Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Addis-Abeba
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par Addis-Abeba »

Grimmy a écrit : 16 mars 23, 11:30
Addis-Abeba a écrit : 16 mars 23, 00:21

Oui très bon, mêmes si certaines scènes m'on mis très mal à l'aise, mais elles sont importantes pour le scénario.
L'intrigue est très prenante, et menée de main de maître par Mocky, si Philippe Noiret est évidemment un bon acteur, pour moi le film a un énorme atout qui s'appel Alberto Sordi, qui une fois de plus est gigantesque, bon dieu que j'aime cet acteur.
Bien d 'accord avec toi, une belle surprise.
Oui, les scènes avec les gamines sont très déstabilisantes. On ne pourrait clairement plus les tourner aujourd'hui... Pour en avoir vu une bonne vingtaine ces dernières années, je trouve que c'est l'un des Mocky les plus maitrisé. Le film ne part pas en sucette au bout de 10 minutes. C'est tenu de bout en bout.
Tout à fait d'accord, même si Les dragueurs par ex que j'ai vu il y a peu est lui aussi quelque part maîtrisé, mais il est à coté franchement anodin.
Sur Le témoin on est proche du cinéma de Chabrol.
Pour revenir au film Les dragueurs, de toutes les nombreuses actrices présentes dans ce film, c'est l'Anglaise Belinda Lee qui crève le plus l'écran, son charisme est assez incroyable, je viens de voir qu'elle est morte à 25 ans dans un accident de voiture ... :?
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par cinéfile »

Addis-Abeba a écrit : 16 mars 23, 00:21
Grimmy a écrit : 15 mars 23, 18:44 j'ai découvert "Le témoin" un Mocky de 1977 avec Noiret et Alberto Sordi. Franchement excellent. C'est un de ses meilleurs films.
Oui très bon, mêmes si certaines scènes m'on mis très mal à l'aise, mais elles sont importantes pour le scénario.
L'intrigue est très prenante, et menée de main de maître par Mocky, si Philippe Noiret est évidemment un bon acteur, pour moi le film a un énorme atout qui s'appel Alberto Sordi, qui une fois de plus est gigantesque, bon dieu que j'aime cet acteur.
Bien d 'accord avec toi, une belle surprise.
Vu hier.
Oui, très bon film, tenu, excellent scénario ! Passionnant sur le regard d'une époque sur son époque. Un regard bien acéré, mais au delà du passage au vitriol, le film développe un vrai sens du tragique, du tiraillement intérieur. Quelque chose de terrible, et même de bouleversant dans l'amitié entre les deux personnages, superbement joués par Noiret et Sordi.

Cela me donne envie de me faire tous les films du cycle ARTE (je n'avais vu que Solo avant celui-ci, ayant eu longtemps un préjugé assez négatif sur le cinéma de Mocky, eu égard aux dernières années où il semblait -sans mauvais jeu de mots- tourner à vide).

Que vaut Noir comme le souvenir ? C'est le seul de la liste dont je n'ai jamais entendu parlé.
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par ed »

cinéfile a écrit : 19 mars 23, 16:49
Que vaut Noir comme le souvenir ? C'est le seul de la liste dont je n'ai jamais entendu parlé.
Je l'ai découvert le mois dernier, dans le cadre d'un mini-cycle personnel, et j'ai été très agréablement surpris.
Le film est plutôt très léché dans son esthétique (quasi-"giallesque" par moment), c'est plutôt bien joué, et le fond est vraiment riche. Je me demande si ce n'est pas mon Mocky post-90 préféré à ce jour.
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par Jack Carter »

Addis-Abeba a écrit : 16 mars 23, 00:21 pour moi le film a un énorme atout qui s'appel Alberto Sordi, qui une fois de plus est gigantesque, bon dieu que j'aime cet acteur.
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par cinéfile »

ed a écrit : 19 mars 23, 18:08
cinéfile a écrit : 19 mars 23, 16:49
Que vaut Noir comme le souvenir ? C'est le seul de la liste dont je n'ai jamais entendu parlé.
Je l'ai découvert le mois dernier, dans le cadre d'un mini-cycle personnel, et j'ai été très agréablement surpris.
Le film est plutôt très léché dans son esthétique (quasi-"giallesque" par moment), c'est plutôt bien joué, et le fond est vraiment riche. Je me demande si ce n'est pas mon Mocky post-90 préféré à ce jour.
Super merci :D Ça à l'air très alléchant !
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par odelay »

Ben j’imagine que c’est le syndrome Deneuve, c’est à dire des actrices qui disent ok SI il fait un minimum d’effort dans le soin et que ce n’est pas bâclé. C’était la condition qu’elle avait posée.
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par Jeremy Fox »

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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par cinéfile »

Noir comme le souvenir
cinéfile a écrit : 19 mars 23, 20:53
ed a écrit : 19 mars 23, 18:08
Je l'ai découvert le mois dernier, dans le cadre d'un mini-cycle personnel, et j'ai été très agréablement surpris.
Le film est plutôt très léché dans son esthétique (quasi-"giallesque" par moment), c'est plutôt bien joué, et le fond est vraiment riche. Je me demande si ce n'est pas mon Mocky post-90 préféré à ce jour.
Super merci :D Ça à l'air très alléchant !
Vu !
En effet, c’est tout à fait recommandable.

