Dvdclassik : cinéma et DVD

'Faut que je me trouve quelque chose à regarder pour patienter jusque 23H30 et puis comme tchi-tcha, direction France 3 ce soir (normalement je ne devrais pas m'endormir dessus vu que je carbure au café le vendredi pour pouvoir mater la saison 2 de Mytho sur Arte (re)diffusée aux alentours de 2H30 du mat' - je ne vis pas avec mon temps, Lustucru je n'ai pas de box TV pour l'enregistrer ! ).

cinephage a écrit : ↑17 mars 23, 16:22

murphy a écrit : ↑17 mars 23, 16:18 La seule fois que j'y suis allé, c'était dans une salle au pied de la Tour Eiffel.

C'est dommage, parce que la salle Henri Langlois est vraiment une très belle salle, on a rarement l'occasion de voir des films aussi anciens sur un aussi bel écran. Cela dit, dans le cas de ce double programme, il se fait dans la petite salle, la salle Jean Epstein. Ils gardent la Langlois pour la projection d'Alien (en 70 mm du coup).

Dans ma ville, tous les cinémas ont fermé.

Flol a écrit : ↑17 mars 23, 15:17 Si j'y arrive, ce sera probablement ça pour ce soir :

Finalement non.

Flol a écrit : ↑18 mars 23, 10:07

Flol a écrit : ↑17 mars 23, 15:17 Si j'y arrive, ce sera probablement ça pour ce soir :

Finalement non.

Beaucoup de mal à faire le lien entre l’affiche et le film…

Apres le magnetique et puissant doc sur Nan Goldin (toute la beautee et le sang verse) je vais revoir Variety et le Tin Pan Alley bar,ou Nan Goldin etait co-gerante de ce lieu important de la contre culture no-wave.

Film muet enregistré le mardi 17 sept 2019 sur ma Freebox.

Les avis hyper enthousiastes formulés à l'égard du film m'avaient poussés je crois à zapper la case ciné mais qu'importe, en bon consommateur de la petite lucarne, je ne peux décemment pas refuser ce joli cadeau que nous fait TF1 ce soir avec la diffusion de Wonder Woman 1984 (la chaîne a la bonne idée en plus d'enchaîner avec la rediff' du chef-d'oeuvre fondateur, quelle belle soirée en perspective ! ).

Vu cet après-midi Antoine et Antoinette de Jacques Becker. J'ai eu l'impression de regarder un reportage de l'INA sur le Paris d'autrefois, c'était charmant. J'ai aimé surtout l'ambiance de toute la première partie lorsque le couple rentre ensemble après leur journée de travail dans leur petit appartement avec le va et vient des voisins dans l'immeuble. La seconde partie avec cette histoire de billet de loterie gagnant qui se perd et se retrouve et se reperd m'a semblé plus convenue, je la trouve inutile malgré

Spoiler (cliquez pour afficher)

la scène où Antoine se rend compte qu'il a perdu son billet dans le bureau de la société du Loto. Il est dans une salle où un homme accorde un piano et les accords joués par l'accordeur s'accordent parfaitement au désarroi d'Antoine. Ce n'est pas une musique du film rajoutée par dessus la scène mais une musique issue de la scène même, de la "vrai" vie . J'ai trouvé cette idée géniale.

A première vue, le film peut paraitre d'une époque révolue mais un remake qui serait filmé en 2022 me semble tout à fait possible. L'Antoine avec son vélo dans le Becker pourrait très bien être coursier en trottinette électrique chez Deliveroo en 2022, Antoinette ne travaillerait plus au Photomaton du Prisunic mais serait esthéticienne dans un bar à ongles, l'appartement ne serait pas plus grand (voir plus petit) et le couple vivrait peut être plus en banlieue qu'à Paris même. Par contre et faudrait changer les prénoms : Théo et Cléo, Léo et Zoé...



Ce soir, je change de pays, je change d'époque, je change de climat. Je regarde Une pluie sans fin de Dong Yue.

Ce soir

Decouverte du duo comique Rowan & Martin via ce titre :

Jack Carter a écrit : ↑19 mars 23, 20:46 Ce soir

Moi aussi

moi-même a écrit : ↑17 mars 23, 18:00 ...tenter de redonner une chance au Hacker de Michael Mann sur France 3, au moins pour Tang Wei et pour quelques moments planants.


(faudra aussi que je vous parle de ma révision du Get Out de Jordan dimanche dernier, un joli 2,5/10 qui ne cesse de se bonifier)

Développement plus tard dans le sujet dédié (histoire de contrebalancer le lobbying éhonté de mannhunter), Hacker reste malheureusement encore et toujours un film que je n'arrive à aimer que par intermittences, mais qui ne parvient pas à fonctionner entièrement. On va dire 6/10, ça vous ira ?



