrageuse et l'univers décrit nullement "fasciste" ou imposant un ordre, une éthique, une morale pesante. Je trouve cela dégoupillé par un humour parfois ravageur et des mimiques toujours dans le bon ton (on sent que Hanks s'éclate).
Bref, du très grand divertissement, pas vu plus jubilatoire depuis Toy Story 2, ici ça fourmille, ça grise de la même façon parfois qu'Indiana Jones, l'esthétique est superbe, mais je conviens qu'il faut se faire au design des personnages.
8/10

Kiss or Kill : Petits pétages de plomb, duo de gangsters en cavale, flics sardoniques. Le tout noyé dans le bush australien avec des décors qui font parler la poussière. Si le ton est au début très vif, le film use et abuse très -trop- vite de son montage hyper cut avec ce qui doit être le record du monde de jump cut. Parfois on pense même à Oliver Stone. Le réal a t-il voulu rendre à l'écran la sensation de stress et de défonce permanente que vivent les deux Bonnie and Clyde de cette histoire ? Une sorte de U-Turn avant l'heure. J'en sais rien, toujours est-il que c'est usant.

Sinon, ça va pas bien loin, hormis la bonne idée de la cassette video.
Deux coups de flingues, trois meurtres et deux fuck you plus tard, on en revient au même qu'au début. Soit un film où règne la cacophonie moins rockn'r'oll qu'il en a l'air, qui veut montrer qu'il est indépendant, avec son grain de pellicule et ses comédiens qui jouent à l'arrache. Mais la sauce ne prend pas, ça stagne, ça s'essoufle, ça énerve.
4/10

[Alcatel]

Crimes et délits donc.
5/10 et c'est bien parce que j'aime Martin Landau.

[Joshua Baskin]

Assaut sur le central 13

45mn intrigantes. Richet est un bon technicien et même si l'histoire est connue, le traitement est efficace. Et puis s'enchaine une heure sans le moindre suspense, la moindre tension. Certes c'est parfois assez joli à regarder (merci la neige), on a du plaisir à voir certaines têtes, je pense bien sûr à Brian Dennehy mais rien à faire, l'electro est à plat.

5/10

Herbie fully loaded

Mon plaisir coupable.
C'est fun, c'est coloré; Michael Keaton ne sert à rien mais l'esprit des premiers Herbie (que j'aime bien, si si !) est là. Le petit coté artisanal de certaines scènes m'a fait plaisir à voir. Et puis Lindsay Lohan me fait craquer (tout comme son t-shirt).

6/10

[Nimrod]

Femme Fatale.

Il m'arrive d'être indulgent avec De Palma. Pas cette fois ci : c'est totalement vain. Une machine qui tourne à vide, pour un résultat nul.