J’y vois même un petit miracle d’équilibre paraxodal, avec son côté bricolé/fauché/« bis » et vite-fait, ses influences nombreuses qui peuvent sembler foutraques à première vue, mais mis au service d’un geste esthétique sûr et rendu presque raffiné par une cohésion d'ensemble. Et ce, y compris au niveau du propos (analyse acerbe - teintée de tragédie - d’un microcosme social, classique chez Mocky), là encore assez intelligemment amené à partir d’une intrigue fantastico-policière joliment référencée et ménageant peu de temps morts. Très bon choix de décors avec cette Suisse boisée et lacustre, lieu idéal pour installer le climat onirique qu’ambitionne le film. Le jeu quelque peu irrégulier des acteurs lui apporte un charme décalé, car au fond tout à fait dans le « ton » de l’œuvre. Le casting y est d’ailleurs réjouissant, notamment le couple formé par Sabine Azéma - tout droit sortie d’une fantaisie à la Resnais - et le sympathique JF Stévenin en flic décontract’ (belle moumoute !), à qui on doit de belles répliques piquantes.

Plaisant.
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par 1kult »

A la fois par envie, et pour préparer une séance à l'Etrange festival (Chut!, qui sera proposé au Forum des images le 7 septembre prochain dans sa version salles avec 15 minutes de plus - "les meilleures" selon Christophe Bier), j'ai plongé dans plusieurs films tardifs du bonhomme :

- Le Glandeur (2000) : après une intro assez Mocky-enne, le reste patine, avec ce personnage de fainéant, qi ne veut pas travailler. On sauve tout de même ce paris disparu des années 90-2000. Je rajoute au crédit du film Evelyne Harter, formidable actrice Mockyenne, qui aurait pu être un second rôle magistral dans les années 40 ou 50.

- Les Ballets écarlates (2004) : présenté par Mocky comme une oeuvre qui dénonce, qu'on a voulu interdire, il n'en est rien : une histoire mal foutue et ridicule sur un complot de riches qui enlèvent les enfants pour servir de chair fraîche à des vieux aristos. Aujourd'hui, le film prend des allures de fantasme de complotiste, mais quand on le voit, c'est moche, mal cadré, mal joué, ringard et chiant, en plus d'être fin comme un kouign-amann-chantilly.

- Dossier Toroto (2011) : "A force de voir des conneries à la télé, j'ai voulu faire la mienne", dit Mocky. Mouais. C'est surtout une excuse pour tourner une histoire navrante d'ado au sexe minuscule qui boit par erreur une potion d'un savant et voit alors son sketch grossir et devenir un étalon. Même le plaisir de croiser des têtes connues (Bier, Simsolo, Lionel Laget...) ne change rien à la chose : une blague de CM2 raconté par un élève de 4 ans. Navrant.

- Le Mentor (2012) : un Mocky qui, malgré un pitch d'une naïveté qui fait peur est de très bon niveau : un milliardaire de 70 ans est ruiné et finit SDF. Il va aider une jeune femme de 25 ans à refaire sa vie amoureuse, professionnelle, et va lui inculquer une sorte de nonchalance assez incroyable. les magouilles de Mocky sont généralement savoureuses, t on a une sorte de parfum de comédie italienne des années 60. Mocky y croit, et nous aussi. Pas de bol, le film joue sur une absence de désir sexuel entre les deux personnages (car ce serait un peu dérangeant) mais l'une des dernières séquences vient gâcher le tout. Dommage. Une très bonne surprise.

- Crédit pour tous (2011) : là il y a un peu de cast (Pinon, Rufus, Bernier, et l'exécrable Dombasle), mais on s'ennuie devant le tout Une sorte d'utopie peu crédible, typiquement mockyen dans l'esprit, mais on baille. Dombasle est insupportable, le reste du cast s'amuse tout de même, mais on finit par piquer du nez.

A suivre, puisqu'il m'en reste 4 sous la main... Et en attendant, la scène d'intro du Glandeur :

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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par Flol »

Mon Dieu, encore et toujours ces ritournelles de l'enfer.
Le reste est mal joué, la post synchro est cataclysmique, l'humour est navrant...mais tout ça me donne étrangement envie de le voir. :mrgreen:
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par Jeremy Fox »

Un linceul n'a pas de poches chroniqué par Antoine.
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par Kiké »

Merci à tchi-tcha de m'avoir donné envie d'enfin passer outre mes préjugés et découvrir l'univers de Jean-Pierre Mocky, motivé de surcroit par ma sympathie pour les livres de Jean Ray :

La cité de l'indicible peur (1964)
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Le candide inspecteur Triquet, à la poursuite d’un dangereux faussaire, est conduit par son enquête dans une sinistre ville d’Auvergne où tout n’est que mensonge, hypocrisie et dissimulation. Les habitants, terrorisés par une bête mystérieuse, ont tous un comportement étrange alors que les meurtres se multiplient


Peut-être à cause de mon inexpérience dans la matière Mockyenne, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film et son aspect un peu kitch/fauché, avec une chanson d'ouverture qui fait très série B, ou encore le gag de la guillotine en panne qui, pourtant très bon sur le papier, m'a semblé tomber un plat (je ne sais pas si c'est un problème de budget, mais je trouve que cette coupe de montage casse la blague). Et je ne vais même pas parler d'un certain costume de monstre!

