je sens néanmoins uen pointe de déception quant au grand chef d'oeuvre que tu n'as pas forcément trouvé.Jeremy Fox a écrit :Superbe découverte.
Les Westerns 1ère partie
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- Jeremy Fox
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Après avoir lu vos différents avis, je ne m'attendais plus à un chef d'oeuvre donc pas vraiment de déception non plus. Et puis, j'ai du louper encore pas mal de choses par le fait de ne pas être vraiment doué en anglais. Donc plusieurs revisions prochaines en perspectiveAlex Blackwell a écrit :je sens néanmoins uen pointe de déception quant au grand chef d'oeuvre que tu n'as pas forcément trouvé.Jeremy Fox a écrit :Superbe découverte.

Ceci dit, The Man from Laramie, Bend of the river et The Far Country me semblent difficilement surpassable.
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Quarante tueurs (Samuel Fuller) : Je m'aperçois que je n'ai encore rien posté sur ce western visionné la semaine dernière. Autant le dire tout de suite, il sera très bien placé dans mon classement DVDClassik Awards de l'année, l'édition DVD étant de toute beauté, aussi bien sur le plan technique qu'au niveau de l'intérêt des bonus. A voir notamment la "leçon de montage", supplément numéro 2, une passionnante analyse par le monteur de Truffaut et Pialat notamment. Merci Carlotta qui nous prouve une fois de plus que s'il on s'en donne la peine, on peut réaliser des bonus d'excellente qualité à défaut d'accumuler les suppléments sans intérêt (ici, 3 suppléments seulement, mais tous remarquables et très soignés). Mais je m'égard un peu, cette rubrique n'étant pas spécialement dédiée aux DVD mais aux films eux-mêmes. Parenthèse fermée donc.
J'avoue humblement qu'il s'agissait de mon premier Fuller et que je n'ai qu'une envie : en revoir d'autres, et VITE ! (Le port de la drogue d'ores et déjà commandé).
Il y aurait beaucoup à dire sur cette oeuvre, tant elle est riche. Le fait qu'elle ait profondément marqué des cinéastes tels que Scorsese et Carpenter, et influencé des grands noms tels que Leone, Godard et Eastwood est en soi suffisamment révélateur.
A défaut de tout développer (il faudrait un topic en soi, et je vous renvoie à l'excellent test de Leopold Saroyan), je m'arrêterai sur le point qui m'a le plus marqué et qui fait la singularité première de cette oeuvre : sa sécheresse rythmique.
Pensez donc ! En 75 minutes, Fuller dit tout, là où il aurait fallu 120 minutes à d'autres. L'action est condensée de manière extraordinaire, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'elle soit précipitée ou baclée. Au contraire, on sort du film en ayant le sentiment d'avoir vu une oeuvre complète, riche et parfaitement aboutie. C'est pour moi le signe d'un grand cinéaste qui ne s'embarasse pas de fioritures et qui sait comment aller droit au but. Ce point est d'autant plus remarquable que le film n'est pas entièrement construit sur l'action, mais qu'il alterne action ET émotion, le tout avec la même tonicité et le même sens du rythme, sans jamais se noyer dans le pathos. Voir à ce sujet le second bonus évoqué plus haut (le décorticage du montage) qui illustre parfaitement le souci permanent de Fuller de faire vite et bien. La remarque du monteur est d'ailleurs tout à fait pertinente lorsqu'il affirme que contrairement à la plupart des réalisateurs dont la devise est "une idée, un plan", chez Fuller on a plutôt "un plan plein d'idées".
Je ne m'étendrai pas sur les autres qualités formelles du film, une séquence d'ouverture parmi les plus belles vues à ce jour, 2 plans séquence prodigieux, précisément parce qu'on les remarque à peine, et une photo noir et blanc splendide. Je vous laisse les découvrir vous-même. Si vous ne connaissez pas ce film, précipitez-vous !
J'avoue humblement qu'il s'agissait de mon premier Fuller et que je n'ai qu'une envie : en revoir d'autres, et VITE ! (Le port de la drogue d'ores et déjà commandé).
Il y aurait beaucoup à dire sur cette oeuvre, tant elle est riche. Le fait qu'elle ait profondément marqué des cinéastes tels que Scorsese et Carpenter, et influencé des grands noms tels que Leone, Godard et Eastwood est en soi suffisamment révélateur.
A défaut de tout développer (il faudrait un topic en soi, et je vous renvoie à l'excellent test de Leopold Saroyan), je m'arrêterai sur le point qui m'a le plus marqué et qui fait la singularité première de cette oeuvre : sa sécheresse rythmique.
Pensez donc ! En 75 minutes, Fuller dit tout, là où il aurait fallu 120 minutes à d'autres. L'action est condensée de manière extraordinaire, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'elle soit précipitée ou baclée. Au contraire, on sort du film en ayant le sentiment d'avoir vu une oeuvre complète, riche et parfaitement aboutie. C'est pour moi le signe d'un grand cinéaste qui ne s'embarasse pas de fioritures et qui sait comment aller droit au but. Ce point est d'autant plus remarquable que le film n'est pas entièrement construit sur l'action, mais qu'il alterne action ET émotion, le tout avec la même tonicité et le même sens du rythme, sans jamais se noyer dans le pathos. Voir à ce sujet le second bonus évoqué plus haut (le décorticage du montage) qui illustre parfaitement le souci permanent de Fuller de faire vite et bien. La remarque du monteur est d'ailleurs tout à fait pertinente lorsqu'il affirme que contrairement à la plupart des réalisateurs dont la devise est "une idée, un plan", chez Fuller on a plutôt "un plan plein d'idées".
Je ne m'étendrai pas sur les autres qualités formelles du film, une séquence d'ouverture parmi les plus belles vues à ce jour, 2 plans séquence prodigieux, précisément parce qu'on les remarque à peine, et une photo noir et blanc splendide. Je vous laisse les découvrir vous-même. Si vous ne connaissez pas ce film, précipitez-vous !
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Idem pour le sublime (et je pèse mes mots) Le port de la drogueMemento a écrit :Quarante tueurs (Samuel Fuller) : Pensez donc ! En 75 minutes, Fuller dit tout, là où il aurait fallu 120 minutes à d'autres. L'action est condensée de manière extraordinaire, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'elle soit précipitée ou baclée. Au contraire, on sort du film en ayant le sentiment d'avoir vu une oeuvre complète, riche et parfaitement aboutie. !

