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Publié : 23 déc. 05, 16:02
par Alan Shore
XXX : The next level


Seconde vision. Et c'est toujours autant l'éclate. Ice Cube vire sans peine Vin Diesel dans son rôle d'agent secret, affichant plus de présence dans les séquences d'action et surtout, son personnage affiche beaucoup plus de matière grise (Ca change de l'éternel ado de 35 ans sans cervelle qui fait du sport extrême et qui s'y croit complètement)
Qui plus est, Tamahori filme 100 fois mieux que le brouillon téléscopé et indigent de Cohen.
Bref, du cinéma bourrin et explosif qui va à 100 à l'heure. J'adore.


4.5/6

Publié : 23 déc. 05, 17:59
par Kevin95
MJ a écrit :Pitof nous fait des duo-packs rien que pour les fêtes de Noël!
Le cadeau idéal pour nos énnemis ! :wink:

Publié : 23 déc. 05, 18:05
par MJ
Trop sadique, je ne pourrais pas!

Publié : 23 déc. 05, 18:32
par Kevin95
MJ a écrit :Trop sadique, je ne pourrais pas!
Tu as du coeur au fond !

Publié : 23 déc. 05, 20:01
par Jordan White
De-Lovely: Evocation de la vie de Cole Porter dans les années 20, de ses rencontres avec des compositeurs, de son histoire d'amour surtout avec Linda Porter. La reconstitution est précieuse mais presque trop : ça sent les moyens mais en même temps ça reste trop sage, je rêvais d'un zeste d'audace voire de virulence dans le propos ( Porter n'a pas toujours eu que des rapports faciles avec autrui) pour que ça tourne à Aviator, mais on est très loin de la virtuosité éclatante de Mr Scorsese.

Par ailleurs, les élucubrations de Porter sont filmées sans réelle empathie, ses histoires d'amour aussi bien hétéro qu'homo étant filmées avec une pudibonderie qui finit par agacer à la longue, comme si Winkler n'osait pas montrer et ne chiffonner personne. On ne le voit qu'une fois en tout et pour tout embrasser un homme, et le geste paraît anodin, anecdotique, or cela avait une grande influence dans sa vie, ses chansons reflètant son étatt d'esprit amoureux.
J'ai par contre été bien emballé ( sans jeu de mots) par Ashley Judd, troublante et très féminine, avec ses airs de divas, à l'élégance irréprochable. La moindre rose sur ses vêtements est de bon goût, de même que ses toilettes, toutes plus belles les une que les autres.
On ne décrit pas assez le milieu mondain dans lequel baignait Cole Porter et ses amis, très à l'aise financièrement.
Le point noir outre son classicisme frôlant l'académisme c'est d'avoir mis autant de flashs-back et d'avoir aussi utiliser ces hideuses prothèses faciales qui nous renvoient à la partie la moins heureuse d'Un Homme d'exception, film que je suis loin de détester, que j'apprécie même jusqu'au dernier tiers. On tombe ici dans le lacrymal facile.
Bref, c'est bien mais ça aurait pu être un excellent film.
6/10

Metropolis : Un film d'animation à la réalisation méticuleuse, mais dont je n'ai presque rien garder de significatif du point du scénario, à l'exception des dernières scènes, très bien faites et qui m'ont enfin permises de ressentir quelque chose, j'en était même un peu troublé
Spoiler (cliquez pour afficher)
Il y a un plan, en contre-plongée quand on voit le visage de Dima qui m'a rappelé instantanément celui de Schwarzy à la fin de Terminator 2 quand il se sacrifie pour sauver John Connor. Suis-je le seul à le penser ainsi ?
L'animation possède une certaine fluidité, de même que les imposants décors qui paraissent interchangeables et se meuvent les uns dans les autres m'ont bien plu, mais je n'ai pas du tout aimé le design des personnages en lui-même, les dialogues encore moins, tout cela m'a paru un peu bateau, mais pas inintéressant alors qu'au demeurant la scène d'ouverture m'avait grisé. Si le reste avait été à la hauteur, j'aurais eu un tout autre avis. L'idée de base est bien vue, la réalisation moins efficace, reste que cet être de synthèse, qui prend vie possède plus de sensibilité à lui seul que la majorité des êtres qui peuplent la ville et du coup, le discours sur la deshumanisation bien que pas très neuf reste d'actualité, même si Lang le disait déjà il y a plus de quatre vingt ans.
Il m'en reste peu de choses, si ce n'est cet ultime plan.
5.5/10

Publié : 23 déc. 05, 20:10
par La mouche savante
Pterodactyles :
C'est le film de ce mois proposé par Mad Movies, et la dernière oeuvre en date de Mark Lester.
Je suis resté quelques secondes devant à me demander si je devais acheter ou pas. :?
J'ai finalement acheté, et visionné dans la journée.
Les premières images arrivent, et ça commence mal. Pas de Vo, et une Vf qui parait bof. Des images et un casting qui font tout de suite penser à un médiocre téléfilm ricain.
Mais finalement, à l'arrivée, ça donne une petite série B, sans ambition, avec des effets numériques un peu minables, mais très plaisante à regarder.
Je ne regrette pas d'avoir sortie le porte-monnaie.
Si le film n'est disponible qu'en VF, le bonus est en VO...sans stf. :evil:

Publié : 23 déc. 05, 20:59
par AlexRow
La Communauté de l'Anneau (Peter Jackson). Meilleur à chaque vision.
Sergius, ta gueule...

