Dvdclassik : cinéma et DVD

hoplahop a écrit : ↑24 déc. 21, 17:29 J'avais trouvé ça complètement con moi aussi. Je reste toujours aussi fasciné par le fait que des cinéphiles aguerris puisse trouver un quelconque intérêt à cette franchise, parce qu'en dépit de certaines qualités techniques, ça reste avant tout un spectacle bien bourrin et calibré pour un public d'ados.

Moi je reste toujours aussi fasciné de pouvoir lire autant de conneries.

Matrix Deceptions:

Le cote reboot méta de la 1ere partie était intéressant bien que un peu balourd, par contre la 2eme partie en mode "Remaster/best of" m'a bien refroidi.
On balance du technoblabla pour faire passer les trucs qui coincent en vitesse, on rejoue les scènes "cultes" déjà vues (en moins bien) en mode "speed run", l'action perd beaucoup en spectaculaire et en mise en scène (les chorégraphies... ben y'en a plus!).
Et je vois pourquoi on parlait de Last Jedi dans la presse US: même volonté iconoclaste derrière ou le héros de la trilogie originale est rabaissé et mis constamment en situation d'infériorité, de faiblesse et d'échec, sauvé uniquement par l'héroïne et la surpuissance du pouvoir du vagin...

Donc si on vous pose la question "Y'a combien de Matrix?" Répondez : 3.

harry a écrit : ↑27 déc. 21, 09:52 Donc si on vous pose la question "Y'a combien de Matrix?" Répondez : 3.

Je serais plus radical: il n'y a qu'un Matrix.
Les suites sont des oeuvres superflues et inutilement bavardes .

Le 1er Matrix est un film qui peut se suffire a lui-même, il a été conçu comme ca en cas de non succès y'a une fin même si ouverte, et qui sert de chapitre d'exposition pour les autres.
J'aime la trilogie dans son ensemble, qui prend a contre pied les fans du 1er mais explore son univers, il y a quand même un but alors que dans le dernier , la, on est vraiment dans le superflu.

De toute façon les résurrections c'est jamais un bon signe au cine.

harry a écrit : ↑27 déc. 21, 11:39 De toute façon les résurrections c'est jamais un bon signe au cine.

A de rares exceptions les resurrections de licences, ça abouti à des chefs d'oeuvres comme:
- La Menace Fantôme
- L'Ascension de Palpatine
- Indiana Jones 4 (et sans doute 5 ...)

Ou Mad Max Fury road.

hansolo a écrit : ↑27 déc. 21, 11:58

harry a écrit : ↑27 déc. 21, 11:39 De toute façon les résurrections c'est jamais un bon signe au cine.

A de rares exceptions les resurrections de licences, ça abouti à des chefs d'oeuvres comme:
- La Menace Fantôme
- L'Ascension de Palpatine
- Indiana Jones 4 (et sans doute 5 ...)

L'ascension de Skywalker tu veux dire?La menace fantôme et la prelogie j'adore peut-être même plus que la trilogie originale (la revanche des Sith est le meilleur SW pour moi) et Indiana Jones je n'aime pas cette franchise.

Pour Matrix le 1 est toujours aussi impressionnant plus de 20 ans après.

Non, je maintiens, c'est bien L'Ascension de Palpatine la dernière prod Disney/Star Wars ...
Ils ont fait genre de mettre le nom de Skywalker par une astuce ridicule dans le titre, mais la Postlogie tourne bien autour de Palpy et sa petite fille adorée

La Prélogie n'est pas catastrophique, mais n'avait rien d'incontournable.

Dunn a écrit : ↑27 déc. 21, 12:43 Ou Mad Max Fury road.

Oui, ça c'est pour les exceptions

Quelques (petits) moments qui m'ont amusé au début, notamment l'auto-dérision dont fait preuve le film via la vie fictive de créateur à succès de jeux vidéo de Thomas Anderson (je ne sais plus qui demandait récemment où apparaissait la revenante Christina Ricci, elle joue une de ses collaboratrices que l'on voit plancher sur le projet Matrix 4).

Spoiler (cliquez pour afficher)

Malheureusement une fois Néo libéré, le film présente je trouve un gros ventre mou, enquillant les scènes bavardes au possible. Et lorsqu'enfin l'action fait irruption, c'est la plupart du temps surdécoupé et peu lisible, en plus de sentir le réchauffé (l'effet "Wow !" de la trilogie originale est bien loin). Bref, une séquelle tardive dont il ne me restera pas grand chose dans une ou deux semaines je pense, hormis peut-être le plaisir furtif d'avoir retrouvé sur grand écran le duo Keanu Reeves/Carrie-Ann Moss (qui s'en sort du reste bien mieux que son chéri messianique) et quelques répliques bien senties de l'Analyste joué par Neil Patrick Harris. Vu que j'ai quelque peu senti passer les 2H30, je ne me suis pas attardé plus que de raison mais j'imagine qu'il y avait une scène bonus post générique de fin annonçant un potentiel nouvel épisode, non ? (que je me garderai bien d'aller voir).