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MiamJeremy Fox a écrit :Idem pour le sublime (et je pèse mes mots) Le port de la drogueMemento a écrit :Quarante tueurs (Samuel Fuller) : Pensez donc ! En 75 minutes, Fuller dit tout, là où il aurait fallu 120 minutes à d'autres. L'action est condensée de manière extraordinaire, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'elle soit précipitée ou baclée. Au contraire, on sort du film en ayant le sentiment d'avoir vu une oeuvre complète, riche et parfaitement aboutie. !

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L'homme du Kentucky de Burt Lancaster (1955)
Première incursion de l'acteur dans la mise à scène. Come sujet, il choisit l'histoire d'un homme et son fils en partance pour le Texas à la recherche de grands et libres espaces. Mais pour celà, il faut de l'argent et ils vont devoir s'arrêter en gagner un peu dans un petit village pittoresque du Kentucky où vit son frère. La tentation de se sédentariser va être très forte surtout que son frère le pousse dans les bras d'une institutrice. Ce qui n'est pas du goût du jeune garçon qui veut absolument partir à la découverte de ces contrées immenses et inconnues d'autant plus qu'ils avaient cru trouver en route une mère (et femme) de substitution...
Le propos de Lancaster est généreux et c'est ce qui rend ce film très sympathique. La description qu'il fait de ce village et de ses habitants est assez chaleureuse et son personnage de naïf invétéré est assez réussi. Heureusement car Lancaster ne possède aucun talent pour la mise en scène sans aucun souffle et très statique. De nombreuses longueurs mais au bout du compte, un moment assez agréable d'autant plus que les seconds rôles (Walter Matthau entre autres) sont assez savoureux et les deux actrices principales sont bien jolies.
Première incursion de l'acteur dans la mise à scène. Come sujet, il choisit l'histoire d'un homme et son fils en partance pour le Texas à la recherche de grands et libres espaces. Mais pour celà, il faut de l'argent et ils vont devoir s'arrêter en gagner un peu dans un petit village pittoresque du Kentucky où vit son frère. La tentation de se sédentariser va être très forte surtout que son frère le pousse dans les bras d'une institutrice. Ce qui n'est pas du goût du jeune garçon qui veut absolument partir à la découverte de ces contrées immenses et inconnues d'autant plus qu'ils avaient cru trouver en route une mère (et femme) de substitution...
Le propos de Lancaster est généreux et c'est ce qui rend ce film très sympathique. La description qu'il fait de ce village et de ses habitants est assez chaleureuse et son personnage de naïf invétéré est assez réussi. Heureusement car Lancaster ne possède aucun talent pour la mise en scène sans aucun souffle et très statique. De nombreuses longueurs mais au bout du compte, un moment assez agréable d'autant plus que les seconds rôles (Walter Matthau entre autres) sont assez savoureux et les deux actrices principales sont bien jolies.
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Autres excellents western de Fuller : J'ai tué Jessie James d'une tension psychologique étouffante et d'une maitrise confondante pour un 1er film.Memento a écrit :MiamJeremy Fox a écrit :
Idem pour le sublime (et je pèse mes mots) Le port de la drogue