Heureusement, une fois que nous arrivons dans le village d'Auvergne, ça fonctionne bien mieux. La galerie de villageois bien barrés est sans doute l'atout majeur de ce film, entre le médecin alcoolique, le gendarme et ses cheveux, et bien sûr Francis Blanche et ses jumelles qui a donné bien du fil à retorde aux classikiens. Je dirais même que c'est une grosse erreur de
Spoiler (cliquez pour afficher)
l'avoir tué en premier, j'aurais préféré le voir rester plus longtemps
.
Dans un autre registre, cette ambiance village perdu où tout le monde est ridicule mais en même temps potentiellement un tueur, faites-en ce que vous voulez, mais ça m'a rappelé Hot Fuzz. Film qui était d'ailleurs dans le thémaquiz la même semaine, comme quoi tout se tient et nous sommes bien peu de choses.
Et puis un petit mot sur Bourvil, très attachant dans un rôle très bondissant, un détective dont on croit d'emblée qu'il refuse d'arrêter qui que ce soit et est heureux de voir quelqu'un échapper à la peine de mort.

J'ai un peu décroché sur la dernière partie, mais ça reste sympathique à suivre. Je donnerai encore sa chance à Mocky si d'autres films me tombent sous la main. Et au moins je sais désormais qu'il faut se méfier des hommes chauvres, ivrognes et qui détestent le cassoulet.
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par tchi-tcha »

Kiké a écrit : 22 avr. 25, 23:24 (...) Francis Blanche et ses jumelles qui a donné bien du fil à retorde aux classikiens.
Tu parles de cette capture ?
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Plusieurs joueurs tenaient absolument à y voir Pierre Renoir et refusaient que le film puisse être postérieur aux années 50. Pourtant, si on a vu La cité de l'indiscible peur, elle est assez évidente. En tout cas il n'y avait pas de piège.

À vrai dire, je suis moyennement client du cinéma de Mocky, bricolé à la va comme je te pousse et qui nous sort toujours la même excuse pour bâcler : "Je suis un franc-tireur, ma grande gueule dérange et on ne me donne pas les budgets dont j'ai besoin." Au quiz estival j'ai choisi une citation qui m'amusait, mais même celle-ci est symptomatique. Mocky aurait-il été capable de faire un film aussi soigné que Tess si Claude Berri lui avait filé autant de pognon qu'à "son ami" Polanski ? J'y crois moyen...

(même si le reproche du bâclage est un faux procès, Mocky n'aurait jamais fait Le guépard parce que ce n'est pas sa sensibilité)

Et à partir des années 80, disons après Litan, j'ai complètement décroché. Il me reste À mort l'arbitre (parce que Eddy Mitchell au casting, parce que découvert gamin à la télé), Noir comme le souvenir (pour son casting, là encore), et c'est à peu près tout. Aucune envie de me risquer à revoir Le miraculé, par exemple, pas certain de le trouver digeste.

Mais il y a un mais : j'aime beaucoup les films de Mocky avec Bourvil. Le cinéaste ne s'est pas encore auto-marginalisé et l'acteur se régale à sortir des clous. Bourvil était un comédien populaire très identifié à un type de rôles et de personnages, il faudra quasiment attendre sa mort pour le voir inscrire son prénom au générique du Cercle rouge... Alors le voir en pilleur de troncs dans Un drôle de paroissien ou en vétérinaire discutable dans L'étalon, c'est franchement réjouissant. Une espèce de folie douce inhabituelle, loin des benêts sympathiques auxquels on l'a trop facilement cantonné, et une vraie découverte pour ma part.
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par Kiké »

Oui tout à fait, je ne connaissais pas du tout Bourvil dans ce registre-là, ça m'a un peu dérouté au début, mais plus le film avance et plus il est attachant!
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John Holden
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Re: Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Message par John Holden »

Jusqu'à Un drôle de paroissien, Bourvil avait quand-même déjà campé un certain nombre de personnages éloignés du provincial naïf de ses débuts.
Qu'il s'agisse de l'opportuniste un peu veule de Martin dans La traversée de Paris, en Thénardier dans la version des Misérables de Le Chanois, du mari jaloux et inquiétant de Michèle Morgan dans Le miroir à deux faces, echaffaudant un plan machiavélique contre sa femme, Danielle Darrieux, dans Un drôle de dimanche, Bourvil avait déjà démontré à plusieurs reprises son attirance pour des personnages plus contrastés.
"Il y a des gens qui parlent, qui parlent - jusqu'à ce qu'ils aient enfin trouvé quelque chose à dire." Sacha Guitry (Mon père avait raison, 1936)
"Il y a des gens qui cherchent, qui cherchent - jusqu'à ce qu'ils aient enfin trouvé la capture." Rick Blaine
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