Je suis d'accord avec la plupart des avis négatifs.

Je respecte le fait que Lana Wachowski semble faire autre chose sur le papier de ce qu'on attendait.

Mais je ne suis pas d'accord pour dire que ce The Matrix Resurrections est à contre-courant de ce que les grosses machineries sont aujourd'hui. Trop de méta tue le méta, et là, on a un film qui me semble se cacher derrière sa réputation d'objet culturel philosophique et expérimental pour cacher une forêt de manque d'incarnation, de vie, de créativité réelle bousculant réellement le spectateur dans ses retranchements.

Ce qui est le plus décevant au final, ce ne sont pas les intentions scénaristiques pour brouiller la frontière entre réel et matrice (avec des incohérences à la pelle) mais bel et bien sa mise en scène.

C'est ici que le bât blesse. C'est d'une pauvreté visuelle assez affligeante en réalité. La photographie est médiocre, les effets visuels peu marquants, l'utilisation de ces effets à des fins dramatiques est cruellement faible, le montage est inégal et les séquences d'action sont pour la plupart du temps assez pauvres et mal découpées. C'est un brouillon de rejeton de la franchise, qui, même en voulant faire fi de ce qui a pu être fait avant et de ce que les gens pouvaient en attendre un minimum, tombe au final dans le piège de tenter de faire ressurgir les mêmes éléments mais en LARGEMENT moins bien faits.

Plus le temps passe, plus je trouve ce film triste, une tentative pathétique et ratée de reparler d'un univers qui a un potentiel infini pour les audaces réellement fulgurantes et déstabilisantes.

D’accord avec ce qui a été dit dans l’ensemble, mais moins sévère.
La première partie m’a convaincu dans l’ensemble, tout comme les retrouvailles. Oui, le meta est aussi lourd que tout Sense8 (bon quand même pas), mais il touche juste malgré tout. J’ai surement beaucoup de désaccords politiques avec Lana Wachowski, mais je partage son désenchantement par rapport à ce que le monde est devenu, comparé aux espoirs qui devaient l’animer en 1999. Et tout simplement face à la vieillesse, à l’approche de la fin, et à la vanité du succès. La subtilité ne fait pas partie de son répertoire, mais malgré tout je l’ai trouvée touchante.
Alors certes, la suite est beaucoup moins intéressante, mais le charme de la première partie a continué d’opérer, du moins suffisament pour maintenir ma curiosité en éveil.
Un film bancal, mais un ego trip suffisament rare dans le paysage des blockbusters pour que je n’ai pas envie de le casser.

Détail amusant mais qui ne doit pas être du au hasard:
Il y a probablement une référence au mouvement MGTOW (Men Going Their Own Way) où l'on a repris la terminologie matrixienne (Red Pill vs Blue Pill) dans la nouvelle matrice puisque le mari de Trinity/Tiffany s'appelle Chad, or le prénom Chad, dans cette communauté a une connotation bien précise, c'est même devenu un adjectif.

Apres, dans quel sens l'interpréter?

Le mari de Tiffany est joué par Chad Stahelski, la doublure cascade de Reeves sur la trilogie Matrix et le réal' des John Wick.

Watkinssien a écrit : ↑27 déc. 21, 21:26 Ce qui est le plus décevant au final, ce ne sont pas les intentions scénaristiques pour brouiller la frontière entre réel et matrice (avec des incohérences à la pelle) mais bel et bien sa mise en scène.

C'est ici que le bât blesse. C'est d'une pauvreté visuelle assez affligeante en réalité. La photographie est médiocre, les effets visuels peu marquants, l'utilisation de ces effets à des fins dramatiques est cruellement faible, le montage est inégal et les séquences d'action sont pour la plupart du temps assez pauvres et mal découpées.

En y réfléchissant, il y avait bien deux idées plutôt intéressantes, le fait de transformer chaque "bot" en un ennemi et de les faire converger en une masse mouvante vers Neo et Trinity (le concept existait depuis le premier film, mais l'ampleur de l'attaque aurait pu donner quelque chose de spectaculaire) ainsi que les suicide bombers qui se défenestrent tous et s'écrasent sur le bitume. Là encore, une idée mal exploitée. C'était ce que j'avais de plus positif à dire sur ce point