le jugement des flèches ( j'en avais parlé quelques pages avant ),film d'une rare intelligence et lucidité.
( de tout de façon, Fuller il me faut absolument son intégrale à commencer par ses 2 films de guerres : Baïonettes au canons et j'ai vécu l'enfer en corée )
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Oui sur dvdsoon!luc a écrit :Ce film de CURTIZ est demeuré dans ma mémoire , en effet je l'ai vu à la télévision il y a environ 25 ou 30 ans , et c'est sur , petit , il a contribué à l'adoration du western . Maintenant 25 ans apres , j'ignore quelle pourrait être ma réaction ...Personne a écrit :The Proud rebel de Michael Curtiz
Avec Alan Ladd, son fils David, Olivia de Havilland, Dean Jagger et Harry Dean Stanton entre autre.
Chandler(Ladd) un ancien sudiste, sillonne les routes du nord à la recherche d'un médecin qui pourrait soigner son fils muet, ce dernier à été traumatisé par la mort de sa mère pendant la guerre de sécession.
Mais des éleveurs en ont décidé autrement...
Je n'en dis pas plus, même si le film n'offre pas d'étonnants rebondissements(même pas du tout), mais j'ai bien aimé cette histoire touchante.
Le fils de Ladd est vraiment étonnant, à certains moment, je me demandais même si il n'était pas réellement muet?
Olivia de Havilland la belle quarantaine, sans maquillage, et échevelée rajoute une petite note d'authenticité dans son rôle de femme seule à la tête d'une ferme.
Alan Ladd reste le même que dans Shane(il coupe de bois) , concerné par le sort de ceux qu'il aime!
De très belles images de Curtiz, avec à un moment, un très beau plan sur le reflet d'une rivière, qui rappelle les ombres chinoises qu'il affectionne temps.
8/10
Au fait ce film est-il trouvable ?

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MERCI !!!Personne a écrit :Oui sur dvdsoon!luc a écrit : Ce film de CURTIZ est demeuré dans ma mémoire , en effet je l'ai vu à la télévision il y a environ 25 ou 30 ans , et c'est sur , petit , il a contribué à l'adoration du western . Maintenant 25 ans apres , j'ignore quelle pourrait être ma réaction ...
Au fait ce film est-il trouvable ?
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- Kevin95
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- Localisation : Devine !
Bon voila, hier aprem, je m'emmerdai chez moi (il fesait trop froid pour taper un foot), et j'ai décidé je me mater 3 westerns, qu'un pote m'avait prété en VHS (
) et en VF (
) :
La Loi de la Haine (1976) de A.McLaglen
L'Homme de la Sierra (1966) de S.Furie
Le Trésor du Pendu (1958) de J.Sturges
Et je dois dire que j'ai beaucoup aimé ces 3 westerns.
Mais, ce matin, en parlant à d'autres potes cinéphiles et en regardans sur internet, je fus surpris par le fait que ces westerns sont totalement inconnus au bataillon.
Alors, je vous demande, connaisez vous et avez vous un avis sur ces 3 films ?????


La Loi de la Haine (1976) de A.McLaglen
L'Homme de la Sierra (1966) de S.Furie
Le Trésor du Pendu (1958) de J.Sturges
Et je dois dire que j'ai beaucoup aimé ces 3 westerns.
Mais, ce matin, en parlant à d'autres potes cinéphiles et en regardans sur internet, je fus surpris par le fait que ces westerns sont totalement inconnus au bataillon.
Alors, je vous demande, connaisez vous et avez vous un avis sur ces 3 films ?????
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)