Publié : 23 déc. 05, 22:51
par Eusebio Cafarelli
Rocky

Très très grand film. Tout le début évoquant les quartiers populaires est du niveau des films de Scorsese (Mean streets par exemple). Le combat sonne juste, est très bien filmé (Débuts de la steadycam, ai-je lu). Stallone est remarquable, au niveau du jeune De Niro.
Je ne suis pas loin d'y voir un chef d'oeuvre. Enthousiasmant en tout cas !

Publié : 23 déc. 05, 23:09
par Jordan White
Crossroads : Pas besoin d'être fan de Britney Spears ( une insulte dans la bouche de certains de ne serait-ce que prononcer ce nom) ou pas pour apprécier ce film tel qu'il est, s'adressant à un public visé facile à définir : les filles de 15 ans. Merde, je serais trop vieux pour ces conneries ? Bah en fait, c'est sûr que ça vole pas haut, que ça pisse pas loin, mais ça a le mérite de pas trop se la raconter, de ne pas réduire en miettes un script écrit sur quelques pages certes qui tient debout tout seul, de dénigrer le show biz. C'est juste ni haïssable ni grandiose, un petit peu flasque, bien trop poli, mais réalisé sans oeillères non plus et pas comme un manche.

Maintenant le principal argument pour en dire grosso modo du bien, ce serait de dire que l'évolution du personnage de Britney évolue de la même façon dans le film que dans la vie. En 1999, elle était juste connue pour un titre, carton dès sa sortie , Baby one more time. Aujourd'hui, après le mini scandale monté de toutes pièces qu'à été son clip I'm a slave for you on voit qu'elle est passée de l'ado sage et première élève de la classe, couettes impeccables et jupe écossaise stricte, et ce avant T.A.T.U, à la femme adulte, revendicative de sa sexualité, prête à jouer avec l'image de scandaleuse et de provocatrice ( tout en restant dans la démarche la plus commerciale qui soit) qui s'affirme aux yeux des autres, exactement ce que vit Lucy entre la timidité du début et l'explosion finale. Jusqu'à devenir maman aujourd'hui.
Le reste, est du niveau d'un téléfilm sans saveur particulière.
5/10

Publié : 23 déc. 05, 23:48
par Nimrod
MJ a écrit :Les Chroniques de Riddick de David Twohy
Déjà culte, le film que tout fan-boy attendait.
Tiens ? Un lecteur de Mad Movies.


Quelle version as tu vu ?

Sinon, je fais partie de ceux qui n'ont pas détesté. Mais je suis très loin de trouver ce film "méchant, sec, limite nihiliste".
Quant à Vin Diesel, il y fait un Snake de pacotille. Sur ce plan, il était bien plus convainquant dans Pitch Black.[/quote]

Publié : 24 déc. 05, 01:06
par John Anderton
Major Tom a écrit :Catwoman de Pitof

Oui. J'ai osé. Et pas de surprise: une daube intersidérale. Un hallucinogène. Ou un jeu vidéo sans mannettes... Au choix.
Tout à fait d'accord... il est permis de se péter la gueule, mais là, il y est allé à pieds joints, le Pitof...

Publié : 24 déc. 05, 04:10
par Major Tom
Mon Curé Chez les Nudistes
1982, Robert Thomas (Mon Curé Chez les Thaïlandaises, Les Brésiliennes du Bois de Boulogne, bon vous avez compris...)

J'vous jure que je ne le fais pas exprès. :lol: Je suis tombé sur le début en zappant. Et non!! je n'avais jamais vu ce... truc mythique et célèbre de notre culture nationale. Alors: Paul Préboist incarne le Père Daniel, un curé de campagne qui remplit son église en faisant des sermons comiques où il imite les animaux de l’arche de Noé. Du coup, l’évêque (incroyable numéro de cabotinage débile de Georges Descrières) le charge d’aller évangéliser Le Veau d’or, un camp de nudistes qui fait scandale... Que dire?? Paul Préboist, ses pitreries navrantes, sa tête toute frippée (je cherche un film où il n'est pas vieux, ça existe?) portent le film sur ses épaules -c'est dire- et les gags lourdauds s'ensuivent. Bref, impossible de savoir s'il faut rire ou pleurer pendant cette chose, toujours est-il que je suis néanmoins content d'avoir pu nourrir ma culture ciné ce soir...

Publié : 24 déc. 05, 10:44
par MJ
Nimrod a écrit :Quelle version as tu vu ?
Celle cinéma.
Ps: Je ne lisais pas Mad à l'époque de la sortie même si je me doute bien qu'ils ont aimé. Mais effectivemet le style "film que tout fan-boy attendait" fait un peu penser à leur critiques toujours très construites et argumentées. :uhuh:

Publié : 24 déc. 05, 12:07
par joey
Wall Street de Oliver Stone
J'ai beaucoup aimé ce film. In a ici un film tès fort sur le système capitaliste et ses dérives où des sociétés possèdent juste pour l'argent sans rien produire.
On a également droit à une brillante prestation de la part de Michael Douglas. La réalisation de Stone est brillante et sert toujours le propos. Très très bon film qui confirme le bien que je pense de Stone.

Publié : 24 déc. 05, 14:04
par Major Tom
Monsieur X a écrit :Revu hier soir La Cage aux Folles, qui n'était qu'un vague souvenir d'enfance.
Revu aussi. Un vaudeville grotesque mais qui fait rire de temps en temps par l'intermédiaire d'un Michel Serrault cabotin à souhait. Je suis loin de comprendre le mythe qu'on lui voue...

Le Locataire de Roman Polanski
Il y avait longtemps que je n'avais pas revu ce film. Magnifiquement filmé et interprété, l'histoire réserve toujours son lot de scènes fortes, angoissantes, et on en sort pas vivant. Impressionnant et perturbant...