Et un petit retour sur deux révisions, puisque dans ce topic on passe son temps à dire "ce soir je regarderai un truc" sans revenir le lendemain assurer le service après-vente. Mais je ne suis pas comme ça, môa :

tchi-tcha le gros troll a écrit : ↑9 mars 23, 16:15 Leçon de cinéma ce soir savec The Rock, où l'on sent que Michael Orson Bay tâtonne encore un peu (quelques infimes scories dont Bad Boys 2 saura se libérer pour toucher au sublime) mais que vous allez tous regarder quand même pour son trio magique : Nicolas Cage + Sean Connery + Benoît Magimel + Ed Harris

Dire que c'était seulement son deuxième film, tout son génie est déjà là !

Vous savez quoi ? Si on m'avait dit il y a quinze ans que ce truc pourrait se bonifier j'aurais ricané, aujourd'hui il remonte en flèche dans mon top du Maître. Bay n'en est qu'à son deuxième long-métrage, l'objectif est de confirmer l'essai après Bad Boys, il récupère un projet sur lequel ont bossé Tony Scott et Tarantino, il dispose d'un casting robuste (Ed Harris, Sean Connery et Nicolas Cage en tête), et à l'arrivée il réussit un putain de bon film d'action. Le montage y est déjà hystérique mais Michael Orson ne fait pas trop joujou avec sa caméra (le bulldozer de connerie qui deviendra sa signature n'est pas encore lancé à plein régime), c'est déjà patriotique bas du front et simpliste mais pas encore régressif (Connery et Harris laisseront l'humour potache qui tâche à Will Smith pour plus tard), l'énergie reste canalisée et le Maestro n'a pas encore donné toute la mesure de sa démesure. Un film de transition qui fait le job, autrement dit, et qui le fait bien.
Donc une remontada à 7,5/10, yeah !



Et à l'aune d'un enthousiasmant Nope (en tout cas pour moi), révision du premier coup de maître de Mister Peele. Sauf que non, toujours pas.
Get Out repose sur un argument sorti tout droit d'une série Z de SF horrifique des années 40 avec son savant fou délirant, tout en essayant de nous faire croire qu'il vient de réinventer l'eau chaude. Qu'est-ce qu'il veut nous dire, Jordan Peele ? Qu'il faut se méfier de l'homme blanc, même - et surtout - quand il se dit antiraciste ? C'est en tout cas la morale qu'en tire le pote du héros, cet agent de sécurité qui coche toutes les cases du sidekick black rigolo. Mais davantage que son ambiance Z, ce sont les références kubrickiennes (du visage comme masque à la symétrie poseuse de certains plans) qui aura eu raison de ma patience. Passe encore qu'on se tape tous les clichés habituels (des flics incrédules au grand méchant qui prend le temps d'expliquer son plan à sa victime), passe encore que tous les personnages soient mal écrits, mais il ne suffit pas de citer ostensiblement Kubrick pour en être son héritier direct (à côté de Get Out, le singe et la chaussure-monolithe de Nope sont des chefs d'oeuvre de finesse). On s'y emmerde moins que dans le nébuleux Us qui lui succédera, mais ça reste une baudruche qui ne fonctionne que sur l'esbroufe pour se dégonfler méchamment.
Après, c'est pas non plus la catastrophe, il ne perd qu'un demi-point à la révision pour se stabiliser à 2,5/10.


Là tout de suite sur TF1, un film dont la non-sortie en salle reste un des plus grands regrets de toute ma vie de cinéphile : Wonder Woman 1984. À un moment, pendant quelques secondes, on croirait presque que la magnétique et charismatique Gal Gadot est capable de jouer correctement comme une bonne actrice. N'en déplaise aux grincheux, c'est dire la qualité des effets spéciaux. Ne faites pas comme sa réalisatrice, ne le ratez pas !

J'ai tout raté (sauf Get Out, que j'aime beaucoup). J'ai la flemme de dire pourquoi alors je vais regarder Aftersun sur Mubi.

tchi-tcha a écrit : ↑19 mars 23, 21:04 [Ne faites pas comme sa réalisatrice, ne le ratez pas !

Ooooolééé ! Magnifique.

tchi-tcha a écrit : ↑19 mars 23, 21:04 Là tout de suite sur TF1, un film dont la non-sortie en salle reste un des plus grands regrets de toute ma vie de cinéphile : Wonder Woman 1984. À un moment, pendant quelques secondes, on croirait presque que la magnétique et charismatique Gal Gadot est capable de jouer correctement comme une bonne actrice. N'en déplaise aux grincheux, c'est dire la qualité des effets spéciaux. Ne faites pas comme sa réalisatrice, ne le ratez pas !

Ah mais oui, j'avais complètement oublié que le film avait fait les frais du contexte sanitaire de l'époque ! Bon sinon j'ai eu un petit coup de mou sur la dernière demi heure (en même temps 2H31 pour ce que ça raconte, c'est un chouïa déraisonnable) mais globalement, je m'attendais à bien, bien pire au vu donc de sa réputation.