Sonic le film à 21h05 sur TFX, peut-être ?
Réponse même pas ironique, je l'avais soigneusement évité au cinéma mais il parait que c'était pas si mal que ça.
Ce sera donc mon probable programme pour ce mardi soir.

Même pas vrai.Attention, risque élevé de trollage sur ce topic demain encore![]()
N'étant rentré que vers 22h30, j'ai loupé le début de Bad Boys 2 que rediffusait W9 ce lundi soir.
Ce qui m'a surpris à la revoyure, c'est la sérénité qui se dégage de l'œuvre, bien loin du cliché de la "suite explosive qui joue dans la surenchère" (le fameux Bayheim). Certes, on y balance toujours des cadavres sur la route, des rats y baisent sous cocaïne, il y a le running gag des problèmes d'érection de Martin Lawrence depuis que Will Smith lui a déchiré le cul (on ne le souligne pas assez, il y a beaucoup d'humour dans les films de Michael Bay), on y fait péter tout ce qui bouge dans des scènes interminables jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien à détruire (jusqu'au méchant dont le corps explose sur une mine après qu'il se soit pris une balle dans la tête)...
Mais bon sang, admirez la composition des plans ! Le sens du cadre ! L'utilisation de la couleur ! Admirez le lyrisme de ces mouvements de caméra (ces célèbres travellings circulaires qui reflètent l'état d'esprit de ses personnages pris dans un tourbillon d'action). Non content d'être le digne héritier d'Orson Welles dans sa débauche baroque, le réalisateur atteint ici une forme de plénitude admirable

N'en déplaise aux grincheux figés dans leur conception rigoriste du cinéma, Bad Boys 2 c'est un chant de démolition, Bad Boys 2 c'est un bulldozer fou, Bad Boys 2 c'est beau, un classique assurément.
Pas revu en entier donc pas de note, sinon ça tournerait autour d'un 287,5/10 facile.
Une certaine idée de la plénitude :
Et c'est comme ça pendant deux heures et demi, ça n'arrête jamais
